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Compte-rendu de concert

Birth of Joy


Date : 07/04/2014
Salle : La Dynamo (Toulouse)
Première partie : Redwood
Louis N, le 12/04/2014
( mots)

Birth Of Joy : retenez ce nom. C'est régressif, c'est violent, c'est jouissif. Assez discret depuis sa formation en 2006, le trio batave s'est cependant taillé une petite renommée d'EP en LP, jusqu'à la sortie récente de Prisoner, le second véritable album du groupe. Le passage des trois géants à La Dynamo de Toulouse a été l'occasion de jauger le groupe en live. Un seul conseil : allez-y !

Imaginez les Doors sous amphéts, avec une touche virtuose à la Deep Purple et les élans bûcherons du Stoner, et vous aurez un assez bon aperçu de Birth Of Joy. Un concert du trio est un voyage dans le temps : en plus du son, délicieusement opaque et pourtant très ouvert, Kevin Stunnenberg (voix et guitare), Bob Hogenelst (batterie et choeur) et Gertjan Gutman (clavier) ont la dégaine 70's. Ils en ont l'attitude, cette morgue superbe, cet air de brûler la chandelle par les deux bouts au nom du rock.

Peut-être n'en avons plus l'habitude, peut-être est-ce la raison de ce coup de cœur, mais Birth Of Joy donne tout, sans réserve, sans demi-mesure, sans l'once d'un calcul. Le frontman, dont la voix et les pauses lascives font inévitablement penser à Jim Morrison, harangue le public avec humour et classe. Son exubérance contraste avec le sérieux d'un batteur concentré et le semi-autisme du clavier, en permanence couché sur ses deux volées de touches. Si nos esgourdes ne nous retenaient pas, on enfilerait volontiers une camisole à Gertjan Gutman, presque inquiétant à force de dévotion.

La débauche d'énergie n'empêche cependant pas la finesse : le clavier est en éruption permanente, mais tient davantage de la nuée ardente que du magma. Côté rythmique, le superbe tempo ternaire du psychédélique "Holding On" et le solo ébouriffant de "Rock & Roll Show" prouvent que M. Hogenelst – deux mètres de muscles blonds – en a sous les pédales. Décidément né sous une bonne étoile, Birth Of Joy sais aussi envoyer de bons gros riffs qui emportent l’assistance : "Make Things Happens", "Teeny Bopping" ou "The Sound", pour ne citer que ceux-là. En fin de concert, Kevin Stunnenberg n'a aucun mal à s'improviser chef de chœur. Pas un ne boude son plaisir.

Les mousquetaires hollandais finissent lessivés, après 3 rappels d'un public visiblement conquis. Un seul conseil, donc : Allez-y !

 

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