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Critique d'album

The Brian Jonestown Massacre


Revelation


(19/05/2014 - 'a' records - Psychédélique - Genre : Rock)
Produit par

1- Vad hände med dem? / 2- What You Isn't / 3- Unknown / 4- Memory Camp / 5- Days, Weeks and Moths / 6- Duck and Cover / 7- Food For Clouds / 8- Second Sighting / 9- Memorymix / 10- Fist Full Of Bees / 11- Nightbird / 12- Xibalba / 13- Goodbye (Butterfly)
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Anton Newcombe marque de sa patte le nouvel album du groupe."
Geoffrey, le 09/09/2014
( mots)

47 ans. 20 ans de plus que le plus bel âge pour mourir quand on est musicien et qu'on fait du rock. 47 ans, c’est l’âge presque canonique du leader charismatique d’un groupe qui ne triche pas. Ou peu. Anton Newcombe prouve qu’il est là, debout, avec son groupe The Brian Jonestown Massacre, brandissant leur nouvel album à bout de bras, comme pour essayer (en vain ?) de sauver ce qui peut être sauvé dans le rock originel, le "rock’n’roll babe", celui qui nous transporte et nous transforme quand on l’écoute, qui nous parle, qui nous secoue sans avoir à se cacher derrière de la prestidigitation numérique. Ils font ainsi donc partie des derniers guitar-heroes des temps modernes, biberonnés au Velvet Underground et toute cette époque faste. The Brian Jonestown Massacre comme dernier fer de lance d’une musique en manque d’authenticité ? Sans aucun doute. 

Pour autant, et tel que décrit à l’adresse du dernier album Aufheben, The BJM est probablement trop surestimé. Certes, le groupe occupe une niche musicale de manière magistrale, mais il distille çà et là des albums corrects bien plus qu’excellent. Unanimement, l’exemple type de ce vers quoi nous souhaitons tous que le groupe retourne est Give it back. Un disque comme les autres de leur discographie, mais réussi, beau, planant. Revelation peut, pourtant sans doute prétendre à la succession de cette perle psychédélique.  Car chaque morceau séduit et plait. Pour autant, une petite nouveauté réside dans l’ADN de ce disque : c’est le premier enregistré et produit à Berlin, la ville d’adoption de Newcombe. Ce que ça change ? D’un point de vue de la conception du disque, pas mal de choses. Beaucoup de choses ont été faites à Berlin, ou envoyée à Berlin via internet. Un travail à distance qui, musicalement, ne s’entend pas. La production reste parfaite, entre distorsions propres au genre qui les inspire depuis leurs débuts et interprétation parfaite de l’ensemble des intervenants. En revanche, au niveau du style, l’émancipation du leader charismatique du groupe laisse transparaître un léger virage pop, étirant sa verve musicale entre Big beat instrumental ("Duck and cover"), Rock psychédélique qui a fait les belles heures du groupe ("Memory camp"), et curieux délire médiéval ("Second sighting"). Une palette de genres bien plus complexes qui enrichi cet album et le rend tout à fait désirable aux oreilles du plus grand nombre. 

Mais ici, virage pop ne signifie pas pour Anton Newcombe qu’il souhaite devenir populaire. Au mieux, il s’agit d’un instant T pendant lequel il s’exprime de cette manière, tout en promettant qu’il s’offrira toutefois la possibilité de retourner vers ses amours passées, si son envie lui dicte de le faire dans ces moments d’inspiration dans la capitale allemande. Difficile à suivre, c’est vrai. Le berlinois d’adoption exploite son image d’artiste difficile à suivre, mais qui mérite de l’être, pour toute sa discographie, où Revelation trône sans aucun doute parmi les meilleurs.

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