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La série d'été Albumrock : #3 Alice Cooper


François, le 05/07/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, le Prince des Ténèbres, Alice Cooper.

 

 

10- "Novocaine", The Eyes of Alice Cooper – 2003. Difficile sinon impossible de résumer en dix titres la carrière d’un artiste aussi prolifique et protéiforme qu’Alice Cooper, sachant que nous n’aurons pas la mauvaise foi de séparer la période groupe (première moitié des 1970’s) et la période solo (à partir de 1975). Alors pour illustrer les années 2000, voici un petit "Novocaine" qui témoigne bien d’un artiste à la fois enraciné dans son esthétique et souhaitant moderniser son approche, coller à l’esprit du temps. Refus de vieillir alimenté par une inspiration intarissable et un sens de l’adaptation ou arrivisme : à vous de choisir la façon dont vous qualifieriez la carrière de Vincent Furnier.

 

9- "School’s Out", Shool’s Out - 1972. Ne vous formalisez sur l’ordre des titres et considérez que les dix morceaux choisis ont la même valeur à nos yeux ; sinon comment expliquer qu’un tube aussi fabuleux que "School’s Out", conclusion traditionnelle des concerts, se retrouve en neuvième position ? Hymne d’une génération, seule réelle réussite d’un album assez déconcertant, il propulsa Alice Cooper aux sommets et demeure un incontournable de l’histoire du rock.

 

8- "Freedom", Raise Your Fist and Yell - 1987. Finis les errements de la décennie sombre, la seconde moitié des années 1980 fut celle des grosses guitares avec, bien sûr, une touche FM typiquement US. "Freedom" est loin d’être un titre à best-of, mais il est emblématique de la période et les paroles contre les inquisiteurs hostiles au rock/Metal sont jouissives. Un de mes titres favoris. A (re)découvrir.

 

7- "Black Juju", Love It to Death, 1971. Derrière son grimage et son goût pour le grotesque, on oublierait presque qu’Alice Cooper fut souvent un expérimentateur. Les premiers albums zappaiens (mais assez anecdotiques) et les quelques pistes aventureuses du début de carrière sont là pour nous le rappeler. Tant pis pour le génial "I’m Eighteen" qui n’est pas dans cette sélection (mais était-il utile de le mentionner ?), ce sera plutôt "Black Juju" qui représentera Love It to Death, un morceau théâtral, répétitif, puissant, hypnotique, à l’image de cet album sans commune mesure.

 

6- "Might as Well Be On Mars", Hey Stoopid, 1991. Voilà un autre titre qui lorgne vers le progressif … Extrait d’un album assez mésestimé de la discographie de Cooper, ce titre installe une ambiance somptueuse grâce à ses claviers et ses arpèges enivrant, dispose d’un refrain et d’un pont prenant, quand le solo évoque Dream Theater dans ses phases légères. Interstellaire.

 

5- "Clones (We’re All)", Flush the Fashion, 1980. La période 1976-1986 est loin d’être l’âge d’or d’Alice Cooper … Pourtant, Flush the Fashion mérite une attention particulière dans ses tentatives new-wave et synthétiques. Argumentons avec "Clones (We’re All)", pas très loin des Stranglers, qui est un petit bijou du genre.

 

4- "Billion Dollars Babies", Billion Dollars Babies - 1973. Le meilleur album d’Alice Cooper ? Débat interminable, mais Billion Dollars Babies peut prétendre au titre sans difficulté : c’est la plus belle collection de tubes qu’il ait proposé sur un opus, sans réel temps morts, dont le morceau éponyme nous accueille glorieusement avec sa guitare hurlante. Le sens du riff et de la mélodie est parfait et met à l’honneur un classic-rock de haut vol.

 

3- "Devil’s Food", Welcome to my Nightmare – 1975. Après la séparation du groupe, Alice Cooper reprend le flambeau en solo avec un chef-d’œuvre, un cabaret horrifique pour le Broadway des cauchemars. La composition minutieuse permet au film de se dérouler sans anicroche, les différentes scènes réservant leur lot de surprises ; les variations multiples scandent le récit interprété avec un sens de la dramaturgie inégalable. Si l’orchestral "Steven" s’avère être le clou du spectacle, "Devil’s Food" est d’une efficacité et d’une classe imparable – évidemment, étant donnée la nature de l’album, difficile d’échapper à des passages plus narratifs comme la seconde partie du morceau annonçant la fameuse "Black Widow". Selon nous, s’il ne fallait retenir qu’un album, ce serait Welcome to my Nightmare.

 

2- "Poison", Trash - 1989. Avec Trash, Alice Cooper renoua avec le succès en s’installant dans la vague hard-(un peu)-FM US avec brio. Pour marquer le coup, il composa "Poison" dont la mélodie est devenue canonique. Il n’est pas donné à n’importe qui de composer un de ses morceaux les plus emblématiques vingt ans après le début de sa carrière … Alice Cooper l’a fait, même si les synthés sont parfois "too much".

 

1- "No More Mr. Nice Guy", Billion Dollars Babies - 1973. Plutôt que de me torturer trop longtemps avec la première place, je vous propose un excellent titre qui me semble paradigmatique de l’esthétique cooperienne par son riff, son refrain accrocheur, son énergie, sa fausse simplicité. L’essence même d’Alice Cooper.

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=xbcf6nvnazm6

En savoir plus sur Alice Cooper,

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