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Interview de Desert Pocket Mouse


Mathilde, le 17/07/2014
C'est pendant la diffusion du match de foot brûlant France-Allemagne que j'ai rencontré Stéphane et Maxime aka Desert Pocket Mouse, un des groupes lauréats du tremplin du festival. On les a découverts sur la scène de la Greenroom dans l'après midi, toute guitare Elmer l’éléphant et rage primaire dehors. Des Béthunois qu'on compare aux Black Keys, ça valait bien une interview...


- Bonjour, pouvez-vous tout d'abord vous présenter?

Maxime: Maxime, batteur.

Stéphane: Stéphane, chanteur et guitariste.

- Et quel âge avez vous?

Stéphane : 22 ans pour moi et 21 ans pour Maxime.

- Ouah vous êtes tout jeunes ! Et vous venez de Béthune c’est ça ?

Stéphane et Maxime : Oui, juste à côté.

- Vous êtes un des groupes gagnants du tremplin musical organisé par le Main Square. Pouvez vous nous en dire plus ?

Les deux : Voilà c’est ça. Le tremplin a eu lieu il y a deux mois, et s’est fini il y a un mois. On a été sélectionnés et jouer aujourd’hui était la récompense.

- Avez-vous participé à d’autres concours avant celui-là ?

Stéphane et Maxime : Oui, à un concours étudiants qui s’appelle "sonore" à Lille, organisé par la SKEMA Business School.

- Quand on vous entend sur scène, vous ne faites pas du tout votre âge…

Stéphane : Merci c'est gentil.

- En fait on parle de vous comme des Black Keys à la française, trouvez-vous la comparaison flatteuse (je suppose que oui) ?

Stéphane: (rires) On ne peut être que d’accord. Ils sont juste derrière d’ailleurs, on va aller leur demander (rires). Vu l’aura et la musique des Black Keys, cette comparaison est effectivement très flatteuse.

- Vous les écoutez d’ailleurs ?

En choeur : Absolument, oui. Énormément !

- Et qu’écoutez vous d’autre ?

Maxime : Du garage, du Hip Hop, de la musique électronique …

Stéphane : Après si on écoute du Hip Hop, ça nous influence uniquement dans notre manière de faire du rock. Ça nous apprend, nous donne du recul sur la musique qu’on fait.

- Comment décririez-vous votre groupe ? Quelles sont vos caractéristiques ?

Maxime : Brut et énergique

Stéphane : Je dirai peut être qu'on est un "power duo"...

Maxime : Oui c’est vrai, car il y a une cohésion entre nous deux...

Stéphane : Oui voilà, une vraie cohésion, une connexion entre la batterie et la guitare. Ce qu’on essaie de faire, c’est de dégager le plus d’énergie possible...

- Comme les White Stripes par exemple…

Maxime : C’est ça. Sauf que je ne suis pas une fille (rires)

- Comment parvenez-vous à compenser les instruments "manquants" du groupe, telle la basse ?

Stéphane : En fait on a commencé à jouer à deux, puis on a continué de cette manière et on a eu une telle connexion qui s’est faite que du coup, c’est pas qu’on a "négligé" la basse, c’est qu’on n’en a pas ressenti le besoin. Dans la composition, on a eu tant de bonnes choses et d’énergie qui se sont créées sans basse qu’on a décidé que cette dernière n’était pas une nécessité. Mais attention, on ne dit pas qu’une basse ne sert à rien

- Et depuis quand vous connaissez vous ? De quand date votre collaboration musicale ?

Stéphane : En fait on est tous les deux montés sur Paris en septembre 2012, après avoir fait une prépa et on s’est vraiment mis ensemble à ce moment là (rires de maxime).

Maxime : C'est là que le projet a débuté

Stéphane : Oui on a commencé les répétitions, on s’est dit qu’il fallait vraiment faire quelque chose. Et en février 2013 on a eu notre premier concert qui était un moyen de vraiment nous lancer. On a commencé à enregistrer deux-trois premières chansons, en se disant qu’il fallait faire un travail pro…et c’est vraiment en septembre 2013 qu’on a commencé un truc vraiment carré.

Maxime : On dit "carré", mais on fait tout nous-mêmes en home studio, c'est auto produit du début à la fin.

- Vous devez quand même avoir un réseau, des gens qui vous aident ? Vous faites vraiment tout tout seuls?

En chœur : Oui oui !

Maxime : Disons qu’on aime bien avoir la main mise sur tout ce qu’on fait. Après les aides extérieures sont bienvenues mais bon pour l’instant…

Stéphane : En fait on n’a pas encore eu le temps d’être contactés par des gens. Et on n’a pas eu encore la démarche d’envoyer quoi que ce soit car on sait que quand on est un groupe très petit et qu’on contacte des gens pour qu’ils nous aident, soit c’est moyennant des prix, soit c’est moyennant des choses exorbitantes qu'on n’a pas forcément…

Maxime : On a envie d’attendre de travailler avec des gens avec qui on a vraiment envie de travailler.

Stéphane : Et on attend aussi d’avoir des produits plus aboutis, plutôt que de se pointer avec juste une idée. On veut prendre du galon avant de se retrouver face à des mecs qui sont des pros.


- Et vous voulez peut être d’abord être sûrs de ce que vous voulez faire, pour ne pas vous trouver embarqués dans quelque chose qui ne vous correspond pas…

Stéphane : Et qu’on se perde dans une direction qu’on ne comprend pas forcément, oui…

- Et vous avez sorti en EP c’est ça ?

Maxime : En fait on a enregistré beaucoup de chansons, une dizaine, et on en a choisies six, celles qu’on préfère. Après c’est pas vraiment un EP, ces chansons sont sur internet, on les a enregistrées comme ça au fur et à mesure, pour montrer un peu ce qu’on avait. Ça fait plus office de démo que de EP...

Stéphane : C’est surtout pour que les gens se fassent une idée, en cas de sélection comme aujourd’hui… Et comme ça, ça nous crée une vraie setlist, ça nous mes vraiment dans une dynamique. Pour un concert c’est pratique, ça nous permet de travailler ces chansons et de les connaitre sur le bout des doigts.

Maxime : Ça veut pas dire que c’est enregistré au magnéto-k7 vite fait. On a vraiment travaillé dessus, mais pour l’instant on n’est pas là pour vendre des disques...

Stéphane : On n’en est pas là pour le moment…

- C’est une démarche très terre à terre en fait...

Maxime : Oui c’est ça. Faire un premier EP, c’est un truc important qu’on prend au sérieux.

- Et au niveau de l’artwork…Ça fait un peu Depeche Mode, non (rires) ?

(Éclats de rires)

Stéphane : On a réalisé ça aujourd’hui après que plusieurs personnes nous en aient parlé…

Maxime : En fait, on est Depeche Mode (rires)

(Le groupe 21 Pilots passent derrière nous)

Stéphane : Ah ils reviennent de leur show... Faudrait qu’on aille les féliciter... Ils sont assez impressionnants en live. Ils sont deux aussi et ont beaucoup d’énergie... On n’a pu les voir que de loin malheureusement car on était pris dans des interviews. C’est inhabituel cette combinaison piano-batterie, et le tout mixé avec du hip hop... C’est très novateur.

- Et sinon, vous avez des dates prévues dans la région ?

Stéphane : Oui, le 12 juillet au Quesnoy avec un autre lauréat du tremplin. A Lille le 27 septembre au Biplan, le 30 octobre au Circus, avec le groupe I Want You . Le 15 mai au festival des Prairies à Arras...

- Ça fait déjà pas mal de dates...

Stéphane : Ça nous permet de rencontrer du monde, des gens qui peuvent nous rencarder avec des tourneurs...

- Vous trouvez que la région aide les jeunes groupes à se faire connaitre?

Maxime : Ah oui tout à fait, la région aide bien.

Stéphane : Rien qu’à la fête de la musique d’Arras, c’était bien organisé. Il y avait des scènes un peu partout dans la ville, ça faisait une vraie promenade musicale. Et on était bien encadrés.

- Eh bien merci pour cette interview, je vous souhaite une bonne continuation, à la prochaine !


Merci à Stéphane et Maxime, merci à Live Nation et à Ninon pour l'organisation de l'interview.
https://desertpocketmouse.bandcamp.com
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