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Interview : John Morillion


Emilie, le 14/06/2012
John Morillion faisait partie des découvertes du Printemps de Bourges, et quelle découverte. Naviguant dans une pop folk doucereuse, il propose un opus qui promet un bon chemin. Entre deux vigils et trois flaques, je réussis à rejoindre le grand brun dans sa loge bien cachée avant de nous éloigner sous une sorte de pont de béton absolument pas charmant. Pieds mouillés, bruits de camions et chariots à roulettes, on s'en fout on est des fous, heureusement que l'interview n'était pas filmée.


Tu as commencé la musique quand tu as reçu ta première guitare. Tu n'y avais jamais songé avant ?

John Morillion : J'aimais beaucoup la musique, j'ai toujours fait un peu de piano mais non je n'avais pas spécialement pensé, je n'avais jamais fait la démarche. Je l'ai faiteà 15 ans en piquant la guitare de mon frère !


Est ce que ton séjour en Angleterre a débloqué quelque chose ? Ca t'a permis d'accéder à l'anglais donc une forme d'écriture ?

Je pense que oui, mais c'était il y a longtemps j'avais huit ans. Et oui ça m'a ouvert à la culture anglo-saxonne en général, qui est un peu plus rentre dedans, un peu différente qu'en France. Ca m'a orienté vers des groupes comme Blur, Oasis et tout ça.


Quand j'écoute l'album ça me fait un peu penser à du Paolo Nutini, dans le timbre de voix mais aussi dans l'esprit pop folk tempéré du premier album. Tu te reconnais un peu dedans ou je te vexe en disant ça ?

Non non pas du tout j'aime beaucoup ce qu'il fait ! Il a deux albums vraiment différents, j'aime bien son côté blues, c'est vraiment que des accords blues. J'aime beaucoup mais je ne vois pas forcément le lien, ou alors si dans ses morceaux plus pop mais du premier album. En tout cas ce n'est pas du tout une insulte au contraire


C'est ton premier album, tu as bossé complètement seul ?

Pour écrire les morceaux oui, mais après on a tout enregistré dans un studio réaménagé avec le guitariste. Donc on a tout ré-enregistré au mieux, il a rajouté quelques trucs de guitares, on l'a remixé, on est allés faire les batteries à Amiens, on a aussi gardé des programmations qu'on avait déjà. On a fait un mélange de tout. Mais oui on a fait ça en gros à deux sur mes maquettes.



Et ça fait combien de temps que cet album est en route ?

L'album on l'a bossé pendant neuf mois à peu près, et depuis un petit bout de temps, disons un an et quelque. On a pris du temps pour rechercher les bons partenaires pour distribuer et tout ça. Après sur scène, sous cette formation actuelle ça fait deux ans que je tourne. J'ai commencé dans les petits bars à Paris il y a une dizaine d'année, ou un peu moins.


Tu as des retours dessus ?

Oui j'ai l'impression qu'il est pas trop mal accueilli. J'ai aussi l'impression qu'il y a des personnes qui le trouvent un peu trop pop, mais j'espère que les gens vont comprendre que c'est voulu


Mais tu as commencé à enregistrer des maquettes quand ?

Quand j'avais à peu près 16 ans. J'ai enregistré assez rapidement, j'étais assez introverti donc j'ai commencé à faire ça un peu seul ou avec mon meilleur pote, on faisait des trucs un peu pop rock. On a fait quelque chose d'un peu plus punk avec un groupe aussi, mais ça nous a un peu lassé donc on a arrêté. C'est descendu, à côté de ça moi j'avais mes compos, on m'a contacté pour un projet, les autres faisaient leurs trucs de leur côté donc voilà, ça s'est fait comme ça.


Tu as donc été dans plusieurs autres groupes avant. Tu faisais les textes ? Comment ça se passait ?

Non en fait c'était mes morceaux qu'on jouait, mais on faisait aussi des morceaux d'autres groupes, on essayait de mettre en place des trucs comme une collaboration mais la majorité des morceaux venaient de moi.


Donc tu es plus texte quand tu écris un morceau, que mélodie ?

Non ! J'écris d'abord la musique et après les textes. Il y a des mots clefs ou des idées clefs que je marque sur un carnet et que je peux réutiliser dans un morceau, mais en tout cas dans la démarche c'est vraiment la musique la première.


Tu as des mélodies assez ''joviales'' sur des textes un peu moins gais, c'était une volonté de marquer cette différence d'ambiance entre musique et texte ?

Pour moi c'est toute la beauté entre guillemets de la musique. La musique c'est l'émotion de quelqu'un qui sait que la vie peut être dure, mais qui se bat et qui garde espoir malgré ce qui ne va pas à côté. Donc voilà c'était ça l'idée, la touche d'espoir dans la mélodie malgré le texte pas tout à fait positif en dessous.


Quels groupes t'ont marqué ou te marquent aujourd'hui ? Ou par exemple sur le Printemps de Bourges ?

J'ai été marqué par les Smashing Pumpkins, c'était vraiment pendant mon adolescence. Aujourd'hui j'aime bien les Killers dans leur démarche, ou Nada Surf peut être aussi. Après sur le Printemps de Bourges, il y a Ben Howard que j'aime beaucoup, il y a Revolver que j'aurais bien voulu voir, je trouve que c'est vraiment pas mal mais je joue en même temps (rires)


Je vais finir sur des questions un peu moins sérieuses mais qui vont permettre de mieux te connaître .. Si tu étais une chanson, laquelle serais tu ?

''Pennies'' des Smashing Pumpkins

Un film ?

Aviator

Un défaut ?

L'indécision

Un plat ?

Un bon hamburger (rires)

Un personnage de fiction ?

Batman !

Un pêché capital ?

L'envie

Un instrument de musique ?

Un piano.




Merci à John Morillion pour cette rencontre, et à Louisa de MathPromo.

Le site de John Morillion
Son facebook
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