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Critique d'album

The One Armed Man


Black Hills


(22/04/2014 - Flying Cow Prod - Rock/Blues/Folk - Genre : Rock)
Produit par

1- Night Train / 2- Mad Season / 3- Where The River Flows / 4- Black Swan / 5- Summer Knows / 6- Back Home / 7- Lullaby / 8- Cold Rain / 9- My Own Gold / 10- White Tulip / 11- Even Say Hello / 12- The World is on Fire / 13- July
Note de 4.5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Premier album intéressant entre ambiances folk et blues rock énergique."
Matthew, le 07/05/2014
( mots)

Chanter du rock dans la langue de Shakespeare n’est désormais plus un tabou au pays de Molière. Pourtant, il y a quelques années encore, des perles de sueurs dansaient la lambada sur le front dégarni du directeur artistique recevant les sollicitations d’un groupe qui allait contre la théorie de feu John Lennon, qui comparait sans aucune gêne le rock hexagonal au vin anglo-saxon. Les récents succès de Skip The Use, Shaka Ponk ou dans une moindre mesure Stuck In The Sound ont passé l’éponge sur ces réserves et c’est sans complexe du cornflake que The One Armed Man nous fait découvrir son premier album, Black Hills. Originaire de Strasbourg et fort d’un EP sorti l’année dernière, ce quartette cite comme référence Black Rebel Motocycle ClubDead Weather ou encore Led Zeppelin, bref, autant de promesses qui ne manquaient pas de séduction pour jeter une oreille attentive sur ce disque.

Sans aller jusqu’à dire qu’il y a tromperie sur la marchandise, hormis "Mad Season" et ses irrésistibles gimmicks blues-rock, les premiers titres nous plongent dans une ambiance champêtre, rêveuse, où la reverb des guitares ("Night Train") s’entrechoque avec des rythmiques lancinantes et envoutantes. L’ambiance est cinématographique ("Black Swan" est un parfait hommage à Sergio Morricone, avec son trombone et ses guitares hispaniques) et le chant posé, grave, presque doux. On se voit chevaucher sa monture près de collines immaculées en sifflotant une mélodie folk ("Summer Knows") dans les contrées de l’Americana. Cependant, on finirait presque par patauger quelques peu dans ces méandres ("Back Home") et l’on aimerait bien passer au galop.

C’est chose faite avec une deuxième partie d’album qui nous fait entrer dans le dur. Les riffs se font plus acérés ("The World Is On Fire"), la batterie plus menaçante et le groupe lâche enfin les chevaux ("My Own Gold" et son clavier puissant, l’un des titres les plus réussis de l’album) en s’aventurant du côté de ce blues terreux qu’il nous promettait. Quelques escapades pop plus ("Cold Rain") ou moins ("White Tulip") réussies viennent se greffer par-ci par-là, et l’on termine par une ballade un peu FM ("July") mais qui conclue d’une jolie façon ce voyage initiatique à travers ces collines noires où s’est immiscée une petite pépite dansante ("Even Say Hello").



TOAM nous sert un premier album assez intéressant sans être révolutionnaire, entre ballades folk apaisantes et morceaux plus pêchus et convaincants, si bien que nous sommes presque frustrés que le groupe n’ait pas un peu plus creusé ce sillon où il s’avère efficace. Si certains bailleront un peu vers le milieu de l’album, il y a fort à parier que TOAM saura les réveiller en concert et avec le disque suivant. A surveiller.

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