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Critique d'album

Yodelice


Tree of Life


(25/05/2009 - Mercury - - Genre : Chanson / Folk)
Produit par

1- Insanity / 2- Sunday With A Flu / 3- Free / 4- Alone / 5- The Other Side / 6- Cloud Nine / 7- Emergency / 8- Noise / 9- Safe & Scarred / 10- Shadow Boxing / 11- Tree Of Life
Note de 3.5/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Non, on ne sera pas méchant avec Maxime Nucci juste parce qu'il a aidé les L5. "
Elise, le 15/09/2009
( mots)

Dans un monde idéal où le chroniqueur de musique parfait parvient à se détacher du réel (car pour lui, seule la musique compte), Yodelice n'aurait sûrement pas reçu le même accueil critique. Certains ont essayé, mais au final, il semble toujours manquer quelque chose dans l'analyse de Tree of Life, premier album de cet artiste fictionnel, créé par un mec que beaucoup ont connu en page people des féminins, et que d'autres regrettent d'avoir découvert avec sa musique. Car une fois posé le chapeau et rasé la petite barbe, c'est un ex-beau gosse télévisuel qui réapparaît. Ladies and gentlemen, (puisqu'il est passé à l'anglais, faisons pareil), voici Maxime Nucci.

Là, tout ceux qui ont réussi à hermétiser leur cerveau à la variété française se demandent "qui ça ?" et les autres font "naaann????". Car il faut bien le reconnaître, le pauvre mec se trimballe une vraie batterie de cuisine musicale. Maxime a quand même été pendant plusieurs années à l'origine de nombre horreurs musicales (deux albums de Jenifer, son ex-compagne, le premier album des L5, les Spice Girls de Popstar, la BO R'n'B d'Alive), ceci tout en ratant lamentablement sa carrière solo (Dis à l'amour. Comment ça connaît pas ?). Autant de casseroles, forcément ça fait du bruit, et ça devient difficile à dissimuler. Alors Maxime, comme d'autres avant lui, a décidé de tenter sa chance dans le pseudo, de prendre un nouveau départ, en croisant les doigts pour qu'on ne s'aperçoive pas trop vite du coup de bluff.

Et si l'on peut comprendre la démarche de l'artiste, sa volonté de tourner la page, reste qu'il n'a pas forcément choisi le meilleur genre pour ça. Parce qu'un brusque attrait pour la folk quand le genre fait son grand retour, ça sent un peu l'opportunisme. Et puis, ce qu'on en attend, c'est de l'honnêteté, du vrai, du naturel. Et Maxime, avec sa brusque transformation, ne nous aide pas vraiment à y croire. Mais soit, il a voulu revenir aux racines, retrouver la langue anglaise (qui lui vient plus naturellement que le français pour écrire... heureusement), et faire une musique "vraie". Soit. On y croit, on l'écoute dans cet esprit, c'est parti.

Cet été, "Sunday With a Flu" a pas mal tourné sur les ondes. Il faut dire que le titre est judicieusement formaté pour (2'17) et que sa petite rengaine met de bonne humeur. Le rythme est à la fois simple et séduisant, la guitare sèche bien rythmée et la voix légèrement rauque tombe à point nommé sur le tout. Un bon petit titre qui fait du bien, et l'on se demande si tout l'album est comme ça. Mais on est alors accueilli par "Insanity", morceaux tristounet guitare-voix. Certes, jolie guitare et jolie voix, il n'empêche, on a l'impression d'avoir déjà entendu ça quelque part. Impression qui reviendra au détour d'"Alone" même si le titre marche plutôt bien, de "Safe and Scarred" ou du très agaçant "Emergency".

Mais l'album recèle aussi quelques belles réussites pop-folk, tel "The Other Side", plutôt long (six minutes) par rapport aux autres morceaux, mais où la partie instrumentale révèle les talents de Maxime. Suit le surprenant "Cloud Nine" avec son entrée languissante et son final fanfaronnant et l'émotion transparaît dans les refrains de "Shadow boxing" avant l'instrumental morceau de fin "Tree of Life", belle conclusion au piano.

Pour apprécier Tree of Life, faut-il se mettre dans la tête que son interprète est un mec nommé Yodelice (du nom d'une villa en Espagne, très populus), un grand type avec une barbe et un chapeau melon à plumes ? On serait tenté de répondre oui. Parce qu'ainsi, on peut croire à la sincérité des textes, de la musique, et à l'émotion s'en dégage. On éviterait alors ce curieux sentiment que quelque chose sonne un peu faux, loin de Bob Dylan, The Decemberists ou Joan Baez. Parce qu'avec la folk music, on ne peut mentir.

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