↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.

Garden Nef Party


Pierig, le 17/06/2008

Vendredi 18 Juillet

Une journée plurielle où la douceur du folk (Moriarty, Allela Diane) va venir adoucir la folle guitare d’un artiste de génie, Jack White (The Raconteurs). Après une virée du côté du Bataclan, on attend énormément des facéties du leader des Brian Jonestown Massacre, Anton Newcomb. Un rock sous héroïne, des mélodies cultes et un live qui s’annonce jouissif. L’électro prendra son droit avec un set de Justice épuisé jusqu’à la sève et la magie électrique des londoniens de Simian Mobile Disco. Plurielle oui.

Programmation


01H30 - 02h30 SIMIAN MOBILE DISCO DJset
00H30 - 01H30 JUSTICE
23H30 - 00h30 BRIAN JONESTOWN MASSACRE (photo)
22H30 - 23H30 THE RACONTEURS
21H45 - 22H30 HEAVY TRASH
20H45 - 21H45 THE KILLS
20H00 - 20h45 MORIARTY
19H10 - 20H00 NADA SURF
18H30 - 19H10 ALELA DIANE
17H40 - 18H30 BB BRUNES
17H00 - 17H40 ARCHIE BRONSON OUTFIT

Du Rock, du vrai


Un soleil écrasant. Un retard conséquent. A peine jeter sa tente deux secondes que le temps nous manque déjà. 2 jours d’une rare intensité vont donc s’enchainer dans un leitmotiv rock and roll et bières tièdes. Inconsciente et malencontreuse absence pour les BBBrunes et Nada Surf. Le cœur n’y était pas. La peur, sans doute, de musiques ignares et sans intérêts. On passe. Le duo new-yorkais des Kills se fait attendre et l’excitation nous gagne, malgré un public amorphe et valiumisé par la douceur folk d’Alela Diane. Toujours perché à son zénith, le soleil nous ferait presque regretter nos bottines...Tiens, ça commence. A peine le premier titre entamé, le plaisir est immédiat…mais éphémère. Les titres s’enchainent sans coupures et la scène sonne creux tant le public à du mal à réagir. La boite à rythme agressive et le rock ultra produit et structuré des Kills le rende fade et sans imagination. Dommage, les lives du duo se suivent…et se ressemblent.

On se console à coup de bananes gélifiés, rockabily swinguant et sueur rock and roll. Les Heavy Trash font valser dans une poussière asphyxiante les quelques spectateurs amassés devant la scène secondaire. Un moment de pur bonheur intimiste où l’on s’imagine gaiment danser le rock sur les planchers craquants de Louisiane. Nos yeux s’effritent et l’on s’efforce par pseudo-professionnalisme de s’agripper aux cuirasses des Raconteurs. Notre attention se porte naturellement sur le frère White et sa guitare qui n’arrête plus de crier des riffs, certes redondants mais d’une efficacité terrible. La technique impressionne. Le set moins. Mais les Raconteurs savent parfaitement jouer de leur expérience individuelle pour aller chercher un public enfin réveillé. On se prend même d’émotions à observer, béat, Mr Jack White.

Enfin nous y voilà. Que l’on se le dise, malgré les déboires d’un Anton Newcomb marqué, les Brian Jonestown Massacre (photo) sont éternelles. Assis sur sa chaise, délicat et lyrique, touchant et pathétique, un génie attend son heure. Une attente interminable jusqu’à l’arrivée des rouflaquettes de Joël (et son tambourin mythique) et une mélodie reconnaissable parmi toute. Celle d’un orgue souverain et d’un riff inimitable. Dans une simplicité qui ne peut le caractériser, Anton Newcomb se la joue soft : pas d’insultes, pas de violences. Le gamin se tient bien. On oubliera une pseudo histoire malvenue d’un bébé mort de son ex-femme… De long instrumental entrecoupe les hochements fédérateurs du plus rock des critiques, Philippe Manœuvre, présent pour l’occasion. Un live tenu de bout en bout, une émotion saisissante et un vrai moment de rock. Comme ceux qui nous redonne espoir et envie. Envie d’aller dénicher des vynils dans le rockstore du coin. D’aller slamer sur Motorhead et ressortir le London Calling des Clash.

On attend beaucoup plus l’électro british des Simian Mobile Disco que du set, vu et revu, de Justice. Simian déclare forfait. Conséquence de quoi, on se retrouve devant Gaspard et Xavier. On ne retiendra que la dizaine de minutes de Stress et son angoisse irréelle générée. Puissant. Et maintenant ? Un repos mérité dans un camping amorphe et sans grande ambiance. Même pas de dernière bière avec les voisins…C'est triste.
Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !