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Mark Lanegan, la voix hantée du rock américain


Maxime, le 04/03/2014

Discographie sélective


Screaming Trees - Even if and Especially When
28 mars 1987

Le deuxième album des Screaming Trees, le premier réalisé sous le label SST de Greg Ginn (Black Flag), est bluffant. Mark Lanegan, Mark Pickerel et les frères Conner ont passé le cap de la découverte et assument l'urgence de leurs chansons avec une simplicité et un talent indéniables. Leur punk rock garage rehaussé d'accords psychédéliques et de choeurs pop est un maelström de plaisirs instinctifs. Cette bande de copains s'éclate et semble s'entendre, c'est flagrant tout au long de cet opus fait de chansons courtes. Le chant de Mark est encore clair, la production n'est toujours pas très professionnelle mais l'essentiel est là, Screaming Trees a trouvé sa voi(e)x.
Marc


The Winding Sheet
1er mai 1990

Fondu au rouge. Alors que les Screaming Trees durcissent leur garage psychédélique, se rapprochant progressivement des canons du grunge, Mark Lanegan ébauche une poignée de folk songs à l’abri de l’autorité des frères Conner. Le projet avorté de fonder un groupe de reprises blues avec son ami Kurt Cobain (The Jury) ainsi que le lobbying insistant de Jack Endino et du batteur Mark Pickerel le poussent à sortir de sa réserve. C’est ainsi que le songwriter fait ses débuts solos, sur la pointe de pieds. The Winding Sheet capture ce moment où la scène de Seattle, un peu lassée de rabâcher la fusion Black Flag/Black Sabbath qui constitue son fond de commerce, se penche sur les racines de sa musique pour ressourcer son inspiration auprès de ses fondations originelles. L’organe du chanteur des Screaming Trees le destinait tout naturellement à jouer le rôle de sentinelle, montrant à ses congénères le sentier à arpenter.

Dépouillé mais pas indigent, ce premier effort démontre, parfois un peu gauchement, un talent d’écriture qui n’attendait qu’à éclater au grand jour. Encore joué dans ses sets actuels, "Mockingbirds" démontre qu’il maîtrise déjà son style, hanté par les voix perdues de l’Amérique mais sans jamais renier son allégeance au rock. Lanegan n’est jamais aussi bon, et ce sera vrai pour le reste de sa carrière, que lorsqu’il se dégage du carcan du blues trop servile et de l’americana ronronnante, à l’image de "Undertow" où il chancelle au rythme d’arpèges nonchalants à la Love ou du "Ugly Sunday" qu’il maugrée, comme une chiquenaude bourrue envoyée à Lou Reed. Et quand une belle ballade passe à sa portée, il se contente de la bouffer avec sa voix d’ogre pour la transfigurer (remarquable "Woe").

Hélas, un ogre d’un autre calibre va cannibaliser l’image que ce disque laissera à la postérité. Kurt Cobain participe en effet à l’enregistrement, notamment aux chœurs de "Down In The Park", mais surtout à la guitare sur la reprise de Leadbelly "Where Did You Sleep Last Night". Ecrasé par cette petite connexion qu’il entretient avec le fameux MTV Unplugged, The Winding Sheet ne semble désormais plus exister que dans l’ombre de Nirvana. Pourtant, si l’on compare l’interprétation plaintive qu’en livre Cobain avec celle plus ténébreuse, toute en violence contenue, de Lanegan (et plus conforme à l’ambivalence du texte original), il n’est pas sûr que la confrontation tourne forcément à l’avantage de l’angelot d’Aberdeen. Ne tombons pas non plus dans l’excès inverse : Lanegan fera bien mieux dans la suite de sa carrière. Mais il pose là un premier jalon définitif et trousse un disque beaucoup plus accompli que le side-project Mad Season auquel il participera quelques années plus tard, récréation blues-rock de quelques pontes issus de Alice In Chains et Pearl Jam. Leur unique album (Above, 1995) a bien mal vieilli et s’est vu réédité en grandes pompes il y a quelques mois sans qu’on comprenne vraiment pourquoi.
Maxime


Screaming Trees - Sweet Oblivion
8 septembre 1992

Les Screaming Trees et la voix de Mark Lanegan sont définitivement entrés dans la légende du grunge avec cet opus, leur sixième. Sous une major, Epic, avec des pointures comme Don Fleming à la production et Andy Wallace au mixage, tout est réuni pour que le groupe devienne l'égal de Nirvana, Soundgarden ou Pearl Jam. A l'écoute des 11 morceaux qui composent cet album, il n'y a aucun doute à ce sujet. Les Trees enchaînent les riffs lourds et jouissifs, la voix de Mark Lanegan a trouvé toute sa tessiture au contact de quelques substances plus ou moins licites. Elle est devenue un instrument à elle seule. "Nearly Lost You", qui fait partie de la BO du film Singles, va figurer en tête de gondole dans les charts mais toutes les autres chansons sont du même niveau, voire au-dessus. Le sommet des Screaming Trees est aussi le début de leur fin. Les bagarres, les frasques de certains et la consommation de drogue et d'alcool vont les emmener à ne plus pouvoir se supporter même si leur dernier album sortira malgré tout, quatre ans après. Reste que ce Sweet Oblivion, même fait sous une extrême tension, est leur chef-d'oeuvre.
Marc


Mark Lanegan - Whiskey for the Holy Ghost
18 janvier 1994

Le battage médiatique qui a entouré Sweet Oblivion n'a pas fini de bouleverser la vie de Mark Lanegan. Whiskey for the Holy Ghost, son deuxième album solo en témoigne, même s'il a failli ne jamais voir le jour, le producteur Jack Endino ayant empêché in extremis Mark Lanegan de jeter les bandes du master dans la rivière longeant le studio. Réalisé tant bien que mal sur une durée de deux ans, faute de temps (tournée avec les Trees), de forme physique et de difficultés financières avec Sub Pop, cet opus est le reflet de ses propres luttes personnelles face à son mal être avec ses abus d'alcool et de drogue. Il préfigure également l'effondrement de l'ensemble du phénomène de Seattle avec une chanson comme "Borracho", la plus grunge de sa carrière solo. Dans ses paroles Mark Lanegan continue de creuser encore plus profondément son côté sombre. Seul le violon freak show de "Carnivale" laisse transparaître un semblant de joie alors que tous les autres titres sont des ballades acoustiques. L'étendue du talent de Mark Lanegan est ici unanimement salué mais il faudra attendre dix ans et l'album Bubblegum pour que son auteur soit à nouveau en phase avec ce qu'il écrit.
Marc


Queens Of The Stone Age
depuis 2000

Il est amusant de noter que la première écoute de la voix de Mark Lanegan, pour beaucoup de gens, a sans doute concerné le morceau le moins représentatif de sa discographie. En lieu et place du blues décharné sur lequel il feule habituellement, "Song For The Dead" pilonne 5 minutes durant, pendant que Lanegan rugit comme jamais. On se prend d'ailleurs à rêver qu'il s'énerve un peu plus souvent derrière le micro des Queens Of The Stone Age.

La présence de Mark Lanegan dans la machine de Josh Homme est une parfaite illustration de comment les choses fonctionnent chez le géant rouquin. Ce dernier a épaulé les Screaming Trees à la guitare pendant une tournée en 1996 puis a invité leur chanteur à participer à Rated R et surtout à l'un des albums définitifs des années 2000, la chevauchée fantastique de Songs For The Deaf. L'idylle entre les grognements de Lanegan et les hoquets robotiques de Homme atteint alors son apogée visible. Mark Lanegan intègre de manière durable le line-up de QOTSA pour la tournée qui suit entre 2002 et 2003, donne encore de la voix sur Lullabies To Paralyze et pendant les concerts de 2005. Il se fait ensuite plus discret et sporadique sur Era Vulgaris et ...Like Clockwork.

Pendant ce temps, il continue de graviter au sein de la galaxie du Rancho de la Luna de Josh Homme. Il s'acoquine avec Nick Olivieri, soit pour participer au projet du bassiste Mondo Generator, soit pour tourner avec lui et le Mark Lanegan Band. Il a régulièrement rejoint les Desert Sessions de Josh Homme (à présent en sommeil). Lanegan apparaît un peu partout au gré des pérégrinations de la clique qu'a fédérée l'architecte des Queens Of The Stone Age, dans un climat de saine émulation où les uns échangent leurs instruments avec les autres, mettent sur pied des tournées communes et participent aux mêmes disques. Travail, délire et exigence musicale.
Pierre D

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Bubblegum
10 août 2004

Son compagnonnage avec les Queens Of The Stone Age se sera montré bénéfique pour l’ancien vocaliste des Screaming Trees. Il a trouvé en Josh Homme le compère d’écriture idéal, l’épaule sur laquelle s’appuyer pour s’arracher (pour un temps) à ses addictions diverses, l’accoucheur d’exception quand, pressé par le temps, il s’agit de gicler une moitié d’album en deux jours au Rancho de la Luna. Epuisé mais ragaillardi par plusieurs mois de tournées passés à défendre Songs For The Deaf, Mark Lanegan réactive alors sa carrière solo avec une impulsion nouvelle. Le fait que cette sixième réalisation soit signée Mark Lanegan Band ne doit rien au hasard. Toute la troupe QOTSA se presse à son chevet, tout comme Greg Dulli, Duff McKagan, Izzy Stradlin et PJ Harvey, belle perdue aux confins du désert, poussée par la curiosité à entonner quelques airs avec la bête tapie au fond de sa tanière. Bubblegum a été conçu et enregistré en bande. Ou plutôt en meute.

Cet album constitue également un tournant décisif dans la discographie du songwriter de Washington, lequel renoue franchement avec l’électricité et l’énergie du rock, quelque peu délaissées depuis la fin des Screaming Trees. "Déclaptoniser le blues", tel est le mot d’ordre brandi par Josh Homme. Ceci ne constitue pas l’unique horizon du gang du géant rouquin, mais voilà un credo que son ombrageux compagnon prend également très au sérieux. Car le succès des White Stripes pousse tout le monde à ce poser cette question : qu’est-ce que faire du blues aujourd’hui ? La chose se réduit-elle à quelques antiques scies sur lesquelles broder scolairement à la Telecaster ? Ou bien s’agit-il avant tout de s’enfermer dans un studio, de se débattre avec son âme avec les armes dont on dispose, le micro comme témoin de cette lutte. Du blues, il en reste une attitude, une certaine hauteur d’âme à insuffler sur sa propre tapisserie sonore. Qu’importe qu’elle soit aujourd’hui suramplifiée, voire numériquement cadencée. Lanegan crache ainsi son souffre sur les pulsations métronomiques d’une boite à rythme (sur la vénéneuse "Wedding Dress" ou encore l’abrupte "Metamphetamine Blues") ou sous le bourdonnement d’un orgue sourd ("When Your Number Isn’t Up", "Morning Glory Wine"). L’attelage est contemporain, les démons restent ancestraux.

Le résultat est stupéfiant. Plutôt copieux (15 titres), Bubblegum enivre pourtant de bout en bout comme le parfum irradiant d’une flaque d’éther. Chaque collaboration fait mouche. Lanegan parvient à apprivoiser le timbre élimé de PJ Harvey pour lui soustraire un "Hit The City" acrimonieux et un "Come To Me" lascif comme une petite mort. Chris Goss avait convié le chanteur sur l’anthologique "High Noon Amsterdam" de ses Masters Of Reality, grandiose exercice de hard rock à la sauce pub. Le lascar lui rend la pareille pour le formidable "One Hundred Days". Ailleurs, il dialogue en canon avec son ex-femme sur l’envoûtant "Bombed", compact dans sa confection (le titre dure une minute), ravageur par l’impact de sa déflagration. Des claques de ce genre, Bubblegum en regorge. La moitié de l’album est sublime, l’autre juste très bonne. Qu’il se morfonde dans le blues crépusculaire ("Like Little Willie John"), qu’il se pique d’une ruade punk ("Sideways In Reverse") ou qu’il négocie une incartade vers le stoner des desert sessions ("Driving Death Valley Blues"), le disque tisse une même cohérence. Musique du delta, rock alternatif ou new wave, Mark Lanegan ne délaisse aucun pan de son spectre d’influences pour en extraire la substantifique moelle. Enfanté dans la douleur huit ans plus tard, Blues Funeral poursuit avec un même bonheur cet œcuménisme fébrile.

Depuis qu’il a grondé sur les pistons de "A Song For The Dead", l’homme a multiplié les collaborations, les featurings, les projets éphémères, pour des résultats par forcément à la hauteurs des attentes qu’ils avaient générés. Sa carrière (plus ou moins) solo demeure, elle, impeccable. Avec à chaque fois un nouveau disque qui ne doit rien à son prédécesseur. Belle performance, quand cela fait presque trente ans qu’on bourlingue dans les recoins ténébreux du rock américain.
Maxime

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Isobel Campbell & Mark Lanegan - Ballad Of The Broken Seas
7 mars 2006

La collaboration d'Isobel Campbell, venue des folkeux de Belle & Sebastian, avec Mark Lanegan débute par un EP en 2004 avant ce Ballad Of The Broken Seas en 2006. Soyons sérieux, il ne s'agit pas là de ce que Lanegan a fait de mieux. La faute peut-être au classicisme acharné de Campbell et à ses compositions peu élaborées. Ballad Of The Broken Seas est un disque de folk lounge bien comme il faut, à écouter lors d'un dîner entre amis. Marimbas délicats, jolis glockenspiels et arpèges acoustiques sages, tout est là pour passer un moment léger, agréable mais tout à fait dispensable. Le timbre de Lanegan apporte une rugosité bienvenue et la reprise du "Ramblin' Man" de Hank Williams vaut le détour, mais l'ensemble reste dénué d'aspérité. Appréciable mais jetable. On a comparé le duo Campbell/Lanegan à ce que Nick Cave avait produit avec Kylie Minogue sur "Where The Wild Roses Grow". En vérité, la perversité de la roucoulade meurtrière des deux Australiens est totalement absente de la collaboration de l’Écossaise avec l'Américain.
Pierre D

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Soulsavers - It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land
16 octobre 2007

Après un premier album en 2005 (Tough Guys Don't Dance), le duo electronica Soulsavers fait appel à Mark Lanegan pour It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land. Le groupe produit alors un hybride mêlant trip-hop, country, rock et soul. C'est l'occasion parfaite pour l'ex-Screaming Trees de sortir de sa zone de confort pour explorer d'autres territoires musicaux, démarche déjà à l’œuvre sur son disque solo Bubblegum. Lanegan se trouve propulsé dans un univers fait de gospel enfumé ("Revival") où sa voix est triturée avec de la saturation et de l'écho pour se lover dans les boucles hypnotiques et étouffées composée par Soulsavers. L'univers textuel est celui du chanteur, partout il est question de péché, de rédemption et de présence transcendante. Entre deux instrumentaux lugubres, l'heure est au recueillement ("Spiritual") sur fond de basses dub ou de sitar dévasté ("Jesus Of Nothing"). En guise de reprises, "No Expectations" des Rolling Stones est transfiguré en marche funéraire et "Kingdoms Of Rain", issu du disque de Lanegan. Whiskey For The Holy Ghost, paraît presque plus sèche et décharnée que l'original. Lanegan offrira encore ses psalmodies sur l'album suivant Broken en 2009 (aux côtés de Mike Patton, Jason Pierce ou Richard Hawley) avant de laisser la place à Dave Gahan, chanteur de Depeche Mode, sur The Light The Dead See en 2012.
Pierre D

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Gutter Twins - Saturnalia
4 mars 2008

Quand Mark Lanegan s'associe à Greg Dulli des Twilight Singers (groupe avec lequel Lanegan a collaboré à plusieurs reprises) pour former les Gutter Twins en 2005, ça la joue bonhommes. Virils jusqu'au bout des doigts nicotinés, les jumeaux sortis du caniveau en font des caisses dans le registre des vieux briscards revenus de tout et en quête de rédemption. Mais comme souvent avec Lanegan (qui ne fait pas toujours dans la finesse, que ce soit dans les thèmes ou dans l'interprétation), ça passe et c'est même plutôt génial, comme quoi les gens de talent peuvent (presque) tout se permettre. Les voici donc tous les deux harmonisant comme des tourtereaux en lune de miel. Leurs ébats sont faits d'addictions, de péché et de solitude. L'éclat originel des Glimmer Twins (surnom donné à la paire Jagger-Richards) s'est terni, alors Lanegan et Dulli partent sur la route pour poursuivre la quête mystique d'illumination, la recherche d'épiphanie de Sal Paradise et Dean Moriarty. Tantôt crooners salaces dans un bordel mexicain, tantôt hommes-à-tout-faire au cœur d'une soufflerie mécanique. La richesse dans les arrangements tranche avec l'habituelle sécheresse des travaux solo de Mark Lanegan. Ici c'est un déluge de cordes, un fracas de percussions et toujours ces deux voix qui s'enlacent pour revenir d'entre les morts. On est sans nouvelle des Gutter Twins depuis cet album en 2008.
Pierre D


UNKLE - Where Did The Night Fall / Moby - Innocents
10 mai 2010 et 1er octobre 2013

Le trip-hop n'a jamais été un genre très porté sur la composition. Là où la britpop (Blur, Pulp, Oasis) portait en étendard le songwriting de la pop anglaise des années 60, le trip-hop a, dès le départ, privilégié les climats et ambiances inspirés de musiques de films et du hip-hop américain. Forcément, avec une telle approche, il est compliqué de donner naissance à de grandes chansons. Les collaborations de Mark Lanegan avec UNKLE et Moby pâtissent de cette orientation. "Another Night Out" et "The Lonely Night" arpentent les mêmes terres désertiques où les synthétiseurs bourdonnent sans réellement assumer de rôle mélodique. De piano funèbre en parties de violon assez banales, l'ensemble reste plutôt vide. Privé de réel support, Mark Lanegan se contente de faire du Mark Lanegan et se repose sur ses acquis en posant sa voix sans parvenir à insuffler un peu de vie à ces titres froids et désincarnés. Ni "Another Night Out" ni "The Lonely Night" ne sont les meilleurs morceaux de leurs auteurs respectifs (le reste de Where Did The Night Fall de UNKLE est pourtant recommandable) et la voix de Lanegan n'y change rien.
Pierre D


Mark Lanegan sur albumrock
http://marklanegan.com
Commentaires
Barbossa, le 19/04/2016 à 13:58
Vous avez oublié l'excellentissime "I'll take care of you"!?!? Album de covers certes, mais déjà considéré malgré cela par beaucoup comme, d'une part un des meilleurs LP du vieux loup Lanegan et d'autre part comme un des meilleurs albums du côté sombre des dernières années de la planète rock.