↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Actualité

Plein de bougies bougies : Destroyer, Kiss


Etienne, le 15/03/2016

Album : Destroyer - Artiste : Kiss - Date de sortie : 15 mars 1976 - Producteur : Bob Ezrin - Label : Casablanca - Chronologie : 4ème album studio

En 1975, l'Amérique (et donc un peu tout le monde) a découvert un groupe de hard rock révolutionnaire : Kiss. Pas tant par le biais de ses trois premiers albums studio qui franchement n'ont rien de chefs-d'oeuvre, mais par un double album live Alive! absolument épique.

Car Kiss en live, c'est une expérience hors-norme (pour l'époque mais aujourd'hui encore). Maquillés, costumés, ouverts à toutes sortes de fantaisies scéniques délirantes (pyrotechnie, reptiles amenés vivants sur scène), Kiss fascine.

Alors quand il s'agit de confirmer cet énorme succès avec un quatrième album studio, la pression monte d'un cran pour Paul Stanley et sa bande, surtout au vu de la méfiance de Casablanca (le label bien sûr) qui ne renouvelle le contrat des américains que pour deux petits albums. Kiss a donc décidé d'engager le brillant Bob Ezrin à la production, qui connait bien les musiciens masqués puisqu'il a produit tous les albums du groupe Alice Cooper ainsi que Welcome to My Nightmare, album culte d'Alice Cooper, l'artiste solo cette fois.

Et Ezrin s'implique comme jamais dans cet album puisqu'il co-écrit 80% des titres dont le morceau qui reste à ce jour le single le plus vendu de Kiss, "Beth" (prends ça "I Was Made for Lovin' You"). Enfermé aux Electric Ladyland Studios de New York au début de l'année 1976, le groupe perçoit au contact d'Ezrin ses propres limites techniques et le producteur insistera pour que chacun prenne des cours afin d'accélérer un processus d'enregistrement qui s'éternise.

Si Stanley et Simmons ont morflé pendant les sessions, ce dernier avouera que c'était exactement ce dont ils avaient besoin à ce moment de leur carrière. Et au vu du résultat, il serait compliqué d'en vouloir à Ezrin : Destroyer est certainement le meilleur album studio de Kiss, enchainant tube sur tube ("Detroit Rock City", "Shout It Out Loud", "Beth", "Do You Love Me") avec une facilité si déconcertante qu'on lui pardonne quelques écarts orchestraux pompeux en milieu de disque ("Great Expectations").

Mais si Kiss, tel son artwork bigarré aux allures de comic book, voulait tout écraser, il s'est vite confronté à la réticence de certaines critiques (Rolling Stone, Robert Christgau) et a des ventes en demi-teinte. Stanley a évoqué un temps 850.000 copies vendues aux Etats-Unis, sans que jamais ce chiffre ne puisse être corroboré.

Pourtant Destroyer renaitra de ses cendres en 2012 dans une version ressuscitée et remixée par Ezrin, tel le joyau de la discographie d'un groupe majeur sur qui personne n'avait misé un sou au début des années 70. L'occasion de réécouter le dantesque "God of Thunder" ou le groovesque "Sweet Pain" avec un son augmenté et restauré impeccable.

En toute honnêteté, on lui préfère la version originale quand même. Question d'Histoire...

En savoir plus sur Kiss

Commentaires
Etienne, le 15/03/2016 à 10:21
You wanted the best, you got the best...
Erwan, le 15/03/2016 à 09:50
Qu'est-ce que j'aime ce disque