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Critique d'album

Adema


Kill The Headlights


(21/08/2007 - Tiefdruck - Neo Metal - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Cold And Jaded / 2- Brand New Thing / 3- Open Till Midnight / 4- Waiting For Daylight / 5- Days Go By / 6- Prelude / 7- All These Years / 8- What Doesn't Kill Us / 9- Invisible / 10- Black Clouds / 11- Los Angeles / 12- The Losers
Note de 2/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Malgré le départ successif de 2 chanteurs, Adema persiste et signe !"
Nicolas, le 04/01/2008
( mots)

En général, quand un groupe de rock perd son chanteur, c'est plutôt mauvais signe et l'incident aboutit souvent à l'extinction pure et simple dudit groupe. Cependant certaines exceptions méritent d'être relevées, et dans le genre les musiciens d' Adema ont fait très fort depuis la création de ce sympathique combo néo-métal californien par Mark Chavez, qui n'est autre que le demi-frère d'un certain Jonathan Davis, leader de Korn . Oui mais voilà : rester sans cesse dans l'ombre de son illustre aîné n'a semble-t-il pas été du goût de Chavez, et celui-ci a ainsi décidé de jeter l'éponge au bout de 2 albums pourtant non dénués d'intérêt. Qu'à cela ne tienne, les instrumentistes se sont dégottés un autre chanteur, Luke Caraccioli, pour une troisième livraison un peu décevante aboutissant au départ inévitable de ce dernier. Après deux coups durs de cette trempe, beaucoup ne se seraient pas relevés. Mais l'histoire retiendra que les musiciens d' Adema ne s'en laissent pas compter pour si peu, et ils démontrent surtout qu'avec de la volonté et de la passion on peut surmonter les pires épreuves. Le groupe nous est donc revenu mi 2007 pour une nouvelle fournée, Kill The Headlights, avec à la barre un troisième chanteur, Bobby Reeves.

Force est de constater que l'obstination du groupe est payante, car cet album est de très bonne facture. Bien sûr, on reste dans le néo-métal, entendez par là une musique formatée tant dans la structure que dans la durée des titres : n'allons donc pas y chercher la révolution rock de l'an passé. Malgré cela, la recette est appliquée avec intelligence par des musiciens au fait de leur talent, aboutissant à un opus aux consonances pop-rock affirmées sans rien concéder sur le plan de la puissance sonore. Quelques nuances de style sont implémentées entre les différents titres, avec à chaque fois un succès évident. Les trois premières chansons rivalisent de qualité, et auraient pu toutes êtres retenues pour ouvrir cet album tant leur force mélodique est évidente. A ce petit jeu, c'est encore la troisième, "Open Till Midnight", qui remporte la palme de l'air le plus entraînant du set. Aucun titre n'est à jeter par la suite, et le résultat emporte l'adhésion que ce soit avec des accents heavy Korniens très marqués ("Waiting For Daylight") ou sur un ton post New Wave gonflé de nappes synthés que pourraient sans problème envier The Killers ("All These Years"). Que dire d'autre ? Pas beaucoup de temps morts dans cet opus, peu d'acoustique même si le jeu vocal de Reeves pourrait le supporter sans problème (les alternances graves-aigus dans "All These Years" sont particulièrement maîtrisées), et un néo-métal certes pas aussi sauvage que par le passé, mais plus travaillé, plus subtil (si l'on peut accepter que le genre se prête à la subtilité), plus direct, en bref : plus agréable. Côté instrumental, là encore c'est du tout bon, même si le son de la basse semble un peu étouffé au mixage. Le jeu instrumental ne s'encombre pas de fioritures : priorité à l'efficacité, les riffs sont simples et percutants, et la batterie appuie parfaitement l'ensemble.

Dans le sillage de Lostprophets et autres 30 Seconds To Mars , sans cependant bénéficier d'une vitrine médiatique aussi importante que ces derniers, Adema nous propose avec Kill The Headlights un album réussi qui n'a pas à rougir des productions récentes de la concurrence, bien au contraire. Espérons cette fois que la formation va se stabiliser et transformer cet essai concluant dans le futur : c'est tout le mal qu'on peut leur souhaiter.

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