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Critique d'album

Amy Winehouse


Back To Black


(01/03/2007 - AZ - Soul - Genre : Autres)
Produit par

1- Rehab / 2- You Know I'm No Good / 3- Me & Mr Jones / 4- Just Friends / 5- Back To Black / 6- Love Is A Losing Game / 7- Tears Dry On Their Own / 8- Wake Up Alone / 9- Some Unholy War / 10- He Can Only Hold Her / 11- Addicted
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Second album du désormais phénomène jazz-soul britannique. Vaut le détour."
Bylli, le 13/09/2007
( mots)

Après un premier album resté en France dans l’ombre des fonds de quelques bacs avant de tirer sa révérence, le phénomène Amy Winehouse a pris un envol surprenant depuis les pétaradantes hauteurs de Back To Black. Remake imbibé du surprenant succès pop Nora Jones , on peut se demander, à l’heure de l’irrésistible force du rétro, s’il ne s’agit pas d’un pastiche de plus d’un genre que la plupart ont la flemme d’épousseter. La chanteuse de jazz a popularisé un genre qui le méritait, sans toutefois y apporter quoi que ce soit. The Pipettes livrent une parodie amusante mais indigne des girls bands de la grande époque. Amy, quant à elle, a le mérite de faire du Winehouse, mais cela vaut-il un voyage au grenier pour aller chercher Ike, Tina et autres perles Motown ?

On ne fera pas un autre tour de "Rehab", vitrine fanfaronnante qui a le mérite, dans cette outrance clinquante de cuivres poussiéreux, d’ouvrir une porte sur l'objet de bien des curiosités. Surtout lorsqu’on dépasse "You Know I’m No Good", soul grand-mère au beat de ses petits enfants. Si l’on met le phénomène de côté, s’accrochant au sentiment que sans relever du génie, la miss s’en sort honorablement, et se dégage la sensation que l’on attendait ce genre de disque, inconsciemment, depuis longtemps.

Un picotement dans les doigts qui se propage au long de la première écoute de ce second album. Cependant, à grandes attentes, trop grandes exigences il faut croire, et un "Just Friends" un peu plat par exemple ne lève pas les sourcils longtemps. La voix jazzy de la britannique offre en dépit de cela de belles interprétations, et ce côté vieux toc brillant exagérément donne un cachet incontestable à l’ouvrage.

Cachet qui, en une époque dont la seule source d’originalité est certes le revival, de quoi que ce soit, fait de ce Back To Black, de son brillant "Wake Up Alone" et de certains autres, l’une des plus rafraîchissantes bouffées d’air aspirées des bacs ces derniers temps.

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