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Critique d'album

Angel Witch


Angel of Light


(01/11/2019 - - NWOBHM - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Don't Turn Your Back / 2- Death from Andromeda / 3- We Are Damned / 4- The Night Is Calling (Live) / 5- Condemned / 6- Window of Despair / 7- I Am Infamy / 8- Angel of Light
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Angel Witch au sommet de sa forme pour un album déjà classique. "
François, le 19/11/2019
( mots)

Quelle année pour les amateurs de heavy anglais à l’ancienne ! L’exceptionnel Diamond Head , le très bon Grim Reaper et maintenant Angel Witch. Le groupe avait marqué l’histoire de la NWOBHM avec son album de 1980, et avait surtout – agréablement - surpris par son retour en 2012 avec le classieux As Above So Below. Cette renaissance possédait de nombreux arguments pour qu’une deuxième vie s’offre au groupe. 


Certes, si on cherche la formation originale, on ne trouvera que le guitariste et chanteur Kevin Heybourne, accompagné du bassiste Will Palmer depuis le début de la décennie, et désormais de Jimmy Martin (guitare) et Fredrick Jansson (batterie). Pour autant, la musique n’en est pas du tout dénaturée, si bien qu’Angel of Light, le nouveau venu, devrait faire date. On laissera les doutes à ceux qui veulent bien se perdre dans le paradoxe du bateau de Thésée qui semble intéresser quelques amateurs quand il s’agit d’anciens groupes aux membres renouvelés. 


En effet, Angel Witch est en pleine forme. Il faut saluer la voix de Heybourne qui semble ne pas connaître les maux du temps : justesse, puissance et nuance sont les maîtres mots de sa prestation. De plus, les compositions sont vraiment abouties, les amateurs de riffs efficaces et d’envolées de guitare seront comblés. Ce travail d’orfèvre est observable si on prête attention aux introductions : toujours très bien écrites, elles permettent d’entrer d’emblée dans les différents morceaux. Le chef-d’œuvre du genre est le premier titre, "Don’t Turn Your Back", où tout est calculé pour que l’on s’anime avec ferveur : épiques et puissantes, les premières notes nous permettent d’être happé dans le morceau – et dans l’album – qui fait partie du panthéon d’Angel Witch. Le choix de celui-ci en tant que single était plus que judicieux, puisque c'est une des pépites de l'année. 


Les traditionnels morceaux de bravoure s’ouvrant sur des arpèges sont aussi de la partie, avec le long "The Night Is Calling" ou le mid-tempo éponyme. Il faut dire que le groupe aime laisser traîner en longueur ses compositions, comme il était de mise de le faire dans les années 1980. Et ils le font mieux que sur le précédent album qui pouvait souffrir de longueurs. Ici les riffs se développent, varient, se construisent sur plusieurs plans, les ponts et fioritures donnent de l’âme à l’ensemble et les soli sont nombreux et virtuoses (un bel exemple sur "I am Infamy"). 


Si ce goût pour l’approfondissement des pièces est net sur ces hymnes, c’est également l’orientation de titres plus heavy comme "Death from Andromeda" ou l’excellent "Condemned", au refrain imparable. Les amateurs d’Iron Maiden en redemanderont. 


Quand le savoir-faire se mêle à l’intelligence dans la composition et le refus des compromis, cela donne Angel of Light : ceux qui aiment le heavy traditionnel mais renouvelé ne peuvent pas passer à côté de ce nouveau classique. 


A écouter : "Don't Turn Your Back", "Condemned"

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