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Critique d'album

Asyl


Petits cauchemars entre amis


(15/04/2006 - Because - Punk'n roll - Genre : Rock)
Produit par

1- James Dean / 2- Music Hole / 3- Intérieur-extérieur / 4- NT 146 / 5- Minuit 10 / 6- Brother scissors / 7- Je sais (tout de vous) / 8- La fille d'à côté / 9- Génération / 10- Ted / 11- Pierres brûlantes / 12- Zeppelin
Note de 3/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Un album rugueux qui, s'il ne convainc pas, donne envie de connaître la suite..."
Nikko, le 26/05/2006
( mots)

Annoncé par une rumeur unanimement positive qui gronde depuis presque deux ans, ce premier opus d’Asyl, groupe natif de La Rochelle, était plutôt attendu dans les strates indépendantes du rock francophone. Réputés pour leur furie scénique et une intégrité remarquable, cet album est à leur image : aride et rugueux.
Ce cap musical, choisi dès ses débuts par un combo fanatique du punk 80’s, jamais ils ne l’ont quitté. Strychnine en France et Joy Division au-delà de nos frontières, deux références qui comptent dans la genèse de leur son brut, forgé de garages en bars, puis de salles en festivals. Guitares enragées qui scient trois accords, basse lourde domestiquant 5 notes, batterie furieuse qui rythme saccadé le produit de cette recette nerveuse. Balançant son énergie rock sans tendresse, Asyl lorgne vers le passé, défenseur farouche (comme Café Bertrand, autres grattoirs de notre rock indé) d’un son sans concession, brut de décoffrage, où le moindre arrangement est ressenti comme un compromis. Sur ce terrain peu fertile, Mathieu Lescop pose un timbre mal assuré (proche de Sirkis) mais généreux et une prose à l’immaturité assumée. Drogue, sexe, rock (et probablement alcool, même si ça m’a échappé) sont à l’honneur dans ses textes aux refrains totalement binaires. Au détour d’un titre, Pierres brûlantes, se dévoile pourtant un horizon plus subtil et littéraire, qu’on aimerait voir contaminer leur prochaine livraison.
Si on ne doute pas de leur efficacité scénique, Asyl paraît un peu à l’étroit sur cette galette à l’énergie basique, qui peine à élargir son registre. L’invitation au pogo, même imparable, ne destinera pas à elle seule ce Petits cauchemars entre amis à passer l’épreuve du temps. Car demeure une attente, celle d’un réel univers, personnel et envoûtant, comme sait si bien en distiller le fascinant Romain Humeau. Asyl reste pourtant un groupe qui, par son intégrité et sa générosité, donne envie de croire en son potentiel.

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