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Critique d'album

Clutch


Psychic Warfare


(02/10/2015 - Weathermaker Music - Stoner Rock - Genre : Rock)
Produit par Machine, Clutch

1- The Affidavit / 2- X-Ray Visions / 3- Firebirds ! / 4- A Quick Death In Texas / 5- Sucker For The Witch / 6- Your Love Is Incarceration / 7- Doom Saloon / Our Lady Of Electric Night / 8- Noble Savage / 9- Behold The Colossus / 10- Decapitation Blues / 11- Son Of Virginia
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Entre stoner testostéroné et blues-rock intimiste, une belle réussite. "
Fanny, le 26/10/2015
( mots)

Le quatuor originaire du Maryland s'apprête à fêter ses 25 ans de carrière et quoi de mieux pour ce faire qu'un nouvel opus ?


Débarrassé de la pression des labels depuis 2008, le groupe a une fois de plus mis son bébé entre les mains du producteur Machine, qui était également en charge d'Earth Rocker et de l'excellent Blast Tyrant. Résultat ?


Après une brève intro sous forme de déposition mystérieuse, le ton est donné avec "X-ray visions", où l'on retrouve tous les marqueurs de Clutch : force brute, riff accrocheur, toujours ces solos de blues-rock ; le quatuor est décidément un groupe de live, ce qui se ressent y compris dans la construction des morceaux. Et c'est toujours avec beaucoup d'humour que Fallon se repaît des théories conspiratrices, des adeptes des horoscopes, et des républicains ; le morceau s'achève avec une présentation des membres du groupe à travers leurs signes astrologiques. Dans le même registre de transformation du trivial en sublime, on peut également citer "Decapitation Blues" . Suite à un problème dorsal, Neil dut se faire remplacer des disques vertébraux, ce qui le contraint à éviter de headbanger à tout-va. Le titre vient du fait qu'en entendant le riff de "Decapitation Blues", le frontman ne put s'empêcher de dodeliner de la tête, et recouvre plus largement le thème de la difficulté à rompre avec ses habitudes. Ou comment transformer une anecdote douloureuse en une décharge électrique de bon stoner. La bande du Maryland a toujours l'énergie de la jeunesse en elle, et le fait savoir à travers "Noble Savage" ou 2 minutes 50 survitaminées durant lesquelles Neil Fallon tend son majeur à l'ensemble des bien-pensants considérant que le métier de musicien n'en est pas un, pendant que Tim Sult délivre des solos à réveiller les morts. "Unapologetic lifer for Rock and Roll !"


Mais Psychic Warfare ne se cantonne pas à ce registre, dont le groupe a déjà démontré la maîtrise. Enfermée dans le studio de Machine à Dripping Spring, Texas, la bande a su s'inspirer du cadre pour pondre quelques pépites de southern blues imagé. "A quick death in Vegas", très inspirée ZZ Top, est la dernière chanson écrite de l'album, et découle de l'expérience Airbnb de Neil Fallon, qui s'est retrouvé dans une bicoque rustique en pierre au milieu de nulle part ; avec ses lignes de guitare très funk-rock, ce titre laisse entrevoir la palette artistique des quatre compères. "Doom Saloon/ Our lady of electric light" est quant à lui tout en retenue et en simplicité, et s'inscrit pourtant parmi les pépites de cet opus. "Son of Virginia", qui clôture l'album, aurait pu faire partie de la bande son d'une autre série sur les fils de (Sons of Anarchy, pour ne pas la nommer), avec ses riffs lancinants et son texte enragé.


Avec "Psychic Warfare", Neil Fallon prouve une fois de plus qu'il est un conteur, et déroule son imagerie de l’Amérique historique, des saloons enfumés, des âmes esseulées, le tout en nous décrivant un monde peuplé de cyclopes ("Behold the Colossus"), et de mules à trois pattes ("Decapitation blues"). Hypnotisant.


 

Avis de première écoute
Note de 3.5/5
Clutch part en guerre à grands coups de riffs ravageurs et de refrains endiablés. L'éclaireur "X-Ray Visions" avait déjà assené un coup quasi-fatal. Le temps de l'affrontement venu, pas de répit, l'assaut se mue en véritable siège, catapultant les excellents "A Quick Death in Texas ", "Doom Saloon" et "Noble Savage" au milieu des auditeurs désorientés, battant en retraite sous les coups d'une caisse claire incendiaire. Une belle victoire mais pas une révolution pour autant.
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