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Critique d'album

Darkel


Darkel


(01/09/2006 - Source - Electro-pop - Genre : Autres)
Produit par

1- Be My Friend / 2- At The End Of The Sky / 3- TV Destroy / 4- Some Men / 5- My Own Sun / 6- Pearl / 7- Earth / 8- Beautiful Woman / 9- How Brave You Are / 10- Bathroom Spirit
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Premier album plutôt réussi de la moitié du décidemment très prolifique Air."
Bylli, le 18/11/2006
( mots)

Lorsque la moitié de l'excellent duo Air (c'est-à-dire un membre, en l’occurrence Jean-Benoît Dunkel) se lance en solo, elle devient Darkel. Voila pour la petite histoire. Et c’est tout ? … pas tout à fait mais presque… Comme dans la plupart des cas analogues, c’est suffisamment ressemblant pour que l'on pense au groupe original, et pas assez pour qu'on ne le regrette pas… tout du moins au cours des premiers instants.

On est même soulagé d'apprendre que l'album est irrégulier lorsque l'on écoute son premier morceau, "Be My Friend", entrée en scène quelque peu maladroite. Puis les ingrédients Air prennent le dessus, et le disque s'élève. Dans ce subtil mélange de pop-rock et d'électro, une douce voix féminine et des accords simples prennent de la constance. On appréciera à ce titre le doucereux "At The End Of The Sky", petite ballade pop inoffensive et bien agréable au demeurant.

Un brin d'audace pointe son nez avec le stroboscope "TV Destroy", qui peut donner la curieuse impression d'un rail de cocaïne passant dans la narine. Deux lignes de texte répétées à l’infini et un compulsif gémissement féminin en guise de percussion d'appuis : le résultat est un brin crispant mais rassurant. Rassuré on l'est à l'écoute de "Some Men", superbe montée au ciel, et définitivement lorsque s'élance "My Own Sun". Enfin un titre qui touche pleinement son but. Une version "poppy" de "Kelly Wtch The Star" en quelque sorte, très "McCartneyenne". Rythme et mélodies entraînants, refrain simple mais qui parait formidable lorsque scandé de cette façon (I’m my own sun / I don’t need diamond rings / To earn my angel wings / You have my love to place / A smile upon my face…); rien de plus mais tout cela fonctionne très bien.

L'heure de la retombée fait alors signe, et "Pearl" fait l'effet du plus merveilleux des vols planés. Morceau d'une grâce et d'une délicatesse cristallines, ces superbes cinq notes de piano rappellent le traumatisme "Ocean" du Velvet Underground.

"Earth" et sa diaboliquement funky ligne de basse viennent quelque peu gâter cet éphémère moment de beauté, d'autant plus qu'on ne trouve pas à la piste, qui n'est pas non plus abominable (ni particulièrement joliment enlevée), de place réelle dans cet album, jusqu'ici plutôt cohérent.

Au contraire, la trame reprend son cours au coeur de deux titres de fermeture des plus réjouissants. "Beautiful Woman" et "Bathroom Spirit" paraissent les pièces ultimes d'un puzzle qui n'était pas des plus simples à assembler. Il serait ridicule de dire que le spectre de Air plane sur cette réalisation tant l’euphémisme parait gros, mais après tout, quoi de plus normal ? Certes on n'atteint pas les sommets stellaires d’un "Moon Safari", mais l'essai façon Darkel vaut très certainement un petit détour.

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