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Critique d'album

Alice Cooper


Road


(25/08/2023 - - - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- I'm Alice / 2- Welcome To The Show / 3- All Over the World / 4- Dead Don't Dance / 5- Go Away / 6- White Line Frankenstein / 7- Big Boots / 8- Rules of the Road / 9- The Big Goodbye / 10- Road Rats Forever / 11- Baby Please Don't Go / 12- 100 More Miles / 13- Magic Bus
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Auto-célébration"
François, le 03/09/2023
( mots)

Après l’hommage rendu à sa ville sur Detroit Strories, Vincent Furnier s’est décidé à chanter la gloire de son avatar, Alice Cooper, et de ses multiples transformations. Depuis que le groupe est devenu son projet solo, la composition de ses effectifs a été très changeante, à l’image de la diversité des sentiers esthétiques que le musicien a empruntée. Néanmoins, le serpent a trouvé une mue durable avec laquelle il a pu circuler à travers le monde et multiplier les tournées, preuve d’une énergie assez incroyable au regard de l’âge et du passé du père du shockrock. Road, vingt-neuvième album au compteur, est d’abord une mise en musique de cette modalité de la vie de rock star qui est d’être un éternel nomade. Il sert aussi à faire entrer dans l’histoire d’Alice Cooper les membres du groupe qui l’accompagnent dans ses aventures, en leur permettant d’avoir leur nom sur un album du côté des interprètes et des compositeurs (on notera le même projet derrière la résurrection de Jethro Tull par Ian Anderson). On citera donc le batteur Glenn Sobel, le bassiste Chuck Garric, les guitaristes Ryan Roxie, Tommy Henriksen et bien sûr Nita Strauss, avec laquelle il y avait eu l’an dernier un épisode court mais dramatique à propos de son départ, aussi rapide que le fut son retour.


Hommage à son avatar donc, avec "I’m Alice" d’abord, sorte de concentré de l’esthétique cooperienne jusque dans l’interprétation du chant, avec des traits musicaux qui semblent parfois citer sans le dire d’anciens titres et sur lequel on notera un pont spatial en chœur sûrement signé Ezrin (on retrouve ce genre de gimmick sur les derniers Deep Purple). Sans dresser de lien avec un quelconque cauchemar, "Welcome to the Show" reprend également cette identité stylistique canonique issue de la période "groupe" des 1970’s. Sur "Dead Don’t Dance" apparaît la référence aux morts qui parcourt son œuvre, ici mise en scène dans une direction un peu garage avec un bon solo, et "White Line Frankenstein" semble être un écho 1980’s à "Feed my Frankenstein" joué en compagnie de Tom Morello.


L’autre thème de l’album est celui de la route, utilisé non sans facilité pour symboliser des tournées, et l’image du mouvement est omniprésente dans les titres, dessinée par une ambiance rock’n’roll à l’ancienne ("Go Away") voire un peu kitsch ("All Over the World"), dans une esthétique purement cooperienne (le plaisant "Road Rats Forever") quitte à regagner le cabaret horrifique ("100 More Miles"). La très belle reprise de "Magic Bus" des Who, version électrifiée du tube de 1967, semble aussi s’inscrire dans cette thématique.


À l’image de sa carrière, l’opus est très varié, allant du franchement Heavy "The Big Goodbye", doté d’un solo virtuose à la Accept, à "Baby Please Don’t Go" qui est un slow (le seul de l’album) légèrement mièvre tel que Cooper pouvait en proposer au tournant des 1990’s, avec une touche stonienne (similaire à "Wild Horses"). De son côté, "Rules of the Road" (coécrit avec Kramer des MC5) est un blues-rock qui imite "La Grange" et use de l’humour façon Blues Brothers sur la partie narrée, tandis qu’on ne citera le moyen "Big Boots" que pour signaler un jeu de mots douteux.  


S’il n’est ni jeune ni large d’épaule, Alice Cooper est à toujours sur a route et semble jouir d’une éternelle jouvence. Road est un peu plus convaincant que Detroit Stories qui était déjà un album appréciable, même s’il n’apporte rien de fondamentalement nouveau à la légende contrairement à Paranormal en 2017. Les amateurs devraient apprécier.


À écouter : "I’m Alice", "Welcome to the Show", "Magic Bus", "The Big Goodbye"

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