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Critique d'album

Micky Green


Honky Tonk


(18/01/2010 - Polydor - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- T.L. / 2- No Line / 3- Whatever / 4- The Game / 5- Remember / 6- Aim Low / 7- Scaredy Cat / 8- My Mind / 9- Ready Already / 10- R'n'B / 11- Heavy / 12- Pull It / 13- Homesick
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"La belle Micky Green est de retour pour le plus grand bonheur de nos oreilles."
Pierre, le 30/01/2010
( mots)

En 2007, Micky Green avait surpris son monde en prouvant qu’une ex-mannequin pouvait sortir un album de pop sans fioritures. En effet, son White T-shirt, riche en mélodies épurées et entêtantes, avait accompli la lourde tâche d’égayer  nos après-midi pluvieuses. Deux ans et demi plus tard, l’Australienne revient distiller sa fraîcheur. Et si la pochette est toujours aussi kitsch, la demoiselle a quelque peu amendé sa formule. Mettant en avant un joli timbre de voix, un brin éraillé, son premier album avait choisi la carte de la sincérité : mélodies construites a capella, minimalisme des arrangements. Pour autant, une voix ne suffit pas et c’est par la qualité de ses compositions qu’elle avait réussi à se tailler une solide réputation.

A la manière d’une Camille, Micky Green place le chant au centre de son travail. Il construit la mélodie, apporte de la densité au morceau, introduisant ici et là des chœurs toujours à points. Son timbre particulier, sensuel et nonchalant, s’insinue rapidement dans la mémoire de l’auditeur pour bientôt y redéfinir les contours de l’érotisme. Néanmoins, dès "T.L." et sa ritournelle au piano, la demoiselle trace une ligne de démarcation entre Honky Tonk et son prédécesseur : plus fouillé, plus varié, le petit nouveau innove par l’apparition d’arrangements riches et bien sentis. Invitant des cuivres, des claviers 80’s et une basse ronde sur la majorité des titres, Micky étend sa palette musicale. Si bien qu’on ne peut résister longtemps aux charmes de "Whatever", "My Mind" ou "Scaredy Cat".

Insufflant au tout une âme pop diabolique, tantôt sautillante ("R’n’B"), tantôt mélancolique ("Homesick") Micky Green impose la classe à l’australienne. Un album un brin naïf, qui se déguste à la manière des petits plaisirs inavoués, mais qui frappe toujours par sa grande justesse (le refrain de "Remember" notamment). Avec Honky Tonk, la belle Micky Green élargit son univers artistique en puisant dans la pop et dans la soul pour construire son identité. Aidée par un songwriting efficace et une naïveté qui la caractérise, elle confirme et signe, se plaçant dans la case des artistes à suivre. Idéal pour un réveil en douceur les jours de grasses matinées.

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