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Critique d'album

Nosfell


Pomaïe Klokochazia balek


(06/11/2004 - - World Music - Genre : Autres)
Produit par

1- Children of Windaklo / 2- Shaünipul / 3- Gouz Mandamaz / 4- Sladinji the grinning tree / 5- Slakaz Blehezim / 6- Blewkhz gowz / 7- Your servant to the ground / 8- Smoke / 9- Mindala Jinka / 10- Ather / 11- Jaün sev' ¨zul / 12- Vatilan / 13- The wise left hand
Note de 4/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Vous n'avez pas tout entendu !"
Lilian, le 02/01/2005
( mots)

Comme beaucoup, j'ai découvert Nosfell en première partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers dans un Parc des Princes bondé, le 15 juin dernier. Le souvenir laissé par cette découverte, par ce jeu de scène unique et cette musique étrange, ne s'est jamais estompé, rendant l'attente de la sortie de ce tout premier album presque insoutenable. Quand enfin le fameux objet est arrivé, servi dans un magnifique coffret Digipack en trois volets. La magie est au rendez-vous ...

Tout d'abord il faut re-situer le personnage. S'il danse bizarrement, prononce des mots que le commun des humains ne comprend pas, c'est que Labyala Nosfell semble être l'étrange messager d'un pays encore totalement inconnu; Klokochazia. On y parle une mystérieuse langue appelée le Klokobetz, sorte de mélange de langue d'Afrique noire et de consonances occidentales, oubliant les prononciations de sons désagréables comme l'allemand en contient tant. Heureusement notre messager touche sa bille en anglais, ce qui rend les histoires qu'il nous conte un peu plus à notre portée.

Evidemment tout ça sort de l'esprit torturé du chanteur et c'est à se demander d'où lui viennent toutes ces inspirations. Car s'il n'est pas un conteur de génie, alors Nosfell est réellement un habitant de ce drôle de monde. D'ailleurs à en croire le livret ("All selections written by Labyala Nosfell, except Children of Windalko, Mindala Jinka & Vatilan ? contain traditional melodies from Klokochazia"), lui veut vraiment nous faire penser qu'il vient de là bas.

Côté contenu, c'est encore plus impressionnant. La musique de Nosfell, bien qu'elle ré-emprunte quelques bases de Folk, de Rock ou encore de Blues, donne vraiment un sentiment de "jamais vu". Son talent de guitariste est indiscutable mais le plus déconcertant reste ses facultés vocales, lui permettant de passer des aiguës les plus extrêmes à des graves bien râpeux, et ce sans transition. Pour palier le manque de jeu de scène, où il s'exécute seul avec sa guitare, Nosfell semble avoir trouvé la solution en invitant Pierre Le Bourgeois et son violoncelle à rajouter de la profondeur à tout ça.

L'album s'ouvre sur "Children of Windalko", morceau tout en douceur et sans refrain, sorte de "Bienvenue", déjà d'une qualité énorme. Des percus faites à la bouche et des rythmes entraînants, voilà le souvenir immortel qu'il m'était resté de lui, et c'est ce qu'offre la quasi totalité de cet album. Comme sur "Shaünipul" où Nosfell nous dit sans cesse qu'il "travaille pour les animaux". S'il fallait tester un titre de Nosfell en radio, je pense qu'il faudrait choisir l'excellent "Sladinji the grinning tree". La présence du violoncelle y est des plus marquante et le chant donne l'impression d'avoir à faire à un duo en deux langues. Bref il résume parfaitement ce qu'est la musique de Nosfell. "Your servant to the ground", l'envoûtant "Mindala Jinka" ou encore "Jaün sev'" et ses percus à la bouche valent aussi largement leur pesant d'or. Même les interludes laissés ça et là par le chanteur ne laissent pas indifférent. "Slakaz blehezim" est un morceau tout en guitare sèche, alors la minute trente d' "Ather" sonne comme une douce berceuse.

Bref, s'il y avait un album à ne surtout pas rater en 2004, ce serait sûrement celui-là. Avec un style pour le moins novateur et parfaitement maîtrisé, Nosfell crée des ambiances uniques et se joue de nos sentiments. A chacun après d'imaginer à quoi ressemble le drôle d'univers dans lequel le jeune artiste évolue. A moins que celui-ci décide de lui-même de nous fournir plus d'informations. D'ici là, et si vous hésitez encore à acquérir ce petit chef d'oeuvre, tentez de le croiser sur une scène, vous ne serez pas déçu. Oh non !

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