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Critique d'album

General Elektriks


Parker Street


(24/10/2011 - Discograph - Electro/pop - Genre : Autres)
Produit par

1- The Spark / 2- Holding Down The Fort / 3- The Genius And The Gangster / 4- I'm Ready / 5- Summer Is Here / 6- Bow Before The Evening Light / 7- She Wore A Paper Dress / 8- Show Me Your Hands / 9- Hardship Is Over / 10- Pack Up Your Bags & Go / 11- Bad Day / 12- We Ride / 13- Quiet Entertainers
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Le génie des claviers vintage revient avec un disque plus jazzy et organique."
Geoffrey, le 01/12/2011
( mots)

Nous avions laissé General Elektriks avec un très bon second disque sous le bras (Good city for dreamers). Un disque d’électro-funk urbain, avec des sonorités un brin nostalgiques. Le précédent album (Cliquety Kliqk) nous avait d’ailleurs fait encore plus plaisir à écouter, mais la conclusion était la même : Hervé Salters est un génie des claviers, tel que le précède sa réputation, forgée sur un œil neuf posé sur des synthés vintage. Alors à la sortie de Parker Street, qu’est-il advenu de celui qui remporte des galons à chaque sortie de disque, se hissant irrésistiblement parmi les artistes qui comptent ? Encore du bon. 
 
Et avec un premier titre ("The spark"), qui envoie très rapidement un groove funky acide et efficace, Parker Street s’ouvre sur la promesse d’un disque festif. Et c’est tant mieux, car nous nous étions largement délectés du dynamique précédent album. Mais cette promesse ne sera pas tenue, puisque la place est faite dans ce nouvel album à un travail des mélodies feutrées, tendance jazzy ("I’m ready", "Bow before the evening light", "She wore a paper dress" ou encore "Hardship is over"), qui prend le dessus sur l’efficacité des rythmiques funk. Ces titres plus rapides ("The sparks", "Summer is here"), moins nombreux, n’interviennent que ponctuellement pour retenir l’attention de l’auditeur, légèrement embrumée par les lenteurs presque inhabituelles pour ce ressort sur pattes d’Hervé Salters. 

Bien loin du béton des rues, Parker street représente donc davantage un disque de salon. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’on trouve un rapport entre le nom de l’album et cette rue de Berkeley, résidence du Frenchie en Californie. General Elektriks semble vouloir donc composer un disque plus personnel, une production domestique. C’est vrai que la musique de General Elektriks nous enveloppe de sa tonalité suave, instaurant une proximité intime avec l’auditeur. Un rendu accru par un enregistrement plus organique, avec de vrais instruments. Hormis les quelques adjonctions de violoncelle ou de cuivres déjà présentes sur l’album précédent, la nouveauté notoire est la participation du batteur Michael Urbano, tendant ainsi à estomper l’aspect immaculé de l’électronique.

Mais "estompé" ne signifie pas que Parker Street chamboule totalement l’œuvre de General Elektriks. Plutôt que de dénoter avec les productions précédentes, ce dernier disque vient prouver au public la capacité, primordiale pour un musicien, à savoir se renouveler, à séduire un auditorat de plus en plus large sans faire fuir les fans de la première heure. La continuité dans la cohérence pour General Elektriks, en somme, en prenant soin tout de même de laisser à chacun de ses albums sa propre personnalité.

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