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Critique d'album

Hyperclean


Hyperclean


(03/04/2006 - Microbe - Chanson rock cynique - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Hyperclean / 2- Pistolet / 3- Halo / 4- Prison / 5- Je danserai avec toi / 6- La ferme / 7- O ma chérie / 8- Les Cigarettes / 9- La fin de l'hiver / 10- Sortez dehors / 11- Je pars / 12- les Cygnes / 13- Lapin
Note de 2/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Sale et névrosé, hyperclean ébranle une nouvelle scène en voie de consensus..."
Nikko, le 22/05/2006
( mots)

Sa distribution, prévue confidentielle, ayant ébranlé nombre d’intellects l’année passée, le premier opus éponyme de Hyperclean s’est octroyé les faveurs d’une major (Warner music) fière de jeter à nouveau, plus fort pour mieux éclabousser, ce même pavé dans la mare. Frédéric Jean, auteur-compositeur-interprète qui ne redoute pas grand-chose, redonne son sens au dandysme, frelaté par trop de réceptacles inopportuns. Daho, Biolay, Delerm, Jérôme Attal, autant d’êtres surannés, littérateurs élégants, un brin provocateurs, que notre dandy en chef relègue au rang d’usurpateurs, à violents coups de génie cynique et intolérant. Un élitisme méchant, décalé ou pas, assumé en tout cas, qui fait de lui l’enfin digne successeur couillu d’une ombre aux oreilles décollées, qui plane sur ses influences musicales.
De Gainsbourg, Hyperclean conserve une variété d’orchestration (reggae-rock-bossa) noyée dans une chanson écorchée où la voix démange la mélodie au lieu de la caresser. De fantasmes surréalistes ("Hyperclean", "O ma chérie") en réquisitoires jouissifs ("Pistolet", "Les cigarettes"), se tisse une toile aux thématiques rugueuses qui reste indéniablement douce au toucher, forte de ses évidences musicales. Un concentré d’anarchie, qui cingle méchamment une nouvelle vague francophone polissée par sa récupération chaud-bises. Un oursin médiatique qui n’accompagnerait pas Didier Wampas aux Victoires de la musique pour surjouer avec lui sa révolution artificielle, mais seulement pour gifler Nagui au passage, volontiers et sans raison, juste pour le plaisir.

Sale, cruel et névrosé au possible, Hyperclean s’est choisi un nom ironique, miroir sans tain dans lequel se scrute une société qui aime s’aimer, et qu’il scrute en retour, sans concession, depuis son repaire de traître.

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