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Critique d'album

Medicine Ball Caravan


Crossing The Seas... Spreading The Sins


(22/04/2008 - Longfellow Deeds / Differ-ant - Southern/Hard Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- We Have Come For Your Daughters (Intro) / 2- Tattoed Heart / 3- Crack A Smile / 4- Call Of The Wild / 5- Only 4 U / 6- Good Times/Bad Times / 7- New Girl In Town / 8- Rattlesnake Bite / 9- Put The Record On / 10- We Have Come For Your Daughters (Outro)
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le combo de Southern rock in your face qui manquait tant à la France est arrivé "
Maxime, le 03/05/2008
( mots)

Quels récifs pourront bien stopper la course du puissant vaisseau ornant la pochette du premier album de ce quatuor parisien ? Dans la soute, on y trouve deux galériens musculeux : Miriam (basse) et Jay (batterie), section rythmique capable de remonter les vagues les plus déchaînées. Sur la proue, Rod nargue les vents mauvais de ses guitares coriaces. Posté à la barre, Matt, vieille crapule ayant joué les pionniers dans l’aventure du stoner à la française avec Low Vibes il y a près de 10 ans, se charge d’emmener tout ce beau monde. Les voiles gonflées par une batterie de titres sanguinaires, l’équipage met le cap vers les seventies, celles du hard rock à l’aise dans ses Marshall (AC/DC, Alice Cooper, Mountain) et du Southern Rock le plus trapu.

Assumant plus que jamais ses références avec son nom tiré d’un rockumentaire de François Reichenbach datant en 1971, Medicine Ball Caravan prévient d’entrée de jeu sur la piste introductive : "We are ready to rock ! Are you ready to roll ?" Ceux qui étaient rentrés ici par erreur détaleront du navire aussi sec pour laisser dans la cale les amateurs ravis dont les rouflaquettes risquent de friser dès l’envol de "Tattoed Heart", avec son formidable riff qui décolle avant de piquer le nez dans la fange. On jurerait entendre Jimmy Page ruant dans les brancards ! Avec un savant mélange de groove et de rugosité qui n’est pas sans rappeler le heavy blues des fines lames bourrues de l’écurie Small Stone (Five Horse Johnson, The Brought Law, Puny Human), le combo trousse d’imparables manifestes : le rugissant "Call Of The Wild" (remarquable cover de Circus Power), le boogisant "Good Times/Bad Times", le mid-tempo assassin "Rattlesnake Bite" ou encore l’électrisant "Only 4 U" au cuir tanné par un harmonica débridé. En une petite demi-heure qui passe à la vitesse d’un riff de Johnny Ramone, Medicine Ball Caravan repeint la morosité ambiante à coup de guitares musquées et de vocaux éraillés que l’on écoute d’un hochement de nuque approbateur. Et rappelle que le son d’une Gibson branchée sur un ampli Orange a comme un goût de sauvage et d’éternel. Ce qui était vrai en 1973 l’est tout autant en 2008. Nous avons régulièrement besoin que des croisés du binaire nous le redisent avec autant de persuasion.

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