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Critique d'album

Status Quo


Quo


(03/05/1974 - Vertigo - - Genre : Rock)
Produit par Status Quo

1- Don't Think It Matters / 2- Lonely Man / 3- Break The Rules / 4- Drifting Away / 5- Backwater / 6- Just Take Me / 7- Fine Fine Fine / 8- Slow Train
Note de 5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Sature Quo"
François, le 20/04/2024
( mots)

Depuis Piledriver, Status Quo est au sommet de la gloire et surtout, au pic de son inspiration. Groupe phare de la scène anglaise des 70’s, le combo multiplie les albums imparables et les succès incontestables : à Hello! en 1973, succède ainsi Quo en 1974, appelé à accroître l’aura de la formation alors triomphante et conquérante.


La postérité a été sévère avec Status Quo, surtout auprès du grand public ou des jeunes générations qui ont une vision caricaturale de sa musique : de la même façon que Scorpions passe pour un groupe allemand adepte de ballades mièvres, Status Quo apparaît comme un combo de boogie-rock simpliste et répétitif, singeant avec ses guitares une charge de cavalerie, écho musical de la lointaine Guerre de Crimée. Et encore, c’est sans compter la popularité d’un titre un peu kitsch comme "In the Army Now". Cependant, si Scorpions est avant tout un groupe de hard-rock et de Heavy, il a bel et bien composé "Still Loving You" et "Wind of Change" : de même, il faut reconnaître que Status Quo est en effet un groupe de boogie-rock, comme en témoignaient "Roll Over Lay Down" ou "Caroline" sur Hello! et l’illustrent "Break the Rules" (un tube malgré tout un peu bluesy – harmonica oblige - et flegmatique), "Don’t Think It Matters" (plus lent et convenu), "Fine Fine Fine" (aux relents country, à la "Jambalaya") ou "Backwater" sur Quo.


Il n’y a pas de fumée sans feu.


Sauf que … Status Quo, ce n’est pas que cela.


Commençons par mentionner l’introduction très travaillée et les ponts de "Backwater" qui poursuit sa route avec fluidité sur "Just Take Me" grâce à des percussions redoutables, un deuxième titre énergique à l’image d’un "Gloria" sous amphétamines. Car en effet, l’album est globalement plus musclé et d’une orientation hard-rock plus affirmée que Quo, à tel point que le corrosif "Drifting Away" puisse être qualifié de proto-punk, voire de Motorhead-ien par son riff – il redevient plus classiquement rock’n’roll au moment du solo, on reste en 1974. Une locomotive saturée chauffe sur "Slow Train" alors qu’un dialogue est mené entre les guitares, au prix d’une composition tout à fait classique si ce n’est par sa longueur inattendue : ainsi, de multiples transitions s’agencent pour monter en puissance, dans un registre toujours blues-boogie-rock (voir hard-boogie lors du final), et culminent lors de la bataille militaro-celtiques en guitares-jumelles (à la manière d’un "Black Rose" de Thin Lizzy avant l’heure). Enfin, la ballade acoustique "Lonely Man" réussit à gagner en grandiloquence à mesure qu’elle s’électrise.  


Déjà impressionnante, l’ascension de Status Quo ne faiblit pas en 1974, bien au contraire : plus hard-rock que ses prédécesseurs, Quo continue d’asseoir l’esthétique du combo tout en la faisant intelligemment évoluer.  


À écouter : "Backwater", "Break the Rules", "Drifting Away", "Slow Train" 

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