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Critique d'album

Sugarloaf


Spaceship Earth


(00/02/1971 - Liberty - Rock psychédélique, blues rock - Genre : Rock)
Produit par Frank Slay

1- Spaceship Earth / 2- Hot Water / 3- Rusty Cloud / 4- I Don't Need You Baby / 5- Rollin' Hills / 6- Mother Nature's Wine / 7- Country Dawg / 8- Woman / 9- Music Box / 10- Tongue in Cheek
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un deuxième album qui possède quelques bons titres à ses extrémités. "
François, le 23/04/2020
( mots)

Sugarloaf, formation du Colorado, avait obtenu un succès avec son titre "Green-Eyed Lady", et avait proposé un premier album de bonne qualité, entre rock psychédélique, hard-blues-rock, et picorements dans des tentatives progressives. En 1971, le groupe se renforce d’un nouveau guitariste, Bob Yeazel, issu du groupe Beast. Son rôle est très important puisqu’il compose seul ou en partie la quasi-totalité de ce second album, Spaceship Earth


Le groupe avait témoigné son goût pour l’expérimentation et l’exploration des sentiers dessinés par le rock progressif naissant. "Spaceship Earth", premier titre de l’album, est une pièce instrumentale assez audacieuse comme ouverture : les jeux de claviers, une orientation bruitiste, puis une second partie beaucoup plus jazzy (on pense aux Allman Brothers). Mais ne nous trompons pas, Sugarloaf ne dépasse pas ces quelques inclinaisons : « I Don’t Need You Baby » possède bien quelques claviers aventureux mais demeure un blues convenu, de même que "Rollin’ Hills", relativement convenu. On retrouve éventuellement cette esthétique progressive sur "Mother Nature’s Wine", mais c’est fondamentalement une variation sur "Green-Eyed Lady". Un beau titre, malheureusement trop décalqué sur son prédécesseur, qui, en outre, le surpasse. 


Spaceship Earth souffre surtout d’un ventre mou au milieu de sa progression, avec des titres jamais ratés mais souvent peu imaginatifs et gâchés, mais c’est une histoire de goût, par un chant choral dans le style des Beatles. En 1972, c’est déjà has-been … Alors cinquante ans plus tard …


Mais par moment, l’inspiration est toujours au rendez-vous, "Hot Water" est là pour nous le confirmer. Ce titre hard-rock très accrocheur alterne entre des couplets dans une veine sudiste et un refrain à la Uriah Heep (chœurs et claviers), avec des passages instrumentaux très fins (claviers, final à la basse). Préfigurant The Black Crowes, il s’inscrit plus sûrement dans la veine de Free qui cartonne à l’époque. Et il y a le terrible "Tongue In Cheek", titre heavy au riff destructeur, mais surtout, avec un excellent chorus de claviers suivi par un nom moins excellent duel de guitare. Ce sont les deux morceaux essentiels de cet album. 


Le deuxième essai de Sugarloaf s’en tire donc avec un bilan mitigé : s’il propose de vraies perles à ses extrémités, il demeure dans un style assez convenu la plupart du temps. Il mérite une oreille curieuse, qui aura vite fait de séparer le bon grain, non pas de l’ivraie – soyons indulgent – du reste de la récolte, plus quelconque. 


 

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