↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Tara King Th.


Extravagant, Grotesque & Nonchalant


(15/11/2010 - Back to mono Records - Electro-pop psyché vintage - Genre : Autres)
Produit par

1- Psychotropic mood / 2- Extravagant, grotesque & nonchalant / 3- Astro girl / 4- Disparais-moi / 5- Fake girl / 6- Pretty mess / 7- Pretty mess II / 8- Freaky frenzy / 9- Hating your guts / 10- Ride my horse / 11- Talking too loud
Note de 4.5/5
Vous aussi, notez cet album ! (6 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 4.0/5 pour cet album
"Envoûtements lyriques sur fond de musique pop électro-seventies, rock et glamour"
Geoffrey, le 26/11/2010
( mots)

Mise à part peut-être les albums live intitulés Live ou les best-of intitulés Best-of, jamais un titre de disque n’a jamais aussi bien été porté que celui-ci. C’est peut-être un peu réducteur, mais l’ambiance générale de ce nouvel album de Tara King Th. se retrouve parfaitement dans ces trois mots désuets, ce triptyque que l’on imagine parfaitement sortis de la bouche de Tara King, l’héroïne de Chapeau melon et bottes de cuir qui a succédé à Emma Peel à la fin des années 60. Elle a d’ailleurs bien entendu prêté son nom au groupe rhônalpin. Mais au-delà du nom, c’est l’essence des années 70 qu’elle inspire à travers ce disque souvent extravagant, parfois grotesque et nonchalant. 

Ça n’est pourtant pas le cas des deux précédents albums, bien plus inspirés par la pénombre du trip-hop de Bristol, l’œuvre de Portishead en tête. Sur ce troisième disque, le trio délaisse le trip-hop froid et les inspirations new-wave du passé pour replonger un peu plus encore dans l’Histoire de la musique et parvenir aux origines de la pop, voire même à celles de la variété. La jeune Françoise Hardy n’aurait d’ailleurs peut-être pas renié certains des titres rappelant avec force ses efforts vintage. Mais à la place de notre yéyé nationale, c’est la voix de Béatrice qui s’affirme sur des titres aux accents seventies, où elle exprime son talent entre mélancolie, onirisme et érotisme, sur des pistes qui servirait de bande son idéale à des visions kaléidoscopiques, comme sur "Psychotropic mood" le bien-nommé ou encore sur "Disparais-moi". 

Car le psychédélisme, bien plus qu’en terme de mouvance, se retrouve traité à la manière d’un  fil rouge, hommage, vous l’aurez compris, à cette période aussi charnière qu’inventive d’un point de vue musical. On retiendra tout particulièrement dans ce style le single qui a donné son nom à l’album "Extravagant, Grotesque & Nonchalant", mais aussi le final "Talking too loud", dont les sonorités électroniques,  et la rythmique semble assumer un certain lien de parenté avec Air, et son "Sexy boy" qui l’a fait connaître. Et quand cet hommage n’est pas électro, il est électrique, et ce sont les guitares qui viennent appuyer un virage rock, négocié façon garage ("Fake girl", "Hating your guts"). 

Malgré ces inspirations du passé, on se retrouve avec un mélange détonnant, radicalement moderne et inventif, montrant une grande capacité de Tara King Th. à se remettre en question après deux disques dans lesquels sa personnalité n’était pas aussi exprimée que dans cette troisième production. Car à l’écoute de cet Extravagant, Grotesque & Nonchalant, on a vraiment le sentiment de fierté d’avoir trouvé un album original, à la fois frais et acidulé, à la limite de l’indispensable tant par l’enthousiasme qu’il dégage que par la satisfaction d’avoir enfin affaire à un groupe qui mérite d’aller aussi loin que certaines pointures d’une French-touch aujourd’hui réinventée.
 
 

Si vous aimez Extravagant, Grotesque & Nonchalant, vous aimerez ...
Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !