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Critique d'album

The Cast Of Cheers


Family


(11/06/2012 - School Boy Error - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Family / 2- Pocé Mit / 3- Human Elevator / 4- Animals / 5- Palace And Run / 6- Goose / 7- Go Getter / 8- Marso Sava / 9- Trucks At Night / 10- They Call It A Race
Note de /5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"L'immédiateté pour un groupe de l'été"
Mathilde, le 26/09/2012
( mots)

Déçu par le Beacon des Two Door Cinema Club, pas franchement convaincu par le dernier Bloc Party, en attente du prochain album de Foals (en 2013), pas vraiment au fait de la musique de I’m Takt ?… Il y a des fois comme ça où l'on stagne dans un marasme d’insatisfaction face aux éminentes formations de pop/électro rock catchy sensées dérider à tout moment n’importe quel Shar Pei, mais qui se sont montrées un peu faiblardes sur leur retour. C’est dans ces moments-là qu’on cherche un groupe "consolation", un album qui pourrait nous satisfaire, un peu de musique à se caler derrière la prémolaire histoire de se substanter en attendant un (plus gros) coup de cœur. Vient alors la découverte de The Cast Of Cheers, quartet de Dublin qui a sorti son deuxième album Family en juin dernier. Aux manettes, le producteur Luke Smith qui s’occupe des Foals et de We Have Band. La couleur est annoncée.


Des chansonnettes avec des guitares maliennes et des percussions afros, c’est la mode gentiment tribalo-sauvage du moment, et le premier titre "Family" n’échappe pas à la tendance. Le rythme est tonitruant, les guitares fofolles avec sûrement là-dessous une pédale double loop, à tempo très élevé. L’autre tube du même acabit éclatera quelques pistes plus tard avec "Animals", en mode polaroid en plein soleil à L.A. Il est certain que ces pétillantes mélodies se prêtent aisément aux délires estivaux régressifs et autres joyeux barbecues. Un rock à grands renforts de percussions, bien synthétisés sur "They Call It A Race" avec ses cloches et woodblocks à gogo (et peut être bien des agogos), un peu à la façon des belges de BRNS.


Mais la vitesse maximale n’est pas atteinte avant l’aseptisé "Pocé Mit", froid comme du Bloc Party mais dominé par des guitares résolument math rock en staccato, et supporté par une batterie en pleine crise myoclonique. A bout de fut, on entend cette dernière s’écrouler en fin de morceau, toutes baguettes et cymbales à terre. "Goose" lui fait écho, juste après "Palace and Run" qui en bonne 5ème piste fait office de parfait sas de décompression car l’album est tendu, voire fatiguant à la première écoute tant il est noyé de pétarades. Finalement  "Marso Sava" fait partie des titres les plus réussis et lorgne du côté d’un Vampire Weekend ébouriffé, mixé aux piaillements plaintifs de We Were Promised Jetpacks.


The Cast of Cheers sait faire patienter. Mieux que ces musiques d’attente téléphonique tantôt pénibles/tantôt honteusement enthousiasmantes, le combo irlandais pourrait même enchanter pour un moment. Meilleur que le dernier effort des Two Door Cinema Club dont il a assuré la première partie, voilà le, on en conviendra, parfait groupe de l’été 2012. Le quartet nous livre avec application une brochette de morceaux ensoleillés qui prendront peut être froid l’hiver arrivant -"Winter is coming" parait-il - mais d’ici là, on aurait tort de s’en priver.

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