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Critique d'album

The Darkness


Motorheart


(19/11/2021 - - Hard rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Welcome Tae Glasgae / 2- It's Love, Jim / 3- Motorheart / 4- The Power and the Glory of Love / 5- Jussy's Girl / 6- Sticky Situations / 7- Nobody Can See Me Cry / 8- Eastbound / 9- Speed of the Nite Time
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Neufs, inspirés, énergiques, The Darkness en grande forme"
François, le 03/12/2021
( mots)

Voilà presque vingt ans que Permission to Land (2003) avait atterri triomphalement dans les territoires du rock, l’album se vendant à la pelle alors que la crise du support physique était déjà en cours … Et voilà autant de temps que The Darkness est retombé en seconde catégorie, la faute à un manque d’inspiration scandé par une séparation – de courte durée, fort heureusement. Pourtant, le groupe a maintenu en vie sa discographie, avec un solide Easter Is Cancelled en 2019 : "Rock and Roll Deserves to Die" ou "Heart Explodes" avaient même des airs de tubes. 


Le rythme de deux ans par album – désormais assez commun pour les groupes les plus actifs – étant adopté, The Darkness décide de survolter la fin d’année 2021 avec un septième opus, Motorheart, prétexte à une nouvelle tournée en 2022. Si Easter Is Cancelled avait mis le paquet sur les titres popisant et les refrains accrocheurs, Motorheart préfère accentuer le côté Heavy du groupe, et cela dès le celtisant (rayon Dropkick Murphys) "Welcome to Glasgae" qui tourne au Metal à la RATM par moment. Court, efficace, surprenant, l’ouverture de ce nouvel opus laisse pantois et rebondit vite sur l’excellent et efficace "It’s Love, Jim" (fabuleux), un action-rock plein d’énergie, addictif à souhait. 


Après sept albums, The Darkness a bien façonné son identité et continue de l’affirmer sur cette nouvelle production. Teinté d’humour et d’amour, "Motorheart" est un très bon morceau typique du groupe, tandis que le refrain un peu guimauve de "Jussy’s Girl" rentre immédiatement dans la tête après avoir contrasté avec son riff saturé. Aussi sexy que crasseux avec sa guitare fuzzy sortie de chez les barbus du Texas, "You Don't Have To Be Crazy About Me But It Helps" évoque bien le groupe dans une perspective assagie. A l’inverse, l’excellent "Nobody Can See Me Cry" exécute une sorte de rock’n’roll surexcité qui répète tous les tics de composition de la formation. Et quand on aime … 


Inspiré par les grands noms du genre auxquels il donne une cure de jouvence à travers son style glam bien défini, le groupe continue de butiner tantôt chez ACDC ("The Power and the Glory of Love"), chez Queen ("Sticky Situation"), ou encore chez Thin Lizzy ("Eastbound"), voire même, beaucoup plus surprenant, chez un U2 bercé à la New-Wave avec "Speed of the Nite Time" - une nouveauté chez le groupe qui s’avère assez réussie. Même "So Long", l’unique véritable ballade de l’album, qui se trouve en bonus, expérimente un registre folk et mélancolique à souhait, avec beaucoup de savoir-faire. 


Innovant, sur-vitaminé, inspiré, The Darkness nous revient avec un monstre d’amour, de guitare électrique et de chant haut-perché. La formule est excellente, très bien réalisée, tout en se renouvelant dans ses explorations. Le tout se résume ainsi : "I Believe in a Thing Called Rock". 


A écouter : "It’s Love Jim", "Jussy’s Girl", "Nobody Can See Me Cry", "Speed of the Nite Time"

Commentaires
daniel, le 03/12/2021 à 20:04
The Darkness est probablement le groupe génial qui est passé le plus près de la consécration sans parvenir à y toucher. Question de millimètre(s). Mais l'histoire du rock revient rarement en arrière. Quand c'est plié, c'est plié. Snif.