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Compte-rendu de concert

Peter Von Poehl


Date : 02/04/2009
Salle : La Cigale (Paris)
Première partie : Fredo Viola
Margaux, le 30/04/2009
( mots)

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Tu rigoles Mamie ? Dans le cockpit de la petite voiture qui m'emmène, il fait une chaleur à faire fondre toute la neige de Suède d’un seul coup. Du soleil et un live de Peter von Poehl, Avril commence bien. Car le concert des Transmusicales 2006 m’avait laissé le souvenir vivace d’un moment hors du temps où le songwriter et son big band avaient donné toute leur signification aux chansons de l’excellent premier album. A l’heure de l’ouverture des portes, la file de spectateurs devant la porte est monstrueusement longue, et c’est dans une Cigale quasi-pleine (mais hélas assise) que Fredo Viola commence à jouer.

Avec son groupe, Fredo Viola offre une première partie parfaite. Il confie timidement que c’est la première fois qu’il a l’occasion de jouer dans une salle aussi grande. Les compositions riches et élégantes émerveillent, les introductions a capella ("Sad Song") charment et émeuvent la salle qui en redemande. Le set s’achève par la reprise de "Downtown"  devant un public sidéré qui l’acclame, même quand il revient ranger son Ibook pour laisser place à Von Poehl.

Le grand blond arrive devant un public conquis d’avance, commence seul avec une nouvelle chanson ("28 Paradise") avant d’être rejoint par ses musiciens. Le début du set, uniquement composé de chansons de May Day, a du mal à démarrer, et il faudra attendre la deuxième moitié du show où certaines chansons du premier album seront jouées, pour apprécier totalement la performance. L’évanouissement de la timidité sur ce deuxième album s’illustre aussi en concert. Peter von Poehl est heureux, il sautille, secoue frénétiquement son casque blond sur "Parliament", "Skeleton Key", Moonshoot Falls". Le fait que le public soit assis gêne, tout le monde fait des mouvements de ressort sur son siège, et frappe des mains comme un seul gosse ravi. Mais ce que le songwriter aime par-dessus, c'est lâcher des blagues déguisées en anecdotes et raconter la genèse de ses chansons en cherchant ses mots, comme celle de "Tooth Fairy", un hymne à sa dent douloureusement arrachée lors d’un passage aux urgences berlinoises. Le public est émerveillé par ces petits moments drôlement absurdes et cocasses.

Plusieurs rappels le font revenir notamment pour l’attendue "Story Of The Impossible", et pour deux duos avec Marie Modiano ("Silent As Gold", la reprise de Bob Dylan "I’ll Be Your Baby Tonight"). Et la salle finit inévitablement par se rallumer, laissant le spectateur encore tout ravi par la merveilleuse simplicité du spectacle. Car Peter von Poehl reste le champion du moment magique qu'on n'oublie pas. 

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