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Compte-rendu de concert

La Ruda


Date : 11/04/2004
Salle : File 7 (Magny le hongre)
Première partie : Vulgaires Machins
Lilian, le 14/04/2004
( mots)
C'est grisé par le fait d'avoir raté récemment un concert de Burning Heads à cause de mon indécrottable passion pour un club de foot, que je me rends ce soir au File 7, en espérant que la Ruda Salska saura me faire oublier cette déconvenue. Le public est présent bien avant l'heure et largement composé de jeunes, voir de très jeunes à priori tous d'accord sur la façon de s'habiller pour venir à un tel concert. L'habituel retard se fait plutôt court, et les lumières s'éteignent pour laisser place à la première partie. Ils sont quatre, deux guitares, une basse et une batterie et sont particulièrement déchaînés. Les Vulgaires Machins nous viennent tout droit du Québec et nous offrent un sont très punk au textes francophones révoltés et anarchiques, bien que l'on ne comprenne pas grand chose à cause du fort accent du chanteur et de la chanteuse. Il n'empêche qu'il aura fallu seulement deux chansons pour que les pogos commencent et pour que le public se rallie à la cause du jeune groupe. Les chansons sont courtes mais nombreuses, si bien que cela donne l'impression de durer aussi longtemps qu'un concert. "Vous garder votre énergie pour la Ruda j'espère ?" lâche le chanteur ? et oui ! Au bout de trois longs quarts d'heure, les Vulgaires machins laissent place au roadies de la Ruda sous les acclamations d'un public tout de même très impatient de voir son groupe fétiche. Un grand décors en bâche aux couleurs du dernier album (24 images/seconde) est installé en fond de scène et la première partie du groupe fait irruption et entame leur désormais célèbre morceaux d'introduction ("L'instinct du meilleur"), rapidement rejoint par le trio de cuivre : "voici le grand orchestre de la ? RUDA SAL-SKA !!!". Le public n'a pas besoin de plus pour se métamorphoser en gigantesque bordel mouvementé. Le groupe semble aussi en très grande forme et enchaînent les titres avec une pêche étonnante. Les chansons trop récentes et moins ska du dernier album ("Paris en Bouteille", "24 images/seconde", "Affaire de famille", ?) ne semblent pas encore faire l'unanimité d'un public qui préfère de loin les bon vieux tubes festifs de l'orchestre ("Barton Killer", "Profession détective", "Le gauche" ou encore "L'art de la joie"). Le prix de la chanson la plus efficace revient bien évidemment à "Unis" et son utopique désir de voir disparaître le racisme, ex æquo avec "Que le bon l'emporte" et son refrain repris en ch?ur par tout le monde à peine le concert commencé. Pierrot parle beaucoup avec son public alors que derrière lui le trio de souffleurs est dans une forme resplendissante. On verra même l'un d'eux venir s'ajouter au slam du public à deux reprises ! La Ruda quitte la scène dans le brouhaha avant de revenir pour un premier rappel tout aussi détonnant, et nous revient une dernière fois pour terminer sur l'incontournable "Trianon". La musique reprend doucement dans les enceintes alors que les lumières se rallument. Beaucoup reprennent leur souffle, et on se rend compte que tout le monde à participé à ce concert de manière plus ou moins modérée: peu de gens ne sont pas en sueur ! Si vous voulez passer une soirée un peu différente, agitée mais toujours dans un bon esprit, je n'est qu'un seul conseil pour vous: La Ruda Salska !
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