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Compte-rendu de concert

Cocoon


Date : 09/02/2011
Salle : L'Aéronef (Lille)
Première partie : Lou Lesage
Caroline BT, le 26/02/2011
( mots)
C’est pour Cocoon que l'Aéronef ce mardi 9 février a ouvert ses portes, nous permettant d’échapper au concept soporifique de la soirée annuelle des Victoires de la Musique, qui, nouveauté, se tenait pour moitié à Lille, et pour moitié à Paris. Le concert étant annoncé complet rapidement, c'est une chance de se retrouver au milieu de la salle pleine à craquer, près des fans de la première heure. Même si les sempiternelles phrases "Les nommés sont ..." et "Alors, je voudrais remercier ... ", ne parviendront pas jusqu'à nous ce soir là, l'épreuve de la première partie ne nous sera pas épargnée. Cette fois c'est la chanteuse Lou Lesage qui s'y colle avec son groupe. Accompagnée d'un trio classique (guitare, basse, batterie), Lou est une jeune chanteuse française, aux compositions anglophones correctes et sans grande prétention. Vêtue d'une veste blanche, cette jolie brune à frange, est assez statique sur scène. Malgré des morceaux rock classiques, Lou Lesage est dénuée de tout accent anglais, ce qui ne sert malheureusement pas son groupe. Sa voix n’est pas sans rappeler celle de l'actrice chanteuse Emmanuelle Seigner, époque Ultra Orange (les parents de Lou Lesage). Avec des refrains assez faciles à retenir ("Dirty looks", "Under my bed"), le set passe rapidement, ponctué par les applaudissements polis du public. Après neuf titres, Lou Lesage salue la foule et remercie Cocoon, avant d'annoncer un prochain concert à la Péniche de Lille.
 
Soutenu par la Coopérative de mai de Clermont-Ferrand depuis 2006, le délicat duo auvergnat Cocoon participe au concours CQFD en 2007. Mis en avant avec ce concours des Inrockuptibles, leur premier album My friends all died in a plane crash est vendu à 90 000 exemplaires la même année. Depuis 2009, le duo Morgane Imbeaud et Mark Daumail joue à guichets fermés. Avec des mélodies mélancoliques et légères, Cocoon s’inscrit dans le registre folk quelque part entre Angus et Julia Stone et The Do. Le spectacle s'ouvre sur une scène éclairée façon phare, des sons de ponts de bateau qui craquent, de clapotis et de ressac. Les spectateurs exultent déjà face à cette ambiance océanique, illustrant le thème de leur dernier album Where the ocean ends. Cocoon fait son entrée accompagné de deux violoncellistes et deux violonistes pour le premier morceau "Sushi". Morgan est assise au piano et Mark se tient près d'elle à la guitare. Entre eux une lampe à l'huile, et au dessus de la scène, des lampes sont suspendues."Bonsoir à tous, c'est le début de notre tournée à Lille, on est passés par La Cave, Le Splendid, le Grand Mix, et nous voilà à l'Aéronef" nous dit Mark. Il continue à communiquer, pensant faire plaisir aux lillois en parlant du Losc. Heureusement, les spectateurs lui feront vite comprendre qu'ils ne sont pas branchés foot. En terrain conquis, le public ne lui en tiendra pas rigueur et le concert sera un succès total. Le deuxième morceau "Owls" s'avère plus énergique en live. Elégant, Mark porte une chemise blanche et une cravate noire ; il s'avère être un véritable charmeur. C'est lui qui mène la danse, laissant la parole à Morgan le temps de plaisanteries pas très fines ( "J'ai le siège qui colle", "Franchement Lille, j'adore", "Maintenant du soleil dans votre cœur"). Il nous explique que ce troisième morceau ("Mother") a été écrit pour sa mère. Interprété à quatre, "Mother" est une composition guitare piano orchestrée par quelques violons. Le tube pop folk "On my way" remporte un franc succès et le public bat des mains en rythme. Attentifs, les spectateurs sont médusés par le charisme de Mark. On regrette seulement les passages humoristiques orchestrés par Morgan, qui gâcheront un peu le plaisir de l’écoute de ces mélodies douces et rêveuses. La suite avec "Baby seal" lui donne l’occasion de nous présenter les nouveaux membres du groupe pendant la tournée : Olivier (violoncelliste), Hélène (violoniste) et Julien. Le sixième titre "I will be gone", tiré du nouvel album, est introduit par des chants de baleine. Puis, Cocoon fait appel au public au morceau suivant "Hummingbird" en lui demandant de claquer des doigts en rythme. Le duo annonce par la suite qu’il a concocté une chorégraphie spéciale d’une seconde, pour la prochaine chanson. Après un long suspens et à la fin de celle-ci, Morgan et Mark lèvent les bras de concert et se félicitent de leur petit exploit, provoquant les rires du public. Chansons intimistes, folks song et ballades, vont se suivre dans un flot constant. Le public est bercé par les vagues des différents albums.
 
Après quinze chansons, Cocoon revient avec deux rappels. Mark, maladroit, insiste avec le foot "Allez Lens ! Euh … Boulogne ???", alors que le public donnerait tout pour entendre la suite. Heureusement, il enchaine avec leur reprise au ukulélé du titre "Hey ya" d’Outkast entendue sur leur album Back to panda moutains. Puis, c’est avec le délicat titre "Tell me" qu’on retrouve enfin les premières émotions ressenties avec Cocoon et où les deux voix mélodieuses de Mark et Morgan sont sublimées. Avec "In my boat", le groupe fait mine de mettre les voiles, mais très vite on comprend qu’ils ont posé l’ancre, revenant pour un second rappel, avec l’entrainant "Vultures" et le mélancolique "Cathedral".

Setlist Cocoon :

1 Sushi
2 Owls
3 Mother
4 On my way
5 Baby seal
6 Sea lion II (I will be gone)
7 Hummingbird
8 Comets ?
9 ?
10 Dee doo 
11 Oh my god
12 Cliffhanger
13 Dolphins
14 Empire State of mind (reprise de Jay-Z)
15 Chupee (Hello)

Rappel n°1
1 Hey you (reprise d'Outkast)
2 Tell me
3 In my boat

Rappel n°2

1 Vultures
2 Cathedral
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