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Critique d'album

Beast


Beast


(18/11/2008 - - Trip Rock ! - Genre : Rock)
Produit par

1- Devil / 2- Finger Prints / 3- Microcyte / 4- Interlude 1 / 5- Mr. Hurricane / 6- Out of Control / 7- Ashtray / 8- Dark Eyes / 9- City / 10- Arrow / 11- Interlude 2 / 12- Satan
Note de 5/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Beast entre par où vous avez le miel et ça bourdonne et vous pique sans retenue"
Marc, le 29/12/2009
( mots)

Avant d'être transposé sur scène, Beast, la révélation des dernières TransMusicales de Rennes, avait commis un opus éponyme sorti en novembre 2008. Il m'a donc fallu plus d'un an avant d'avoir eu vent de leur existence avec sa chanteuse, Betty Bonifassi (qui a notamment chanté sur la bande son du film Les Triplettes de Belleville) et son batteur multi-instrumentiste, Jean-Phi Goncalves. Bien que tous deux Français, ils vivent désormais au Québec et sont Montréalais d'adoption.

Pour venir jusqu'à Rennes leur union musicale s'est révélée au fil de l'année 2009 grâce à des prestations scéniques remarquées dans les provinces canadiennes. Avec le clip vrombissant d'abeilles de "Mr. Hurricane" le duo s'est aussi particulièrement distingué en obtenant une nomination aux Grammy Awards pour le meilleur clip de l'année aux côtés de Coldplay ou Depeche Mode. Autant dire qu'avec ou sans une récompense finale (réponse le 31 janvier 2010), leur exposition médiatique est d'ores et déjà extraordinaire !

Visiblement, cette bête de scène est désormais en marche et plus rien ne semble pouvoir l'arrêter. Au sortir du concert j'espérais donc avoir une confirmation des sensations ressenties en "live". A l'écoute de l'album l'attente a été pour le moins comblée. Beast entre par où vous avez le miel et ça bourdonne et vous pique sans retenue. Son électro-rock branché sur un trip-hop aux guitares agressives se tortille d'élans hip-hop et va même jusqu'à vous titiller avec des beats d'indus. Le tout est exhaussé par l'incroyable performance vocale de Betty Bonifassi. Sans limite de genre, elle rap et slam d'un flow menaçant mais elle peut tout aussi avoir l'air d'une diva soul ou se transformer en une Piaf moderne au sein de la même chanson. Chaque titre joue une gamme de son ampleur, elle y est renforcée par les puissants battements physiques et électroniques de son compère. Il n'y a là pas un morceau qui souffre de la comparaison et de similitude avec un autre. Le hip hop de "Devil", la voix à la Shirley Bassey accompagnant une mélodie digne d'une bande originale de James Bond sur "Finger Prints", le spoken-word façon Rage Against the Machine de "Microcyte", l'entraînant et buzzant "Mr. Hurricane", la cascade de guitare acoustique ponctuée de beats indus dans "Ashtray", le Trickyen "Dark Eyes" ou le chant soul panaché façon Beastie Boys de "Satan", recèlent tous une approche nouvelle de leur musique actuelle.

Accompagné d'un bassiste et d'un guitariste sur scène, Beast transcende également les styles pour mieux vous aiguillonner vers l'inattendu tout au long de cet album. Les ruptures de rythmes et les changements de voix vous y invitent. C'est dans les entrailles de la bête que résonneront vos plus fortes sensations. Et si vous osez entrer dans sa transe vous éprouverez fatalement un début de dépendance. N'hésitez pas, c'est une chance !

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