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Critique d'album

Emilie Simon


Emilie Simon


(06/02/2003 - Universal - Electro-pop - Genre : Autres)
Produit par

1- Désert / 2- Lise / 3- Secret / 4- Il Pleut / 5- I Wanna Be Your Dog / 6- To The Dancers In The Rain / 7- Dernier Lit / 8- Graines D'étoiles / 9- Flowers / 10- Vu D'ici / 11- Blue Light / 12- Chanson De Toile
Note de 4/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Un premier album à la pop enfantine, imagée et aérienne."
Geoffrey, le 01/04/2011
( mots)

"Au génie !" a-t-on crié. Tel fut l’accueil, souvenez-vous, de cette surprenante artiste aussi inventive que touchante. Elle venait de se glisser, menue qu’elle était, au top des artistes prometteur de l’Hexagone. Un accueil favorable à tel point qu’on l’a rapidement encensée comme étant la Björk française. Comprenez : une artiste qui pose sa voix sur de la musique électro. Mais quelle voix ! Car au contraire de son homologue islandaise, Emilie Simon susurre, marmonne de sa voix douce et angélique. Un timbre enfantin qui donne toute sa dimension à une musique pop triturée et imagée, propice aux trips aériens. Et c’est vrai qu’en s’approchant un peu plus de ce qu’on peut déjà qualifier qualitativement d’œuvre, on se rend facilement compte que le monde d’ Emilie Simon est beau, et qu’on souhaite s’y perdre. 

Les quelques personnes qui en sont ressorties devaient être les mêmes qui lui ont décerné sa Victoire de la Musique, avant de replonger dedans par assuétude. Car on s’attache à cet univers, où tout appelle à l’évasion par le rêve, tantôt aidé par un violon ou un violoncelle, tantôt par une harpe onirique. Parfois, la belle brune complète elle-même ses palettes sonores de bruitages en tous genres, allant du craquement d’allumettes sur "Il pleut" aux nombreux recours à la table d’effet pour un véritable travail d’orfèvre. Les compositions en sortent à la fois délicates et complexes. Même la reprise étonnante des Stooges et de leur "I Wanna Be Your Dog" se retrouve considérablement assagie, mais jamais ennuyante, et contribue au mythe de la femme-enfant largement évoqué dans l’ensemble de l’album.

Avec ces sept années de recul, on apprend encore à apprécier cet album aux mélodies et aux instrumentations imparables, au dépend des disques qui ont suivi. Car la carrière de la Montpelliéraine, au fur et à mesure des productions, a laissé de côté de trip-hop glacial et merveilleux au profit d’une pop plus simpliste, avec moins de personnalité. Autant de raisons pour nous faire retourner vers ce premier opus, par une froide matinée d’hiver…

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