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Critique d'album

Rammstein


Reise, Reise


(27/09/2004 - Universal - Neue Deutsche Härte - Genre : Hard / Métal)
Produit par Jacob Hellner, Rammstein

1- Reise, Reise / 2- Mein Teil / 3- Dalai Lama / 4- Keine Lust / 5- Los / 6- Amerika / 7- Moskau / 8- Morgenstern / 9- Stein um Stein / 10- Ohne Dich / 11- Amour
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le successeur de Mutter est-il à la hauteur des attentes des fans ?"
FalkoTonio, le 07/06/2007
( mots)

Rammstein est un groupe dont il est rare d'entendre "ouais j'aime bien mais à petite dose" ou "non c'est pas mon truc mais de temps en temps ça va"; généralement on adore ou on déteste. La plupart du temps les détracteurs du groupe haïssent Rammstein pour l'utilisation de la langue allemande, et sa sonorité souvent considérée comme peu poétique et rock n' roll, mais surtout pour leur mauvais goût provocateur (uniformes en latex noir et brassards rouges... hum...).
Mais Rammstein c'est avant tout un groupe intelligent, capable de mettre des bruits de bottes sur un morceau destiné à répondre à ceux qui les accusent d'être d'extrème droite sans jamais avoir écouté leurs paroles, une façon de dire "écoutez le fond avant de juger la forme". Après la très grosse impression laissée par l'album Mutter Till Lindemann et ses amis étaient donc attendus au tournant car Rammstein avait pris la bonne habitude de ne jamais décevoir ses fans.
Quand est-il donc de ce Reise, Reise ? Dès le début de la galette on est déjà rassuré sur un point : le chant prend toujours autant de liberté pour partir dans des envolées lyriques qui donnent de suite envie de créer une société secrète afin d'égorger des coqs noirs avec la voix de Lindemann en fond sonor. L'allemand et son côté gutural, quoi qu'on en dise, est une langue parfaitement adaptée à ce genre de montées puissantes capables de vous hérisser le poil.
Musicalement Rammstein garde ici sa marque de fabrique avec un son qui sent le cambouis, un son mécanique et binaire qui d'un seul coup prend des aspects harmoniques et wagneriens très musclés. C'est donc du pur son Rammstein qui nous est présenté ici : du rock indus tout droit venu des acieries d'Allemagne de l'est mâtiné de "Chevauchée des Walkyries".
L'album recelle quelques petites perles telle "Mein Teil" qui narre l'histoire de ce cannibale ayant mangé le sexe de son amant avant de s'attaquer au plat de résistance ("Mein Teil" signifiant "Ma queue"). On sera plutôt agréablement surpris de l'étonnant duo formé avec la chanteuse Viktoria Fersh sur le titre "Moskau". Les morceaux "Reise, Reise" et "Morgenstern" raviront les puristes du groupe. Mais Reise, Reise a aussi de gros défauts par rapport à ses prédécesseurs : des morceaux efficaces mais trop "simples" ("Amerika" étant le titre emblématique de cette quasi-popisation de certains titres de l'album). Ainsi la musique, sur trop de titres, a été épurée et on ne retrouve pas assez l'esprit cracra et torturé qui habitait l'ensemble des productions du groupe avant cela.
Un très bon album dans l'ensemble malgré cela, qui réjouira les amateurs du groupe autant qu'il peut les inquiéter : est-ce le début de la perte d'un certain état de grâce pour le panzer allemand ou juste un petit coup de mou passager annonciateur d'un énorme retour en force ? À voir...

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