
No-Man : l'autre groupe de Steven Wilson
- Introduction
- Biographie : 1ère partie
- Biographie : 2ième partie
Biographie : 1ère partie
Les origines

Bref, ni une ni deux, Steven se remet à la guitare en autodidacte dès l'âge de 11 ans. Très jeune, il commence à s'intéresser à tout ce qui touche aux instruments de musique et aux sonorités. Il acquiert très vite une véritable passion pour l'enregistrement, s'amusant à produire des sonorités diverses avec sa guitare et la frottant par le biais de différents objets, le tout dûment sauvegardé sur un enregistreur cassette multicanal, appareil offert par un père ingénieur électronicien et féru de technologie. La chambre de l'adolescent se transforme rapidement en véritable studio de production que Wilson nomme le No-Man's Land, et se charge progressivement en matériel d'enregistrement et en instruments électroniques en tous genres. Cet endroit est toujours en activité aujourd'hui, et Wilson y produit encore ses travaux.
Les débuts

Sous l'influence de Wilson, qui souhaite explorer le côté pop de ses penchants musicaux, No-Man passe d'un registre psychédélique-progressif à une tonalité pop-dance qui caractérise le style initial des deux premiers albums. Le premier, Loveblows And Lovecries : A Confession, paraît en 1993 après une longue phase parsemée de démos et d'EP en tous genres, période couronnée en 1992 par une tournée en première partie d'Ultravox. Le côté électro et remuant des titres qui se trouvent sur ce disque assure une certaine renommée au groupe. Mais très vite Bowness et Wilson émettent des réserves sur la tournure que prend le groupe et l'engouement qui se crée autour d'eux et qui est alors perçu comme une forme de contrainte. A choisir entre succès facile et musique plus atypique et expérimentale, les deux leaders décident d'emprunter la seconde voie. Moins d'un an plus tard sort donc Flowermouth, considéré par beaucoup comme le meilleur album de No-Man, beaucoup moins formaté, très varié et alternant titres orientés pop-électroniques, ambiances plus acoustiques, sonorités atmosphériques et trip-hop. Pour la première fois, le groupe s'adjoint de nombreux musiciens invités, parmi lesquels Robert Fripp (King Crimson) ou Lisa Gerrard (Dead Can Dance), une habitude qui sera répétée sur chaque réalisation future. Malgré le relatif succès de ce disque, le label de No-Man (One Little India) les lâche car craignant la tournure expérimentale que prend la musique du groupe. Comme un mal n'arrive jamais seul, Coleman quitte l'esquif et laisse Bowness et Wilson réduits à deux.