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Hellfest, Troisième Jour: Sous le sable de la Terrorizer Tent


"« Power booster I’m talking to God and more »… Si je devais calculer le nombre de tours effectués par les albums de Kyuss dans mon conduit auditif - numérique, laser et vinyle confondus - je me rendrais vite compte qu’à une époque lycéenne ce devait ressembler à la moitié de ma vie. Un plaisir autiste qui n’a eu de cesse de me fasciner, un éden qui m’a amené aux sphères les plus aériennes de la musique saturée. Une introduction aux éons de l’harmonie à travers leur Vallée Céleste. Et une certaine fierté d’être le seul paumé du bahut à avoir la conscience de toucher à la grâce. Depuis, les Desert Sons ne m’ont jamais quitté et je me délectais inlassablement de leur orgasmique osmose entre distorsion et psychédélisme, guettant patiemment la venue de chacun d’entre eux en territoire parisien pour ressentir ce qu’il reste de cette fièvre, espérant inlassablement un miracle, jusqu’à cette news délicate et discrète arrivée comme la première fleur de ce printemps tardif: Le Hellfest, dont la programmation m’avait toujours laissé de marbre, s’est mit en tête de pousser encore plus loin l'éclectisme et d’accueillir quatre des membres du combo légendaire de Palm Desert avec leur formation respective, dignes représentants de la facette psychédélique du mouvement. Quand on sait que celle du chanteur aux lames de rasoir John Garcia se compose actuellement de titres de Kyuss, forcément, le choc émotionnel est dur à encaisser. Et on parlait de miracles… "
Geoffroy, le 22/07/2010
« Power booster I’m talking to God and more »… Si je devais calculer le nombre de tours effectués par les albums de Kyuss dans mon conduit auditif - numérique, laser et vinyle confondus - je me rendrais vite compte qu’à une époque lycéenne ce devait ressembler à la moitié de ma vie. Un plaisir autiste qui n’a eu de cesse de me fasciner, un éden qui m’a amené aux sphères les plus aériennes de la musique saturée. Une introduction aux éons de l’harmonie à travers leur Vallée Céleste. Et une certaine fierté d’être le seul paumé du bahut à avoir la conscience de toucher à la grâce. Depuis, les Desert Sons ne m’ont jamais quitté et je me délectais inlassablement de leur orgasmique osmose entre distorsion et psychédélisme, guettant patiemment la venue de chacun d’entre eux en territoire parisien pour ressentir ce qu’il reste de cette fièvre, espérant inlassablement un miracle, jusqu’à cette news délicate et discrète arrivée comme la première fleur de ce printemps tardif: Le Hellfest, dont la programmation m’avait toujours laissé de marbre, s’est mit en tête de pousser encore plus loin l'éclectisme et d’accueillir quatre des membres du combo légendaire de Palm Desert avec leur formation respective, dignes représentants de la facette psychédélique du mouvement. Quand on sait que celle du chanteur aux lames de rasoir John Garcia se compose actuellement de titres de Kyuss, forcément, le choc émotionnel est dur à encaisser. Et on parlait de miracles…
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