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Le Top 10 des Vacances : #58 The Cure


Maxime L, le 27/10/2022

Dans l'esprit de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de la Toussaint poursuivent l’élaboration de ses Top 10. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, on s’attaque à la légende Robert Smith, et dont le Top tentera une fois n’est pas coutume d’éviter les sempiternelles redites dès lors qu’il s’agit d’évoquer The Cure.

 

 

10- Friday I’m In Love, Wish - 1992. Issue d’un album dont on fête les 30 ans cette année, “Friday I’m in Love” est l’archétype de la parfaite pop-song, légère sans être naïve, et qui prouve si besoin en était, la crédibilité de Robert Smith en amoureux transi romantique, main dans la main avec Mary Poole, son épouse depuis presque 40 ans.

 

09- Burn, Bande Originale de The Crow - 1994. Et oui, un des meilleurs titres de The Cure n’est sur aucun album officiel du groupe (”Charlotte Sometimes”, au pied du classement, bénéficie du même privilège. S’il est difficilement dissociable du film, ce morceau est un petit bijou de rock gothique et sombre, réhaussé par la production du morceau qui retranscrit parfaitement l’ambiance du film.

 

08- Just Like Heaven, Kiss Me Kiss Me Kiss Me - 1987. Premier tube américain du groupe, on ne vous fait pas les présentations, mais JLH, au delà d’être une des pièces fortes de la pop des années 80, est représentatif de ce que j’aime chez le groupe, à savoir la propension à laisser entrer chaque instrument tour à tour, et où le moindre apport est dosé subtilement, comme l’explique brillammant Rick Beato dans sa vidéo sur le sujet.

 

07- All Cats Are Grey, Faith - 1981. On est bien loin ici des Lovecats sautillants de Japanese Whispers. En plein coeur de Faith, le groupe nous propose une sorte de préquel à Disintegration, avec une chanson grise, gorgée de pluie fine et de spleen, et où le chant plaintif et monacal de Smith ne débarque qu’au bout de deux minutes. Un titre qui serait inspiré par “Gormenghast”, oeuvre de l’auteur anglais de Mervyn Peake, et où un groupe de chats hante un mystérieux chateau byzantin.

 

06- A Forest, Seventeen Seconds - 1980. Même en voulant être iconoclaste, écarter The Forest de n’importe quelle compilation est passible de la Cour Internationale tant ce morceau fût fondateur pour le groupe de Crawley, en étant leur premier hit et capable de réconcilier punks, fans d’électro, mordus de new-wave ou auditeurs lambda élevés à RTL2.

 

05- Disintegration, Disintegration - 1989. Un morceau qui commence presque par le refrain, qui n’a quasiment pas d’introduction et qui pourtant dépasse les 8 minutes. Une chanson représentative de la complexité et de la beauté du disque. Disintegration (l’album) était un suicide commercial (aux yeux de la maison de disques de l’époque). Robert Smith en vendra 4 millions. Visionnaire.

 

04- A Night Like This, The Head On The Door - 1985. The Head On The Door, l’album par lequel le grand public, français notamment, va plonger dans la Cure Mania, à grands renforts de lourdes rotations sur nos ondes de “Close to Me” ou “In Between Days”. Ce serait pourtant oublier la puissance du disque quant à ces chansons souvent réléguées au rang de faire valoir. Ça aurait pu être Kyoto Song et ses accents japanisants, ou The Blood et son ambiance flamenco, ce sera aujourd’hui “A Night Like This”, ballade mid-tempo crépusculaire absolument géniale et qui trouve même le luxe d’intégrer un solo de saxophone tout sauf ringard. Pas un mince exploit dans les eighties.

 

03- A Strange Day, Pornography - 1982. Morceau qu’on peut presque considérer comme le plus “enjoué” de Pornography (de façon très relative), et qui doit sa place ici à ses délicieuses lignes de guitares tressées entre les couplets, à la lisière du gothique et de la musique celtique, le tout sous la batterie minimaliste et cadavérique de Lol Tolhurst.

 

02- Lovesong, Disintegration - 1989. Il était très tentant là encore de citer 3-4 titres de Disintegration tant ce disque, autour duquel j’ai longtemps tourné, fût une sorte de révélation quand enfin, je “compris” là où Smith et ses sbires voulaient m’emmener. L’exploit de “Lovesong” c’est de n’être qu’une “simple” bluette romantique au sein d’une oeuvre dense et monolithique et de parvenir à ne pas dénaturer l’ensemble. Et puis comment ne pas avoir le coeur serré à l’écoute de cette ligne d’orgue qui borde toute la chanson ?

 

01- Siamese Twins, Pornography - 1982. Siamese Twins, oeuvre poisseuse, à l’image de Pornography, se démarque par sa rythmique martiale et étouffante, dénuée de cymbales, d’espoir, et de foi en la nature humaine. Un cri cru et glaçant et dont on ne parvient pourtant pas à se lasser.

 

 

Retrouvez la playlist sur les diverses plateformes de streaming en copiant-collant ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=cv7cjesfll8u

En savoir plus sur The Cure,

Commentaires
kukuro, le 27/10/2022 à 20:59
Oula... c'est bien la première fois sur ce site que je trouve le top complètement à côté de la plaque sur un groupe. C'est majoritairement subjectif mais là ça prouve qu'un groupe d'envergure comme The Cure peut être vu par différents prismes...