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Chronique Cinéma

FuryFest 2004


25, 26 & 27 Juin 2004

Circuit de 24h du Mans
"Extrem muzic for extrem people"
Hélène, le 15/07/2004
( mots)
Bien que ne me sentant pas extrême, cela fait plusieurs mois que j'attends avec impatience la 4è édition de ce festival qui nous aura causé bien des frayeurs : "la mairie de Rezé a refusé?", "il paraît que c'est mort"?. C'est finalement au circuit des 24h du Mans que le festival des gros méchants qui font peur a lieu. 6000 personnes sont attendues par jour, des cars partent de toute l'Europe?

Arrivés en milieu d'aprèm, un petit tour de reconnaissance nous permet de situer le stand de tatouage, de fringues, les bars et les endroits pour manger. De grands panneaux encore vierges attendent les graffeux en herbe, une rampe de sk8, des ?uvres d'arts et de drôles de machines dont on reparlera achèvent de donner à ce festival des airs de paradis. Y'a même des crêpes !

Atterrissage dans la grande salle où de bons coreux mettent l'ambiance. Mais qu'est-ce que c'est ? Un dialogue à base de signes et de blabla yaourt m'apprend que le groupe c'est The Haunted, arboré fièrement en t-shirt par les anglais qui me renseignent. The Haunted, ça a l'air vraiment bien, mais la bière nous appelle. Un groupe de punk, Dropkick Murphys est sur scène lorsque l'on revient. Quelques morceaux sympathiques comme lorsque mademoiselle chante. D'autres moins bien, voire légèrement affligeants dans le style "punk au c?ur tendre qui sort son briquet". Et puis, ça devient n'importe quoi; une cornemuse arrive, 60 personnes sont sur scène ?. J'aime beaucoup le n'importe quoi, surtout sur de la bonne musique punk, mais on a faim, et on veut surtout pas louper Hatebreed.

On mange donc sous un chapiteau où un DJ passe du bon vieux son de derrière les fagots en sautant dans tous les sens, tandis que 2-3 punks et punkettes des années 80 remuent la tête d'un air nostalgique.

Mais il est temps de repartir pour Hatebreed. Le temps s'écoulant différemment là-bas, on arrive en retard. C'est un concert énorme et simple à la fois. Le son est carré, il n'y a pas de sophistication inutile, juste du bon gros hardcore qui tape. D'ailleurs la salle est remplie et bouge dans tous les sens, pour ce qui est un des meilleurs moments du festival. Malgré tout, j'ai trouvé ça un peu court (environ 45 minutes, mais c'est la dure loi des festivals) et c'est dommage de pas avoir le temps d'attraper une grosse suée sur un groupe qu'on aime bien.

La salle étant comble, ça se bouscule à la sortie. On reste donc pour le début de Testament. Là c'est le grand show métal, lumières rouge etc. Mais bon, ce n'est pas notre trip alors nous repartons nous balader, nous désaltérer, histoire d'être en forme pour... Soulfly !!!

On s'installe tranquille devant la scène. Les lumières s'éteignent. Des projecteurs balayent l'espace. Une voix de femme s'élève dans le hall?instant magique?.This is the prophecy ! Le groupe arrive, Max gueulant à pleins poumons la chanson éponyme de son dernier album. Evidemment, on se retrouve au plein milieu du pogo ! Tant mieux ! Alors les morceaux s'enchaînent, Max Cavalera est ultra charismatique, et je commence à souffrir. Je profite du morceau "Mars" du dernier album et de ses passages flamenco reggae pour me reposer un peu (oui je suis un p'tit kiki), mais c'est un des intérêts des passages calmes de Soufly en plus d'être magnifiques. Sur "Tribe", Max sort son berimbau, achevant de se transformer en grand sorcier indien. Tous les morceaux qu'on aime étaient là (à part "Umbabarauma" et "Bleed" qui a été amputé de son passage rappé). Et à la grande joie de tous, Soulfly nous joue plusieurs morceaux de Sepultura dont les mythiques "Refuse/Resist" et "Roots Bloody Roots". "Eye for an eye" marque la fin d'un concert long et fabuleux concluant une première journée de bonheur au FuryFest.

N'ayant pas assisté à la deuxième journée, je ne peux que rapporter les paroles de Greg dont le choix se porte définitivement sur Chimaira (énorme) et Meshuggah (trop court) parmi la quinzaine de concerts auxquels il a assisté.

Dimanche, on tarde à l'entrée car la possession d'une bouteille de Cahors, même chaude, attire les rencontres. C'est sympa, mais malheureusement on arrive en courant pour la dernière chanson d'Agnostic Front, LE groupe qu'on voulait voir dimanche. Quelques bribes de dialogue entendues ci et là relatent un concert décevant. On se rassure avec ça même si c'est peut-être pas vrai.

Après avoir tagué les noms de nos ex et futur groupes sur la grande fresque, rendez-vous est pris pour pogoter dans la fosse avec un pote. Mais il y a trop de monde à Morbid Angel, alors on file dans la petite salle (le velvet stage) où il y a du bon hardcore parait-il. Et bien pas au moment où on y va en tous cas !

De dépit je fais pipi derrière une poubelle au beau milieu du festival (chacun ses petits exploits !) et on part rigoler avec des gens. A coté des ?uvres d'art en ferraille illuminées et enfumées, au milieu de tous les stands et bâtiments embrasés par des images, se trouve le maître du feu et son brasero fait main de 3 mètres qu'il entretient avec des quantités de bûches. Dans l'ambiance conviviale de cet endroit, on apprend que quantités de personnes en veulent à Slipknot, qu'ils vont se faire allumer et que des canettes de pisse ont été préparées à leur intention.

On se rapproche de la grande salle pour savoir. Il y a foule. Les premières personnes interrogées reprochent au groupe d'être trop commercial. C'est un peu court jeune homme. Un autre groupe de personnes dresse un portrait plus explicite. Slipknot aurait fait annuler un groupe dans la journée pour faire sa balance. (c'est vrai qu'il y a un décalage dans les groupes, sinon on aurait pas loupé Agnostic) Ils demanderaient 400 000 euros pour jouer quand les autres groupes demandent 15 000. Ils auraient eu un stand de fringues pour eux tous seuls où les fringues sont 2 fois plus chères qu'ailleurs. Et les gens de conclure "Ils font de la bonne musique, dommage que ce soient des gros cons." Et le groupe arrive sous les huées d'au moins 6000 personnes aimant leur musique et pas leur mentalité. On est au fond de la salle et on observe le déroulement du concert, n'apercevant rien derrière 6000 majeurs dressés quand mon homme s'envole dans les airs. Et je le rejoins bientôt à 3m50 de hauteur sur une toute petite corniche d'où nous ont tiré des bretons forts et sympas. Et c'est vrai que de là-haut on voit mieux les projectiles balancés pendant tout le concert, les pogos malgré tout, et les cris de la foule. Le chanteur parle, on ne comprend rien. Ils essaient de garder une contenance mais très vite le concert se termine. Et après les hurlements du public viennent les rappels. Ils reviennent pour deux chansons et repartent sur un "we love you" pathétique. On aurait aimé soit des changements dans leur façon d'être, soit de la rage et un concert de furieux. Décevants Slipknot?.

En tous cas, pas décevant ce festival. Et j'espère bien pouvoir faire le même l'année prochaine. Merci à toute l'équipe !

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