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Furia Sound Festival 2008


"Les divers bouleversements qui ont touché l’industrie musicale ces dernières années avec la donne Internet qui chamboule l’ordre établi ne sont pas sans conséquences sur les festivals hexagonaux. Si l’on achète de moins en moins de CD, on se bouscule en revanche aux concerts qui deviennent dès lors pour les maisons de disques le seul moyen viable de rentabiliser leurs artistes. Effet immédiat : le prix des billets ne cesse de flamber. Cet intérêt croissant pour le live s’en ressent sur le petit train-train estival. Il suffisait de jeter un œil sur la carte des festivals de cet été 2008 pour s’apercevoir qu’aux quatre coins de la France, chacun sortait ses scuds pour appâter le chaland à coups d’exclusivités rutilantes et de têtes d’affiche monstres. Si les mastodontes comme Rock en Seine ou les Eurockéennes peuvent suivre cette hausse continue des cachets en rajoutant les zéros sur le chéquier, les festivals d’envergure modeste voient leurs marges de manœuvre réduites à peau de chagrin. C’est ainsi le cas du Furia Sound Festival qui, malgré sa belle affiche proposée l’année dernière (avec Queens of the Stone Age et Sonic Youth en tête de pont tout de même), se voit contraint de se dérouler sur deux petits jours en lieu et place des trois journées habituelles. On ne peut que déplorer l’asphyxie à laquelle se voient acculés ce genre de rassemblements, modestes dans leurs objectifs financiers, ambitieux dans leur programmation. Défendre des manifestations comme le Furia, c’est plaider pour l’existence d’espaces défricheurs, avides de découvertes, laissant toujours une place aux artistes émergents (en l’occurrence ici : Pilot et Ghostown), tout en conservant une réelle identité (comme toujours, cette année accorde une place de choix aux groupes français, de la chanson au metal, ainsi qu’à l’électro, le rock indie et la pop). C’est dans cet esprit salutaire que s’est tenue cette douzième édition, malgré une conjoncture économique incertaine et la défection d’Aaron, pourtant promis comme le point culminant de cette cuvée 2008, avec un concert prévu en compagnie de l’orchestre symphonique de Cergy-Pontoise. Ou quand venir voir jouer des musiciens devient autant un acte militant qu’une occasion de faire la fête."
Maxime, le 06/09/2008
Les divers bouleversements qui ont touché l’industrie musicale ces dernières années avec la donne Internet qui chamboule l’ordre établi ne sont pas sans conséquences sur les festivals hexagonaux. Si l’on achète de moins en moins de CD, on se bouscule en revanche aux concerts qui deviennent dès lors pour les maisons de disques le seul moyen viable de rentabiliser leurs artistes. Effet immédiat : le prix des billets ne cesse de flamber. Cet intérêt croissant pour le live s’en ressent sur le petit train-train estival. Il suffisait de jeter un œil sur la carte des festivals de cet été 2008 pour s’apercevoir qu’aux quatre coins de la France, chacun sortait ses scuds pour appâter le chaland à coups d’exclusivités rutilantes et de têtes d’affiche monstres. Si les mastodontes comme Rock en Seine ou les Eurockéennes peuvent suivre cette hausse continue des cachets en rajoutant les zéros sur le chéquier, les festivals d’envergure modeste voient leurs marges de manœuvre réduites à peau de chagrin. C’est ainsi le cas du Furia Sound Festival qui, malgré sa belle affiche proposée l’année dernière (avec Queens of the Stone Age et Sonic Youth en tête de pont tout de même), se voit contraint de se dérouler sur deux petits jours en lieu et place des trois journées habituelles. On ne peut que déplorer l’asphyxie à laquelle se voient acculés ce genre de rassemblements, modestes dans leurs objectifs financiers, ambitieux dans leur programmation. Défendre des manifestations comme le Furia, c’est plaider pour l’existence d’espaces défricheurs, avides de découvertes, laissant toujours une place aux artistes émergents (en l’occurrence ici : Pilot et Ghostown), tout en conservant une réelle identité (comme toujours, cette année accorde une place de choix aux groupes français, de la chanson au metal, ainsi qu’à l’électro, le rock indie et la pop). C’est dans cet esprit salutaire que s’est tenue cette douzième édition, malgré une conjoncture économique incertaine et la défection d’Aaron, pourtant promis comme le point culminant de cette cuvée 2008, avec un concert prévu en compagnie de l’orchestre symphonique de Cergy-Pontoise. Ou quand venir voir jouer des musiciens devient autant un acte militant qu’une occasion de faire la fête.
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