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Sal Valentino, a dreamin' man


Steven Jezo-Vannier, le 11/09/2014

Le nom de Sal Valentino ne vous dit sans doute rien... c'est un tort qu'il convient de rectifier aujourd’hui. Injustement oublié, ce chanteur, guitariste, auteur et compositeur fut l'un des artisans du San Francisco sound (1964-1972). Il ne fut rien de moins que l'un des inventeurs et pionniers du rock psychédélique avec des titres comme “Laugh Laugh” et “Don't Talk To Strangers”. Débutant dans le milieu folk, il se fit connaître par la suite comme leader de The Beau Brummels, le premier groupe américain à organiser la riposte américaine à la British Invasion des Beatles et autres Rolling Stones, classant plusieurs compositions dans le Top 20 des charts U.S.. Initiateur du mouvement psyché, il est également l'un des premiers à opérer un virage country-rock, au moment même où les Byrds sortent le disque fondateur du genre : Sweetheart Of The Rodeo. Il fut ensuite le créateur du groupe de blues-rock Stoneground, qui connut un certain succès au début des années soixante-dix. Revenons avec lui sur ce parcours de défricheur. Interview réalisée et traduite de l'anglais par Steven Jezo-Vannier (avril 2014).


SJV : Né le 8 septembre 1942 à San Francisco, vous grandissez dans le quartier beatnik de North Beach en pleine renaissance du San Francisco littéraire. La littérature beat a-t-elle eu une influence fondamentale sur votre orientation, comme pour beaucoup d'autres artistes de la génération et de la région ?

SV : Pour commencer, je dirais que la littérature Beat a pu avoir une certaine influence, mais contrairement à tant d'autres, à San Francisco, en Californie, nous étions largués... Nous n'étions pas conscients de l'impact qu'avait sur l'extérieur tout ce qui se passait ici, ce n'était pas important pour nous, à ce moment-là.
À North Beach, où j'ai grandi, vous pouviez marcher jusqu'à l'avenue Grant et voir les habitués des coffee shop comme Dino Valenti [fondateur de Quicksilver Messenger Service] ou encore Dave Von Ronk et Lenny Bruce au Purple Onion. J'ai vu Woody Allen, Mort Saul, Dick Gregory, The Lime Lighters, The Kingston Trio au Hungry I. Barbra Streisand a également joué là, mais je ne l'ai pas vu. J'ai également assisté aux concerts des Lovin' Spoonful, engagés au Purple Onion. J'ai vu tout ça. Toujours à cette époque, le grand plaisir, c'était d'aller voir la troupe de théâtre du Committee. Le Committee faisait de l'improvisation sur Broadway, juste au-dessus du café El Cid, endroit où les Beau Brummels jouèrent pour la première fois à North Beach. Le Committee était mené par Allen Myerson et, autant que je m'en souvienne, les acteurs étaient Hamilton Camp, John Brent, Howard Heissmann, Morgan Upton. Mimi Farina les rejoignait de temps en temps, comme Carl Gotlieb et Larry Hankin. Je n'avais jamais fait l'expérience de la satire et du théâtre improvisé avant que Deirdre LaPorte ne m'y amène en 1964 ou 1965. Cette découverte m'a marqué.


SJV : Comment la musique est-elle venue à vous ? Quelles sont les sources de vos premiers émois auditifs ?

SV : J'écoutais les émissions du Hit Parade dès que je le pouvais, puis je me suis tourné vers le style et les radios Country & Western. Là, j'ai pu entendre Faron Young, Ferlin Husky, Conway Twitty, George Jones, Skeeter Davis. Mandral, Chet Atkins, un peu de bluegrass, du rock-a-billy à l'occasion, Brenda Lee, Johnny Tillotson, Ray Peterson, Jack Scott, Buddy Knox, Jimmy Bowen, Buddy Holly et même Bobby Darin et Ray Charles, Gene Vincent & The Blue Caps, Bobby Bare aussi bien que Bill Parsons et son “The All American Boy”.

SJV : Chanteur, guitariste, et song writer vous débutez dans le circuit folk. Pouvez-vous nous rappeler quel a été votre parcours jusqu'à la formation de The Stepping Stones ?

SV : Mes sources sont mes oreilles, tout repose sur elles. Car, je ne suis pas un musicien, j'utilise la guitare comme accompagnement. Avec un groupe, j'utilise la guitare disponible, il y en a parfois plus d'une autour de moi. De plus, je suis un gaucher sans guitare de gaucher.... Ajoutez à cela que je ne sais pas lire la musique ! J'apprécie simplement le fait de chanter et écouter m'aide à cela. Voilà comment tout commence.
À l'époque, quand j'avais entre 16 et 20 ans, j'ai eu la chance d'être entouré de gens qui ont compensé toutes mes lacunes.


SJV : Avec votre vieil ami Ron Elliott (guitare), vous créez un groupe, rejoint par Declan Mulligan, Ron Meagher et John Petersen. La formation prend le nom de Beau Brummels, une référence à la culture classique anglaise et à la British Invasion. Cultiviez-vous la ressemblance avec les groupes anglais ?

SV : J'ai rencontré Ron Elliott lors d'une répétition pour un petit concert de charité donné au profit du Salesian's Boys Club [un club pour enfants établi en 1918 par le père John Bosco]. C'est comme ça que je l'ai rencontré. Je jouais à l'époque avec un camarade de classe du nom de Bob Gradic ; Ron était plus jeune que moi de deux ans Et comme la ruée Country & Western coulait dans mes veines, il m'a semblé préférable de m'associer à Ron, Gradic n'étant pas très fan de cette musique. Ron pouvait reproduire des choses que j'avais entendues à la radio, il avait du temps libre. Tout ce qu'il avait à faire en ce temps-là consistait à faire du café, acheter des cigarettes, jouer de la guitare et écrire. Nous sommes devenus amis et avons fréquenté différentes écoles secondaires ensemble.
J'avais déjà chanté sur un disque et fait une apparition en play-back sur l'émission dansante de Dick Stewart, ou quelque chose de ce genre, sur la chaîne KPIX, canal 5. J'avais également commencé à chanter en direct puis à animer des rallyes scolaires au lycée du Sacré Cœur, avec Bob Gradic et Joe Vella, parfois augmentés de Joe Brass après ma deuxième année d'étude. Je suppose que ce qu'on jouait à l'époque serait vu aujourd'hui comme du Rock-a-Billy.
Avec Ron, nous jouions également au centre culturel irlandais de San Francisco, avec un joueur de saxophone, Bob Gagglioni, qui pouvait jouer de seize instruments différents (!), et la batterie était tenue par John Peterson. C'est là que nous avons fait la connaissance de Declan Mulligan et qu'il a proposé à Ron de monter un groupe sur le modèle des nouvelles formations britanniques. Ron m'a demandé si j'étais intéressé par l'idée de se joindre à Peterson et lui, j'ai accepté. Ron Meagher est arrivé peu de temps après, via un ami de Ron.
Nous avons joué beaucoup de reprises, des choses entendues à la radio. À ce moment-là, le rhythm'n'blues faisait rage sur la ville de San Francisco. On jouait notamment une chanson de la Motown : “Where Did Our Love Go?” des Supremes. Je chantais aussi un truc de Jimmy Reed, “Ain't That Lovin' You Baby”. Mais nous n'étions pas faits pour ça. Nous avons alors évolué, sous l'influence de ce que Mulligan avait vécu en Europe, d'où il revenait. Il était très excité par les Beatles et aimait vraiment leur style de musique. C'est lui qui a suggéré le nom de Beau Brummels si je me souviens bien.


SJV : Rich Romanello, propriétaire du club Morocco Room de San Mateo vous prend en main, puis Tom Donahue – le premier promoteur du SF sound – vous offre un contrat sur son nouveau label Autumn Records. Les Brummels enregistrent un premier single “Laugh Laugh”/“Still In Love With You Baby”. Sorti en décembre 1964, il obtient vite un grand succès et grimpe dans les charts. Que se dit alors un jeune artiste de 22 ans qui a déjà 8 ans de carrière derrière lui ?

SV : C'était très amusant. J'écoutais énormément la radio à cette époque et entendre notre chanson sur les ondes était incroyable. Je me souviens de la première fois où nous l'avons entendue, nous roulions en voiture et on était tout simplement stupéfaits.

SJV : Le succès grandit avec Introducting The Beau Brummels et les premières apparitions télévisées. Vous incarnez bientôt la réponse américaine à la British invasion. Je sais que c'était une perspective de Donahue, vous partagiez cette volonté ?

SV : Non, ce n'était pas l'un de nos souhaits. Nous n'y pensions même pas. On était déjà loin d'être le meilleur groupe de la ville...

SJV : Votre musique néglige de moins en moins son identité US sur les singles suivants, “You Tell Me Why” et “Don't Talk To Strangers”. “Ne parle pas aux étrangers”, ne serait-ce pas un message subliminal adressé au public, lui recommandant d'écouter de la musique américaine ?

SV : Autant que je sache, il n'y avait aucun message subliminal, ou alors inconscient.

SJV : J'ai une passion pour ce titre en particulier, pouvez-vous nous rappeler sa fabrication ?

SV : C'était avant la sortie du deuxième album. Elliott était allé jusqu'à Healdsburg (Californie) avec Bob Durand et ils sont revenus avec ces deux chansons à l'origine de “You Tell Me Why“ et “Don't Talk To Strangers”, plus deux ou trois autres choses pour l'album en préparation. Il y avait cette chanson intitulée “Don't Go To Strangers” que Tom nous avait jouée. Ça a sans doute influencé notre propre chanson. Je l'adore moi aussi et à vrai dire, j'ai eu les larmes aux yeux la première fois que je l'ai entendue.


SJV : Vous comptez alors parmi les initiateurs du son psychédélique et participez au lancement de l'effervescence de la scène san franciscaine. Comment passe-t-on du folk et du blues anglais au psychédélisme ?

SV : Le psychédélisme ? C'était un signe des temps... tout le monde s'y mettait. Nous étions jeunes et tout le monde dans l'univers folk-pop-blues virait vers le psychédélisme.

SJV : Quel regard portez-vous sur ces années 1964-1966 ? Aviez-vous conscience que quelque chose de nouveau se passait à Frisco ? Que vous, avec le Dead, Great Society et d'autres, vous donniez naissance à un son nouveau ?

SV : Nous tous, nous ne sonnions comme personne d'autres parce que nous étions ici, dans l'Ouest... Notre scène musicale ressemblait à un dragon, revenant d'un séjour en Orient et venant ouvrir nos esprits... Il n'y avait rien comme WLS [radio influente de la région de Chicago], quant à la scène new-yorkaise elle n'avait rien de commun avec l'expérience que nous vivions sur la Côte ouest.

SJV : Le groupe connaît des changements. Mulligan est évincé et Elliott renonce à la scène, sans quitter le groupe. Peu après, Autumn Records s'écroule et vous êtes récupérés par Warner qui croit détenir un joyau. Malheureusement, “One Too Many Mornings”, le single suivant, n'entre pas dans les classements. Même destin pour votre album de reprises Beau Brummels '66, qui déçoit. Comment expliquez-vous ces échecs ?

SV : Rien ne reste toujours au même niveau... Le single et l'album étaient des idées de Warner et nous étions ravis de les faire, ravis de savoir que nous existions toujours, alors nous avons suivi. Nous pensions que nous avions encore notre place dans l'industrie du disque.

SJV : Avec une formation resserrée autour d'Elliott et vous, vous rebondissez un an plus tard avec l'excellent Triangle, poétique et fantaisiste, publié en juillet 1967. Pouvez-vous nous raconter la construction de ce disque ?

SV : On n'était plus que trois, d'où le nom de l'album, Triangle. C'est le disque le plus psychédélique que nous avons fait. Je crois d'ailleurs que Triangle est notre meilleure production. Mais il faudrait plutôt poser cette question à Elliott, qui était aux commandes du projet.


SJV : On sent déjà sur Triangle l'amorce d'une orientation country, concrétisée avec Bradley's Barn, album enregistré dans le Tennessee sous le patronage de Lenny Waronker, sorti en octobre 1968. Avec le Sweetheart Of The Rodeo des Byrds, sorti trois mois plus tôt, vous annoncez le grand revival country-rock qui va s'emparer de la côte ouest dans les années 1969-1972.

SV : Nous sommes allés à Nashville, encore une fois sur proposition de la Warner, et c'était loin d'être une mauvaise idée. Owen Bradley [le producteur auquel l'album doit son nom] a réuni autour de nous quelques-uns des meilleurs musiciens de la région : Kenny Buttrey [batterie], Norbert Putnum [basse], Wayne Moss, Jerry Reed et Harold Bradley à la guitare, David Briggs aux claviers, et Billy Sanford, une équipe de virtuoses issus du country. Ils ont participé pleinement au disque. C'était une expérience géniale et cela a donné un très bel album, même si Triangle reste mon préféré parce qu'il avait en lui beaucoup des choses à venir.

SJV : Le groupe se sépare ensuite, pourquoi ?

SV : En réalité, à la sortie de l'album Beau Brummels '66, il n'y avait déjà plus de groupe. Il n'y avait plus que Ron et moi, et Meagher encore brièvement présent au début du projet Triangle.
Bradley's Barn a été réalisé près de Nashville (Tennessee). Owen Bradley avait été le producteur de Patsy Cline, Brenda Lee et il avait travaillé avec Jerry Reed sur “When You're Hot, Your Hot”. Les musiciens qu'il a assemblé pour et autour de nous, dans son studio, on ne savait même pas qui ils étaient, mais il a fallu qu'on commence à répéter.
Ils n'étaient pas là pour rivaliser avec nous, il n'y avait pas de compétition. Mais nous ne pouvions ignorer ce qui arrivait en pareil cas, avec la réunion de groupes. Ils étaient sept, on était deux. On se faisait remplacer... On était les Beau Brummels, Ron et moi, et cela signifiait quelque chose pour Lenny Waronker, chez Warner Bros Records. Nous sommes partis.


SJV : Vous sortez quelques singles en solo chez Warner, mais vous abandonnez vite pour rejoindre Stoneground, groupe créé en 1968 et managé par Donahue. Vous chantez, bien sûr, et écrivez de très belles chansons comme “Dreaming Man” ou “Stroke Stand”. En cela, vous participez à une réorientation blues-rock de la formation. C'est une nouvelle expérience pour vous, après le folk, la pop, le psyché et le country-rock...

SV : J'ai quitté le sud de la Californie pour retourner dans la baie de San Francisco et travailler avec Tom Donahue sur quelques projets qu'il souhaitait lancer : la carrière de Ron Nagle, un trio nommé Stoneground et un album solo qu'il me réservait. Tom Donahue n'avait plus qu'à nous assembler, c'était du tout cuit. J'ai intégré Stoneground, avec John Blakeley [guitare, basse], Lynn Hughes, Annie Sampson, Lydia Moreno et Deirdre Laporte[quatre choristes]. Nous étions le groupe-maison d'un cirque musical ambulant nommé la Medicine Ball Caravan [un festival hippie nomade lancé en 1971, qui a fait l'objet d'un film, profitant du succès remporté par le documentaire sur Woodstock]. Nous avons donnés des concerts au Nouveau-Mexique, dans le Colorado, au Nebraska, à Washington DC et même en Grande-Bretagne.
Alors que nous étions en Angleterre, nous avons obtenu un contrat avec Warner pour un premier album et nous avons donc débuté l'enregistrement dans les studios Trident de Londres. En même temps que nous mais dans les locaux situés à l'étage, Phil Spector et George Harrison fabriquaient l'album All Things Must Pass et “My Sweet Lord”. Stoneground était alors totalement dépourvu de matériel original et c'est pourquoi j'ai confié au groupe toutes les chansons que j'avais écrites depuis mon départ d'Hollywood et jusqu'à mon entrée dans Stoneground. Il y avait : “Stroke Stand”, “Heads Up”, “Dreamin' Man”, “Col. Chicken Fries”, “Added Attraction (Come And See Me)”, “From Me”, “Down To The Bottom”, “Super Clown”, “Lovin' Fallin'” et “Dreambo”. J'ai aussi écrit “Me And No One (The Great Snowman's Song)” et “Every Blue Day” quand j'étais à Hollywood, avant de m'enfuir avec Stoneground en Europe. Je crois que c'est tout.

SJV : Stoneground étonne la critique et séduit immédiatement le public. Productif, le groupe sort deux albums en 1971, un éponyme et le double Family Album. L'année suivante, Stoneground 3 ne remporte pas le même succès, précipitant la fin du groupe. Que s'est-il passé ?

SV : En 1974, nous n'étions pas meilleurs qu'à nos débuts, pas meilleurs qu'un autre groupe. Ce n'était plus le même enthousiasme, plus la même équipe, et il n'y avait pas assez de bonnes chansons. Bref, ce n'était pas assez...

SJV : En 1974, les Beau Brummels se reforment avec le line-up original. Un album éponyme prend forme après une tournée, il obtient un certain succès en se classant 180ème, puis le groupe se sépare de nouveau... Était-ce un choix ?

SV : La fin des Beau Brummels, oui c'était un choix, celui de Ron Elliott qui a viré tout le monde et est passé à autre chose. J'étais le seul capable de poursuivre. Elliott pensait encore à cette époque qu'il était un peintre. Il faut songer que lorsque je l'ai engagé pour jouer avec nous, il n'avait même pas de guitare pour jouer, je lui en prêtais une.


SJV : Le groupe fait de nouvelles apparitions au cours des deux décennies suivantes. Puis, contre toutes attentes, vous revenez en solo en 2006 avec deux albums (Dreamin' Man et Come Out Tonight), puis Every Now and Then en 2008. Le retour est surprenant, pourquoi tant de temps ?

SV : Après avoir été au côté de Rickie Lee Jones en personne, suite à sa signature avec Warner et Lenny Waronker [en 1978], je me suis déclaré hors jeu. Elle était superbe ! C'était elle la star, et c'était comme si je n'avais jamais existé. Je me suis donc détourné, elle était heureuse et je ne l'étais pas, jusqu'à ce que je réalise que j'avais encore l'envie et l'amour de faire des disques. Et puis je n'ai pas su, je ne pouvais pas, dire non lorsque quelqu'un m'a enfin offert l'opportunité de refaire quelque chose de nouveau. Je suis donc retourné en studio pour enregistrer. Je voudrais bien y retourner à nouveau si l'occasion se présente. C'est le paradis, mon paradis.

SJV : Autre sortie imprévue, celle d'un nouveau disque des Beau Brummels en 2013, Continuum. Pouvez-vous nous parler de cette production récente ?

SV : À propos de cet album, je dois dire que je n'en ai même pas entendu parler avant qu'il ne soit terminé et je n'ai donc pas contribué à son écriture. Je ne suis pas satisfait du projet, de la façon dont il a été mené, du moment choisi pour sa réalisation, des gens qui y ont participé, ni même de la raison pour laquelle il a été mené. C'était l'album de Ron, pas le mien, mais il le méritait.

SJV : Aujourd'hui, quels sont vos projets personnels ? Avec vos dernières productions, vous avez manifesté l'envie d'explorer de nouvelles voies, notamment vers le folk acoustique de vos débuts.

SV : Je suis toujours attiré par l'enregistrement de chansons qui vont le mieux à ma voix, que je peux chanter au mieux.

SJV : Sal, un grand merci pour cet échange.
Commentaires
Saint-Nec-Terre, le 28/06/2015 à 11:04
Excellent entretien. A quand ceux avec Jesse Colin Young, Bob Mosley, Felix Cavaliere, John Sébastian, Jake Holmes, Lee Michaels et j'en oublie...