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Critique d'album

Aerosmith


Just Push Play


(05/01/2001 - Columbia - Hard rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par Steven Tyler, Joe Perry, Mark Hudson, Marti Frederiksen

1- Beyond Beautiful / 2- Just Push Play / 3- Jaded / 4- Fly Away from Here / 5- Trip Hoppin' / 6- Sunshine / 7- Under My Skin / 8- Luv Lies / 9- Outta Your Head / 10- Drop Dead Gorgeous / 11- Light Inside / 12- Avant Garden
Note de 3/5
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Note de 1.5/5 pour cet album
"I-RobotSmith"
François, le 09/12/2025
( mots)

Déjà présent en tant que co-auteur sur Nine Lives, Marti Frederiksen devient une figure omnipotente lors de la réalisation de Just Push Play, qu’il façonne aux côtés de Mark Hudson. Ces deux individus influencent énormément la composition de ce treizième album d’Aerosmith, si bien que le groupe y perd en partie son identité sonore. Ces hommes de l’ombre sont loin d’être des incompétents et leur curriculum vitae témoigne d’une expérience solide, faite de nombreuses interventions auprès de grands noms du rock. Cependant, leur travail consiste avant tout à adapter les gloires du genre à l’air du temps – entendre aux exigences radiophoniques et aux oreilles du grand public. Dans tous les cas, cela en dit long sur le niveau d’inspiration du groupe.


En effet, Just Push Play accumule les fautes de goût : modernisation abusive à travers l’usage d’effets et de scansion rap sur "Just Push Play" ou sur "Outta Your Head" – les innovations électroniques sont un peu plus maîtrisées sur "Drop Dead Gorgeous" ; mièvrerie dégoulinante de guimauve sur "Fly Away from Here", sur l’inintéressant "Luv Lies" et même sur un titre appelé à devenir un tube ("Jaded" et ses orchestrations infernales).


Et quand Aerosmith décide de renouer avec son identité, il dépasse rarement le seuil du convenu pour proposer du rock à fanfare assez classique ("Trip Hoppin'" et "Under My Skin" qui confine au mauvais "Kashmir" sur fond de blues orchestral), du hard-rock énergique dans la veine de leur style des 90’s ("Light Inside") ou une traditionnelle ballade ("Avant Garden"). Rien de bien exaltant, mis à part "Sunshine" qui sauve éventuellement les meubles et surtout "Beyond Beautiful", une très belle pièce de hard-rock reprenant l’esthétique hindoustani qui évoque l’excellent Nine Lives (1997). C’est bien peu de choses pour un album avoisinant l’heure de musique.  


À vouloir compenser le manque d’inspiration en laissant les manettes à d’autres, Aerosmith est donc devenu l’ombre de lui-même, en dehors de l’interprétation cela va de soi. Le XXIème siècle s’ouvre donc sous de mauvais auspices pour le gang de Boston.


À écouter : "Beyond Beautiful"

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