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Critique d'album

Weezer


Pinkerton


(24/09/1996 - Geffen - Power pop - Genre : Rock)
Produit par

1- Tired of sex / 2- Getchoo / 3- No other one / 4- Why bother ? / 5- Across the sea / 6- The good life / 7- El scorcho / 8- Pink triangle / 9- Falling for you / 10- Butterfly
Note de 4.5/5
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Note de 5.0/5 pour cet album
"Rivers Cuomo a sublimé sa souffrance en chef d'œuvre. Un disque incontournable."
Nicolas, le 25/01/2011
( mots)

Pinkerton représente la parfaite définition de l'album culte, et pas seulement parce qu'il s'agit de l'un des disques les plus prisés des fans de Weezer. De par sa genèse chaotique, l'implication émotionnelle inouïe de son songwriter, la rugosité de son traitement sonore et son succès survenu largement a posteriori, des années après sa sortie officielle et son bide commercial initial, cette livraison de Rivers Cuomo se révèle aussi truculente à encaisser de façon primale, les baffles au maximum, qu'à être décortiquée méthodiquement dans ses moindres détails. Alors faites vous plaisir : ressortez l'album noir, insérez-le dans votre platine CD, appuyez sur la touche play, montez le son, et plongez-vous avec délice dans l'histoire rocambolesque de Pinkerton en lisant les lignes qui suivent.


Pour bien comprendre l'état psychologique de ce bon vieux Rivers à la fin de l'année 1994, on vous recommande chaudement de visionner à nouveau le clip de "Buddy Holly" sur YouTube. Le constat initial est le suivant : en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les quatre gus de Weezer sont passés du statut de sympathiques nerds empruntés et anonymes à celui de rock stars s'étant retrouvés en rotation lourde sur MTV (grâce au dit clip) et ayant accouché d'un album blockbuster (Blue Album) écoulé à plus de 3 millions d'exemplaires chez l'Oncle Sam. Pour autant, certaines critiques n'ont pas été tendres avec les Weezer, ne voyant dans leur power pop bravache qu'un phénomène de mode porté par un énième groupe à singles voué à sombrer rapidement dans l'oubli. Perturbé par cette surexposition médiatique permanente, et persuadé que le succès du Blue Album n'est lié qu'à ce fameux clip, réalisé, on le rappelle, par le chantre du cinéma indé américain (Spike Jonze), Cuomo décide de faire un break de quelques mois à partir de la fin 1994, juste après la dernière tournée de support du Blue, et de retourner dans son Connecticut natal armé de son 8-pistes. Son intention est claire : affiner son songwriting, et faire mentir les détracteurs de Weezer en lançant le groupe dans une toute autre direction. Dans le même esprit, il brigue le projet d'intégrer la fac de musicologie d'Harvard afin d'apprendre la théorie musicale et de pousser sa formation vers plus de complexité et de subtilité, ce d'autant qu'il prend à l'époque de plus en plus de distance avec le rock n' roll way of life. Quelques mois plus tard, fin mai 1995, Rivers rappelle ses collègues pour mettre en boite plusieurs démos destinées à un concept album intitulé Songs From The Black Hole, mettant en scène un opéra-rock spatial dont les thèmes des titres se retrouveraient tous intégrées à un gigantesque morceau-coda final. Matt Sharp se retrouve particulièrement investi dans le projet et propose pour sa part une bonne quantité d'idées de riffs. Beaucoup de morceaux sont alors mis en boîte à la fin de l'été 1995 à l'Electric Lady Studio de New York, et notamment "Why Bother?", "Getchoo," "No Other One," et "Tired of Sex".

Mais l'histoire se retrouve mise entre parenthèses par deux événements importants liés à la vie personnelle de Rivers Cuomo : son opération d'allongement de la jambe droite (il est en effet né avec une jambe plus courte que l'autre), et son intégration, finalement effective, à l'université de Harvard. Faute de disponibilités, Cuomo laisse ses équipiers retourner à leurs occupations et développer leurs propres side-projects. Patrick Wilson s'acoquine avec The Special Goodness, Brian Bell part former les Space Twins, mais c'est surtout Matt Sharp qui s'émancipe le plus avec les Rentals, le groupe qu'il a fondé en même temps que Weezer et dont le premier album arrive dans les bacs à Noël 1995. A cette occasion, Cuomo a la mauvaise surprise d'entendre sur ce disque nombre d'idées apportées par Sharp au fameux projet Songs From The Black Hole. Rongé par des études qui l'accaparent bien plus qu'il ne le voudrait et plombé par cette fuite inopinée de matériel, Rivers Cuomo ne se sent pas le courage de mener à bien son opéra-rock et décide de laisser tomber le projet. Commence alors pour lui une période difficile, faite de désillusions amoureuses, de perte de confiance en lui et d'embarras intellectuel face à des études qui, finalement, ne lui conviennent pas. Enfermé dans sa chambre d'étudiant, Cuomo se laisse pousser la barbe et les cheveux, se cache derrière d'épaisses lunettes, rumine sa frustration et se shoote aux antalgiques, sa jambe droite continuant à le faire souffrir après l'intervention chirurgicale (c'est aussi la raison pour laquelle il marche avec une canne dans les couloirs de l'université, comme un vieillard, fait relaté dans l'autobiographique "The Good Life"). Il étudie aussi l'opéra (en particulier Madame Butterfly de Puccini, qu'il adore) et se prend de passion pour le jeu de guitare d'Yngwie Malmsteen. C'est à cette époque qu'il compose "El Scorcho", en rapport avec une fille qui lui plait mais qu'il n'ose pas aborder par crainte d'être rejeté, ou encore "Pink Triangle", autre rateau pris avec une demoiselle qu'il drague et qui se trouve être... lesbienne. Cuomo en profite également pour retravailler quelques titres déjà enregistrés en septembre afin de les montrer sous un jour plus personnel, puisant dans ses tripes des textes emprunts de timidité et de pudeur. L'album évolue alors de Songs From The Black Hole vers une sorte de vague hommage à Madame Butterfly (dont Pinkerton est l'un des personnage), le tout paré de références à la culture pop japonaise : artwork enprunté à l'estampe Kambara yoru no yuki du peintre Hinoshige, groupies aux teintures excentriques évoquées dans "El Scorcho", et bien sûr lettre d'une jeune fan nippone fantasmée dans "Across The Sea". Pas étonnant, avec ça, que Cuomo ait fini par épouser une japonaise...

L'album est finalement enregistré en deux temps, en janvier et en avril 1996 aux Sound City Studios (Californie), lors des rares semaines de break universitaires du frontman, avec deux axes principaux en tant que profession de foi : se passer de producteur, et sonner au plus proche du live. A cette occasion, Cuomo affirme une mainmise totale et quasi paranoïaque sur le groupe, prenant toutes les décisions tant organisationnelles qu'artistiques. Et alors que les textes de Pinkerton se trouvent chargés de pathos adolescent et de quête introspective (faut-il que je continue mes études ? Faut-il que je partage les sentiments que j'ai pour elle ? Faut-il que je m'aime comme je suis ?), le traitement sonore privilégie l'instinct ainsi qu'une certaine forme de férocité démente, un peu comme si les Pixies revisitaient le répertoire de Brian Wilson. Branchées sur leurs amplis avec une bonne dose de distorsions, les guitares de Rivers Cuomo et de Brian Bell déchargent leurs riffs avec une sorte de brutalité hilare, éraflant les pavillons auditifs avec avidité alors que les deux compères beuglent en chœur leurs paroles sans se soucier le moins du monde d'accomplir une performance vocale irréprochable. Derrière ses fûts, Patrick Wilson le placide décuple la puissance de ses coups et semble vouloir écraser les auditeurs sous l'assaut de ses frappes de hussard, épaulé par un Matt Sharp impeccable aux commandes de sa volumineuse quatre cordes. Pourtant Pinkerton sonne comme un album de Weezer : les mélodies restent joyeuses et remarquablement limpides, la voix de Cuomo garde toujours cette gaieté naïve de dadais complexé qui cherche à faire de l'épate, et le son se révèle aussi rentre-dedans qu'une charge de bisons lancés à bride abattue. Mais on y ressent aussi un certain malaise, une hystérie outrancière en forme d'exutoire à un contenu thématique empli de souffrance, ou encore dit autrement : une jovialité surjouée érigée au rang de catharsis. Cette opposition entre joie superficielle et tristesse de fond fait toute la saveur d'une galette que beaucoup considèrent comme l'une des influences majeures de la scène émo actuelle, Cuomo ayant d'ailleurs affirmé à ce sujet, non sans humour : "Je n'ai aucune idée de ce qu'est l'émo, mais il paraît que j'y ai eu une certaine part de responsabilité". Et alors que maintes brochettes de punks à rimmel se sont depuis engouffrés dans la brèche émotive en bêlant comme des âmes en peine la souffrance de leur pauvre petit cœur meurtri, Rivers Cuomo a l'intelligence de jouer ici sur le second degré d'intention pour faire passer son mal-être, et ça fait toute la différence.

Tout comme le Blue Album, Pinkerton se retrouve chargé jusqu'à l'os de morceaux mélodiques, frondeurs et percutants, réalisant une fois encore cette sacro-sainte alliance entre la science harmonique de la pop et la puissance du rock lourd. Trente minutes seulement pour dix titres (quoique Cuomo soit un coutumier du fait, la plupart des albums de Weezer se contentant de dix morceaux), mais l'ensemble s'avère étonnamment dense malgré quelques moments de calme. Parmi eux, "Tired Of Sex" se trouve dans une position assez spéciale, car ce titre, écrit avant la sortie du Blue Album, avait initialement une connotation ironique assez critique vis-à-vis du star-system et des rockeurs qui "consomment" une groupie différente par soirée, Cuomo prenant ainsi ses distances avec une attitude qu'il jugeait irresponsable et en totale inadéquation avec ses aspirations profondes. Seulement, quelques années plus tard et après une longue période de disette émotionnelle et sexuelle à Harvard, le titre a pris une toute autre dimension. Car notre Rivers, tout en chantant qu'il en avait marre de faire l'amour à tout bout de champ, n'avait qu'une seule envie : c'est qu'une fille daigne enfin s'intéresser à lui et lui tombe dans les bras. Par ailleurs, on note sur les trois premiers titres une énergie presque incontrôlable, fait mis en valeur par des kyrielles de hurlements lâchés dès que l'occasion se présente, agrémentant un "Getchoo" sans cesse sur le fil et introduisant un "No Other One" braillé avec une candeur délectable. Bien sûr, les bijoux de ce disque ne sont autres que "Across The Sea", basé sur la fameuse lettre d'une jeune groupie japonaise écrite à Cuomo alors qu'il se morfondait dans sa piaule d'étudiant, et "The Good Life", parfait reflet de la vie estudiantine du songwriter, évacuation fulgurante des ses complexes et véritable déclaration d'intention à l'égard du rock n' roll. Le reste des chansons est à l'avenant : "El Scorcho" brille par sa pertinence émotive, oscillant en permanence entre auto-parodie et drame de fac sur fond de guitares sèches claquées en cadence, avant de se lâcher sur une rythmique punk complètement déjantée, tandis que "Why Bother?" laisse les instrumentistes marteler leurs riffs musclés tout en ahanant leur ritournelle avec une délectation narquoise. La fin calme largement le jeu, avec un "Falling For You" qui entrevoit déjà un Rivers éreinté lâcher ses derniers obus incendiaires en se faisant violence sur les refrains, tandis que "Butterfly" clôt les hostilités en acoustique avec une retenue vraiment touchante, d'autant que le texte se révèle d'une douleur infinie (auto-biographique ?) : "Je suis désolé pour ce que j'ai fait / J'ai fait ce que mon corps me dictait / Je n'avais pas l'intention de te faire mal / Mais à chaque fois que je m'accroche à ce que je pense vouloir, tout s'évanouit / Le fantôme s'évanouit."

Et pourtant, Pinkerton s'avère, dans les premières années qui suivent sa sortie, un désastre commercial cuisant et un terrible revers pour l'égo à l'époque fragile de Rivers Cuomo. Si la qualité de l'album nous rend la chose difficilement compréhensible à l'heure actuelle, un petit coup d'œil dans le rétroviseur nous permet de nous rappeler qu'un bon disque ne fait pas forcément un succès dans les bacs, et inversement. Plusieurs accidents émaillent la sortie de ce deuxième opus, à commencer par le désaveu d'MTV à l'égard du premier clip, "El Scorcho". Pour ce titre, Cuomo veut tourner le dos au côté tape à l'oeil et gros budget du clip Happy Days de "Buddy Holy" en essayant de retranscrire une ambiance intimiste en adéquation avec la pudeur du morceau. Le frontman persiste dans son caprice, entre en confrontation musclée avec Geffen, se met en porte à faux avec celui qui est chargé de tourner la vidéo, Mark Romanek, et finalement se voit obligé de finir seul le travail de montage. Las : le clip, mettant simplement en scène le groupe en train de jouer assis en rond dans un hall de gare, ne parvient pas à séduire la toute puissante MTV qui boude largement sa diffusion. Puis vient la plainte de l'agence de détectives Pinkerton, basée à Encino (Californie), pour usurpation de copyright, et ce quelques semaines avant la date de parution. Le groupe est obligé de cesser toute promotion séance tenante, et Cuomo va lui-même défendre sa cause devant le tribunal après avoir remis un rapport de six pages motivant le choix du nom de l'album. Ayant finalement obtenu gain de cause, le disque peut sortir avec quelques jours de retard. Et là, bang : les critiques s'avérèrent mitigées, mettant surtout en exergue la rugosité du son et la faiblesse de la production. Rolling Stone va même, avec une énorme dose de mauvaise foi, jusqu'à ériger Pinkerton au rang du plus mauvais album de l'année 1996. A partir de là, toutes les tentatives pour redresser la barre, clip plus fashion pour "The Good Life", bricolage de l'OZ EP, ré-enregistrement du single "Pink Triangle" (malheureusement sans Matt Sharp, parti enregistrer le second album des Rentals), ne peuvent empêcher l'échec du disque.

Ce flop commercial inflige à Rivers Cuomo un énorme traumatisme, l'homme allant jusqu'à qualifier a posteriori cet album d'"hideux" et d'"erreur douloureuse faite devant des centaines de milliers de personnes". Il a notamment cette phrase terrible : "C'est comme si une personne ivre se mettait à parler d'elle même devant trop de gens, et qu'elle le regrettait le lendemain". Profondément meurtri, Cuomo quitte Harvard à la fin de sa deuxième année et passe les trois suivantes barricadé dans sa maison de Boston, tâchant de se recentrer sur une écriture moins axée sur sa personne (cf le Green Album et les suivants). Après une phase d'abattement et de léthargie, coïncidant notamment avec le départ de Matt Sharp qui ne s'épanouit plus comme simple joueur de basse alors qu'il était auparavant largement crédité au songwriting du groupe, Cuomo reprend la plume et accouche de 121 chansons en deux ans, les remaniant et les triturant sans cesse jusqu'à approcher le plus possible de la perfection. Côté communication, c'est le black-out total, et tout le monde pense que le groupe va droit au split. Cette fameuse période noire prend fin en 2000 avec l'enregistrement puis le succès immense du Green Album et de "Island In The Sun". Mais malgré ce net regain de popularité accordé à sa personne, Rivers Cuomo continue obstinément à bouder Pinkerton en live jusqu'à fin 2010, l'homme consentant toutefois à jouer "Tired Of Sex" et "Why Bother?" en de rares occasions.

Mais il existe bien une justice en ce bas monde, car Pinkerton n'est plus depuis longtemps ce canard boiteux honni de la plèbe et de la critique. Dès 1997, des forums de discussion se montent sur internet autour de Weezer, des fans encensent l'album avec chaleur, de nombreux groupes se mettent à en revendiquer l'héritage (Deftones, Jimmy Eat World, The Get Up Kids). Petit à petit, les ventes stagnantes repartent à la hausse, faisant du disque un succès sur le long terme puisque le disque d'or est finalement obtenu... en 2005. L'année d'avant, Rolling Stone, qui avait si impitoyablement descendu l'album, reconnaît sa bévue et rédige une nouvelle critique dans laquelle une note de 5/5 est attribuée. Couronnement de cette réhabilitation de longue haleine, Rivers Cuomo vient enfin de se réconcilier avec son œuvre, en éditant tout d'abord une édition Deluxe de l'album, puis en annonçant la sortie prochaine de Alone III : The Pinkerton Years, recueil solo dans lequel on trouvera notamment l'ensemble des pièces alouées au fameux Songs From The Black Hole, et enfin en lançant son groupe dans une tournée au cours de laquelle deux dates sont données successivement à un jour d'intervalle dans la même ville, la première étant vouée à une interprétation intégrale du Blue Album, et la seconde étant réservée à ce Pinkerton définitivement culte. Un juste de retour des choses pour l'un des meilleurs albums de Weezer, si ce n'est le meilleur, et un incontournable absolu du bon vieux rock 90's.

 

Note de 4.5/5 pour cet album
"Un album indispensable qui fait partie de la panoplie du parfait petit rockeur !"
Matt, le 03/05/2003

Pinkerton est considéré comme une véritable référence. On dit aussi que c'est le meilleur des Weezer ? et « on » n'a sûrement pas tort. Enfin c'est une référence d'un point de vue musical, car les sujets abordés sont d'une gravité plutôt superficielle, un peu légers. Pour exemple, « Tired of sex » qui met en scène un gars fatigué de faire l'amour tout le temps avec autant de filles (c'est vrai c'est pas cool pour lui le pauvre ?). Pour autant donc, cet album n'est pas forcément facile à aborder. Il faut aimer le trash, le rock, le punk (surtout dans l'esprit), le tout mélangé. Si j'osais la comparaison, je dirais qu'il se rapproche un peu des Pixies? Bref, album truffé de petits bijoux trash et des mélodies décadentes (« Tired of sex», « No other one », « Why bother », « El Scorcho ») à base de guitares saturées et de gros son de batterie. Si vous aimez le calme et que le bruit vous fatigue, passez votre chemin, parce que vous n'aurez pas le temps de reposer vos oreilles pendant une demie heure ? (oui c'est un album très court). Un album que tout bon rockeur ou punk-rockeur se doit (pour sa réputation) d'avoir dans sa discothèque et on ne discute pas !

Commentaires
tmal, le 26/04/2018 à 22:07
J'ai toujours bien aimé cet album, sans comprendre son insuccès, et je me souviens de cette époque où sans nouvelles du groupe on se demandait si ils existaient encore.
Archytas, le 30/12/2017 à 12:37
Je l'ai écouté avec 20 ans de retard et bon sang... il m'a mis KO debout