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Actualité

Plein de bougies bougies: Exciter, Depeche Mode


Etienne, le 14/05/2016

Album: Exciter - Artiste: Depeche Mode - Date de sortie: 15 mai 2001 - Label: Mute - Producteur: Martin L. Gore - Chronologie: 10ème album studio.

On ne vous fera pas l'offense de vous présenter Depeche Mode, ce groupe qui a débarqué en 1981 tous synthés dehors et qui a réussi une mue époustouflante au cours des années suivantes.

Flashback rapide sur la carrière du groupe, puisque Ô surprise, ils ont eu une carrière après "Just Can't Get Enough" (1981, donc). 

L'objet de ce billet est de célébrer les 15 ans d'un étrange disque, sorti le 15 mai 2001. Exciter est le 17ème album de la bande, et certainement celui auquel plus personne ne croyait.

Les eighties ont été une longue conquête vers la légitimité artistique, ou comment un groupe marketé pour les jeunes filles en fleur va se transformer progressivement en faiseur de tubes ravageurs. On passera rapidement sur les détails qui s'inscrivent dans la dramaturgie classique des groupes de rock. Le succès croissant du groupe l'entraîne dans des tournées marathon et amène ses membres à mener un rythme de vie fort éloigné des 5 fruits et légumes par jour.

A la fin des années 90, le groupe connait une petite traversée du désert au cours de laquelle le chanteur, Dave Gahan, arrive à se sevrer de l'héroïne. Ils relancent finalement la machine en accouchant de l'album Exciter

L'album est remarquable justement parce que pour se remettre en selle, le groupe a réussi à oser explorer de nouveaux territoires. Après une décennie 90 passée à courir après le rock, voire le grunge, Depeche Mode opère un virage électronique prononcé, dont on ressent encore les effets dans Delta Machine (2013). La production est confiée à Mark Bell, qui a déjà oeuvré pour Bjork. Le résultat est un album racé, subtil et audacieux. Un beat animal sous-tend l'ensemble des pistes, lancée dans une course hypnotique. 

L'album s'ouvre sur "Dream On", qui incarne parfaitement ce changement: le riff à la guitare sèche sert de trame à laquelle les claviers viennent se mêler dans un tempo rapide, et la voix de Gahan se charge de plier le tout.

D'ailleurs cette voix, parlons en. Puissante et chaude, elle apporte la chaleur qui manque aux froids beats électro. Guéri de ses démons, Gahan montre toute l'étendue de sa palette vocale pour se faire tour à tour enjôleur ("I feel loved") ou distant ("Shine").

 

Il faut bien reconnaître que l'ensemble de l'album est assez inégal. S'il est traversé par des éclairs de génie, le soufflé retombe amèrement à mi-parcours. Certains morveaux tombent à plat, comme "The Sweetest Condition". Le talent n'est pas encore retrouvé et il faudra patienter jusqu'à  Playing the Angel pour retrouver le groupe au sommet de sa créativité.

En savoir plus sur Depeche Mode

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