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Critique d'album

Absolva


Anthems to the Dead


(05/05/2014 - Rocksector Records - Heavy Metal - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- The Devil's Mouth / 2- Victimiser / 3- Never Back Down / 4- Anthems to the Dead / 5- In Some Wild Universe / 6- The Altar and the Cross / 7- Live for the Fight / 8- Killing Season / 9- Taste the Blood / 10- Soul Remains / 11- Silent Sacrifice
Note de /5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Anthem to the Dead est une nouvelle réussite et s’inscrit parfaitement dans la lignée de son prédécesseur. "
Alexandre, le 03/08/2020
( mots)

Un an et demi après son excellent premier album, les Mancuniens d’Absolva  sont de retour avec un deuxième opus intitulé Anthems to the Dead.


Le quatuor n’est plus qu’un trio étant donné que le second guitariste, Tom Atkinson, a quitté le groupe, déjà absent lors de la tournée de 2013 en ouverture de Micheal Schenker’s Temples of Rock. En revanche, on retrouve les mêmes musiciens que sur Flames of Justice à savoir Dan Bate (basse), Martin McNee (batterie) et Chris Appleton (chant/guitare). Ce dernier a d’ailleurs fait appel à son frère Luke Appleton, le bassiste actuel d’Iced Earth’’, pour assurer la guitare rythmique sur trois titres ("The Devil’s Mouth", "Never Back Down" et "Silent Sacrifice’’).


La pochette, toujours assez abstraite, semble représenter une sorte de parchemin sur lequel on reconnaît le symbole d’Absolva avec en arrière plan un vol de corbeaux et des têtes de mort. Chacun peut laisser courir son imagination quant à l’interprétation de la pochette. Néanmoins, on peut facilement deviner que l’atmosphère de l’album sera lourde et pesante.


L’album s’ouvre sur ‘’The Devil’s Mouth’’, un titre très puissant au riff très énervé, presque thrash. Absolva continue d’évoluer dans ce heavy metal moderne doté d’un son massif et puissant. Les fameux power chords, ‘’accords de puissance’’, n’auront jamais aussi bien porté leur nom ! ‘’Victimizer’’, le deuxième titre, illustre parfaitement cette tendance avec cette cavalcade très puissante, qui n’est pas sans rappeler un peu ‘’El Dorado’’ d’un certain Iron Maiden (The Final Frontier) à la sauce Megadeth, dans une ambiance encore plus lugubre et sombre,


Comme sur Flames of Justice, ‘’The Altar and the Cross’’ constitue un court intermède acoustique avec un chant très calme et posé. On pourrait presque considérer cette chanson comme le prologue  de ‘’Live For the Fight’’. L’album ne souffre d’aucune faiblesse, exception faite de ‘’Taste the Blood’’ et ‘’Live For the Fight’’ qui, sans être mauvais ni ratés, sont moins originaux et un peu trop convenus.


Le titre éponyme se caractérise par une très bonne maîtrise de différentes ambiances, les passages très rythmiques où Martin McNee martèle avec beaucoup de puissance et des moments plus calme avec la présence de guitares acoustiques. Ce titre rappelle énormément les sonorités de Fury UK, groupe où officiait les fères Appleton et Martin McNee, avant de créer Absolva.


A noter la présence d’un invité de marque, Doug Scarratt, guitariste de Saxon, groupe qu’il est inutile de présenter ici – il vaut mieux se référer aux excellentes chroniques de François. Il intervient à la guitare soliste sur ‘’Never Back Down’’, qui est plus orienté hard rock mais conserve toujours cette touche moderne. C’est l'un des titres les plus accrocheurs de l’album, grâce un refrain très efficace.


Enfin, il officie également sur ‘’Soul Remains’’ et apporte cette légère touche personnelle, ‘’saxonne’’ sur les duels de guitare avec Chris Appleton. L’ensemble est des plus réussi !


Les soli de guitare sont toujours aussi bien effectués : il suffit d’écouter ceux de ‘’Victimizer’’ ou de ‘’Soul Remains’’ pour s’en convaincre ! Chris Appleton affectionne toujours autant les soli ultra rapides tout comme les mélodies harmonisés qui sont très bien arrangées.


A cet égard, la pièce finale, ‘’Silent Sacrifice’’, est un vrai chef-d’œuvre qui recoupe l’ensemble de ces éléments et qui alterne les ambiances variées : une introduction qui serait le croisement musical entre Iron Maiden et Helloween, un pré-refrain mélancolique en guitare acoustique, un refrain à l’efficacité imparable et des passages instrumentaux de toute beauté, toujours très inspiré Steve Harris – en particulier la première partie du pont précédent le deuxième couplet, aussi repris pour clore le titre, rappelle beaucoup un certain ‘’Fear of the Dark’’.


Anthem to the Dead est une nouvelle réussite et s’inscrit parfaitement dans la lignée de son prédécesseur.  

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