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Critique d'album

Fury UK


VR


(13/07/2009 - Rocksector Records - Heavy Metal - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- VR / 2- Game Over / 3- The Hostage / 4- Playing With Violence / 5- Outpost / 6- The Human Condition / 7- Brotherhood / 8- The Last Invention / 9- Call To Arms / 10- Death By Lightning
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un deuxième album assez convaincant qui plaira aux fans de Megadeth, Dream Theater ou Iced Earth."
Alexandre, le 05/08/2020
( mots)

Fury UK – ou F UK – peut être considéré comme un prélude à Absolva. Formé au début des années 2002 à Manchester par Chris Appleton, chanteur-guitariste, le groupe a connu un certain nombre de changements jusqu’en 2007, date à laquelle il signe un contrat avec la maison de disque indépendante,  Rocksector Records. Peu de temps après paraît un premier album, Face of Adversity qui est malheureusement introuvable en ligne…Quelques mois plus tard, le groupe sort un EP de trois titres intitulé Salvation, lui aussi très difficile à obtenir. C’est à partir de là que Martin McNee rejoint Fury UK à la batterie. Enfin, Luke Appleton rejoint la formation de son frère en temps que bassiste. C’est donc en 2009 que paraît VR, chez Rocksector Records.


La pochette illustre parfaitement l’ambiance générale de l’album, fondé sur futur dystopique dominé par les nouvelles technologies avec ce visage de robot humanoïde – un Terminator ? – qui est coiffé d’un casque de réalité virtuelle.


Fury UK propose un heavy metal aux riffs lourds qui flirtent vers le thrash sans toutefois négliger les mélodies, très souvent harmonisées, et les interventions solistes. L'ensemble peut nous rappeler Megadeth en particulier des albums comme The System Has Failed ou encore le plus récent Dystopia.


La plupart des morceaux oscillent entre du heavy mid tempo aux rythmiques lourdes et pesante, ‘’VR’’ ou encore ‘’The Host    age’’ et du heavy plus rapide, ‘’Game Over’’, ‘’Death by Lightning’’ ou ‘’Call to Arms’’.


On peut souligner les mélodies de guitares qui sont très présentes. C’est ainsi que l’on a droit à un petit instrumental, ‘’The Last Invention’’, qui est en fait, un solo de guitare accompagné par des nappes de claviers. Ce morceau peut nous rappeler ces soli si populaires en concert, permettant de faire retomber légèrement la tension tout en démontrant la dextérité du guitariste. ‘’Playing With Violence’’ constitue  un autre exemple avec son introduction mélodique et entraînante bien appuyée par la ligne de basse qui donne de la profondeur l’ensemble. Sur une partie du solo de ‘’Outpost’’ on pourraît presque reconnaître l’air de ‘’Sweet Child O’ Mine’’.


Sur des titres plus longs, Fury UK nous offre des pièces plus sophistiquées avec des intro plus élaborées, notamment celle de ‘’Brotherhood’’, qui est assez progressive, en débutant par une batterie assez martiale. On notera, encore une fois, le poids prépondérant de la basse qui s’accorde à merveille avec la guitare, et qui occupe le devant de la scène sur les couplets, lorsque la guitare s’efface derrière le chant. C’est aussi le cas sur ‘’Outpost’’ où la basse occupe une place centrale dans le développement du morceau.


Toutefois, s’il ne fallait retenir qu’un seul titre, ce serait sans aucun doute, le morceau bonus ‘’Death By Lightning’’, titre remarquable qui s’étend sur près de 8 minutes, idéal pour clôturer l’album. Le morceau va directement à l’essentiel avec un riff assez rapide et ultra efficace. Après le refrain, la tension retombe soudain, on pense avoir affaire à une power-ballade avec ces arpèges au son cristallin, on peut même apprécier un solo de basse très bien construit. Enfin, à partir de la seconde moitié du morceau, Chris Appleton se lâche sur près de 3 minutes de solo durant lesquelles il enchaîne les plans tous plus rapides les uns que les autres en alternant les techniques – tapping, sweeping, shred. Chef-d’œuvre épique pour les uns, démonstration et esbroufe pour les autres, il n’en demeure pas moins que Chris Appleton est un excellent guitariste qui maîtrise à la perfection les aller retours le long du manche.


Ce deuxième album est assez convaincant bien qu’il ne révolutionne pas vraiment le genre mais plaira aux fans de Megadeth, Dream Theater ou encore Iced Earth.

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