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Critique d'album

Alexis HK


Belle Ville


(24/04/2003 - Labels - chanson française - Genre : Autres)
Produit par

1- C'que T'es Belle / 2- Bambin / 3- Interlude / 4- Gaspard / 5- Interlude / 6- Cyclopède / 7- Interlude / 8- Interlude / 9- Diable Attend / 10- Interlude / 11- Le Ringard / 12- Interlude / 13- Interlude / 14- Nous / 15- Mitch / 16- Interlude / 17- Son Histoire
Note de 5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Un nouveau venu dans la chanson française à texte..."
Tonio, le 26/12/2003
( mots)

Il aura suffi d'un titre, "C'que t'es belle", pour que je m'intéresse un peu plus à ce nouveau personnage de la chanson française. C'est d'ailleurs avec celui-ci que commence l'album d'Alexis Djoshkounian, alias Alexis HK. Cette apologie de l'alcool et de ses bienfaits sur notre perception visuelle nous démontre simplement et efficacement que la beauté est éthylique : "c'qu'elle est belle quand t'as bu, c'que t'es belle quand on boit !", sur une musique très entraînante, faite essentiellement de contrebasse, de flûte et d'accordéon. De la bonne chanson française, loin du formatage de la téléréalité. Avec en prime la jolie voix grave d'Alexis HK.

Revenons d'ailleurs un peu sur l'artiste : il habite le quartier de Belleville à Paris, d'où le nom de l'album, et il a laissé de côté son boulot de conseiller de clientèle pour réaliser son rêve d'enfant : devenir auteur/compositeur/interprète. Côté études, il a tout de même une licence de philo en poche, ce qui peut expliquer les paroles à double sens de la plupart de ses chansons.

L'album continue avec "Bambin", une histoire farfelue et drôle d'un gamin, étouffé d'amour dans son enfance, et qui une fois bien grand agresse les mémés qui jadis l'étouffaient.
Vient ensuite l'histoire de "Gaspard", le plus grand des nains volants, et sa fin tragique après avoir connu la gloire. Encore du farfelu, du saugrenu, mais tellement drôle, des histoires qu'on s'imagine facilement, et l'on se prend vite au jeu de l'imaginaire.

Le titre suivant, "Cyclopède", raconte l'histoire d'un cycliste parisien, heureux et gai, qui au détour d'une rue se fait traiter de "petite pédale", l'homme blessé dans son amour propre et obsédé par l'insulte gratuite, fracasse sa bicyclette en pensant retrouver sa virilité et va s'acheter une Jeep, traitant ensuite à son tour de pédales les cyclistes qu'il croise. Cette chanson est une construction typique des titres d'Alexis HK, c'est à dire un retournement soudain de situation.

"Ringard" est digne d'une comédie de boulevard où Alexis HK joue le rôle de l'amant, se cachant dans le placard, lorsque le mari arrive. Mais un jour, le mari trompé ouvre le placard et le tue, et il s'agit de... Jean Lefèvre himself.

L'une des dernières chansons, "Mitch", est ma préférée de l'album. L'histoire d'un catcheur rêvant de devenir poète. "Un prince du ring, un prophète des cordes". Musicalement très bien construite avec une histoire très drôle, un catcheur ne pouvant se détacher de son image.

Pour conclure, Belle Ville est un superbe premier album de cet artiste appartenant à cette nouvelle scène française. Ses textes et ses musiques fleurent bon le vieux Paris. Des histoires d'antihéros, pleines d'imagination, un univers fantastique, avec beaucoup d'humour et d'ironie.

Si on ajoute au personnage et à ses musiciens un réel talent scènique (ce fut le cas notamment lors de leur excellent live au Bataclan auquel j'ai eu la chance d'assister), on peut affirmer qu'Alexis HK a un avenir plus que prometteur dans la lignée des Bénabar et autres Vincent Delerm...

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