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Critique d'album

Beulah


Yoko


(26/01/2004 - Fargo - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- A Man Like Me / 2- Landslide Baby / 3- You're Only King Once / 4- My Side of The City / 5- Hovering / 6- Me And Jesus Don't Talk Anymore / 7- Fooled With The Wrong Guy / 8- Your Mother Loves You Son / 9- Don't Forget To Breathe / 10- Wipe Those Prints And Run
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"4e album pour un groupe encore méconnu dans l'hexagone"
Lilian, le 09/04/2004
( mots)

Encore sur le coup du From here to there de Girls in Hawaii, je dois bien avouer qu'il m'a été difficile de pénétrer dans l'univers de Beulah. Il faut dire que le quatrième album du groupe de San Fransisco n'est pas ce qu'il y a de plus novateur pour la pop-rock américaine. Cependant à la deuxième écoute, on est surpris par le bien que procure leur musique, sans trop savoir pourquoi. Une troisième écoute et nous voilà en train de fredonner les airs alors qu'à la quatrième, on se surprend à trouver encore des petits détails qui enjolivent les mélodies. Et ainsi de suite...

L'album s'ouvre très sobrement sur "A man like me" qui retient l'attention grâce à son sympathique refrain au chant mélodieux et nostalgique. Le ton monte ensuite sur "Landslide Baby", vers une musique plus rythmée et un chant moins particulier. La composition des morceaux semble plutôt simple, mais à y jeter une oreille de plus près, on se rend compte que Beulah aime compliquer sa musique avec une multitude d'incrustations sonores : violons, banjos, sons noisy...

Même si l'album alterne entre morceaux calmes et autres morceaux plus rock, aucun de ceux là ne semble avoir la vocation de rendre triste, ou du moins de réveiller des souvenirs engloutis. La pop de Beulah est positive et provoque plus une envie secouer la tête qu'autre chose. "My side of the city" est un des meilleurs portes drapeaux de ce style enjoué. Avec un son noisy presque garage et toujours ce petit truc, ce petit son malin qui rend les refrains si marquant. Ce titre surprend même jusqu'à la fin avec une dérivation vers une musique d'orchestre. "Me and Jesus Don't Talk Anymore" est aussi un titre qui donne le sourire et la pêche, truffé de sons typiquement américains alors que "Hovering" nous rapproche de l'univers de Sondre Lerche avec ses violons, ses pianos et ses chants doublés sur les refrains.

Généralement, les albums que l'on met du temps à apprécier son ceux qui marque le plus par la suite. Le quatrième album de Beulah est en tout cas une vrai réussite, complet et stylé, enjoué et calme à la fois, de quoi ravir un large public. Encore faut-il savoir qu'ils existent, car c'est toujours le souci des groupes indépendants.

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