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Critique d'album

Blackberry Smoke


Find A Light


(06/04/2018 - - Rock sudiste - Genre : Rock)
Produit par

Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Encore un album varié et abouti de Blackberry Smoke"
François, le 06/05/2020
( mots)

Après l’engoulevent bois-pourri (le fameux whippoorwill), la mule et l’aigle, c’est au tour des coyotes de s’ajouter au totem de Blackberry Smoke, avec ce sixième album, Find a Light. Fleuron du rock sudiste contemporain, formation la plus en vue de la scène, le groupe continue son voyage dans les sentiers multiples de la musique dixie. 


Cette fois-ci, c’est associé à Keith Nelson (Buckcherry) que Starr a composé l’album, mais aussi avec de nombreux invités qui colorent l’album de leurs influences et qui témoignent de la direction du groupe. En effet, Robert Randolph, issu de la soul, est présent sur "I’ll Keep Ramblin’", un rock’n’roll survolté, et apporte les chœurs gospel qui lui sont chers. Une belle réussite. On reste plus circonspect devant l’association avec Amanda Shires ("Let me Down Easy"), un peu trop folk-country mais c’est une histoire de goût. Cette dimension relativement posée du groupe se retrouve sur plusieurs titres comme "I’ve Got The Song" (avec l’apport bien pensé du violon) ou le très bon et touchant "Seems so Far". D’ailleurs, l’apparition des Wood Brothers sur le mélancolique "Mother Mountain", rappelle toute la scène folk des années 1960-70, de façon assez convaincante. 


Mais tout ceci est caché par une entrée en matière très électrique et puissante : l’immense "Flesh and Bone" à la rythmique appuyée, puis les plus convenus – mais néanmoins forts agréables "Run Away From It All" et "The Crooked Kind". Ce dernier morceau est construit sur un système de montée en puissance, jouant le contraste entre couplet et refrain : un tic de composition qui fait désormais partie de la touche du groupe tant on a pu le retrouver à travers leurs albums. Cette dimension saturée est éparpillée au fil de l’album, en alternance avec les morceaux plus acoustiques ou apaisés, afin de donner un sentiment de densité et de variété. Dans ce registre, "Nobody Gives a Damn", au riff chaloupé et au piano de saloon est à mettre en avant, les très bonnes idées à la guitare sur "Lord Strike Me Dead", et le très sudiste "Till the Wheels Fall Off" (façon Outlaws, par la présence de nombreux traits de guitare et son ambiance plutôt tranquille). 


Fidèle à lui-même, Blackberry Smoke offre un nouvel album marqué par les sonorités de sa région d’origine, plus proche des Allman que de la férocité de Doc Holliday, Blackfoot ou Molly Hatchet – quoique, sur certains titre … - mais d’une grande qualité. Certains ont vu dans cette sortie un tournant esthétique. On laissera chacun juger, mais à l’écoute de leur discographie, on ne peut que rester circonspect face à cette remarque. Non seulement on retrouve le son du groupe, avec une identité de plus en plus affirmée, mais en plus, cette balance entre titres très rock et d’autres plus légers, inspirés par les musiques folks américaines, est une recette entretenue depuis longtemps. Le groupe n’a jamais été un bavard de la six-corde (ce qu’on adore) comme on peut en trouver dans cette scène, ni un groupe enfermé dans une esthétique bornée comme un lit de Procuste. D’ailleurs, Find a Light est à bien des égards plus électrique que The Whippoorwill. Le mieux reste d’écouter l’album pour se faire une idée ; dans tous les cas, ce sera une belle (re)découverte. 


A écouter : "Flesh and Bone", "Nobody Gives a Damn" 

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