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Critique d'album

Captain Beyond


Sufficiently Breathless


(00/05/1973 - Capricorn - Hard Rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Sufficiently Breathless / 2- Bright Blue Tango / 3- Drifting In Space / 4- Evil Men / 5- Starglow Energy / 6- Distant Sun / 7- Voyages of Past Travellers / 8- Everything's A Circle
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Captain Beyond se fait plus progressif mais surtout plus latin-jazz"
François, le 18/06/2023
( mots)

Quand l’ex-Deep Purple Rod Evans avait envoyé en orbite Captain Beyond depuis les États-Unis, il avait réalisé un véritable coup de maître. Son premier opus était concis, millimétré, et avait tout pour devenir une référence du hard-rock psychédélique, aux riffs dévastateurs, aux relents space-rock et à l’économie interne progressive.


Quand vint l’heure d’enregistrer une suite à cette merveille, le groupe venait de connaître des changements de personnel importants, qui marquent à la fois un renouvellement des membres et un agrandissement du dispositif. L’arrivée de Reese Wynans enrichit la musique du groupe de claviers, et après un court intermède en compagnie de Brian Glascock, Captain Beyond s’accorde les services de deux percussionnistes, Marty Rodriguez et Guille Garcia.


Cette évolution dans la composition du combo eut des conséquences essentielles dans l’esthétique du groupe, puisqu’en privilégiant les percussions à la seule batterie, il offre à Sufficiently Breathless une coloration jazz-latino, un registre dominé à l’époque par Santana. Ainsi vont "Drifting in Space" aux très belles envolées musicales, le  dansant "Evil Men" par ailleurs assez Heavy ou le très bon "Distant Sun" qui louvoie entre latin-jazz, space-rock progressif et hard-rock. Basé en Californie, Captain Beyond s’accorde même un détour vers le soft-rock à la touche locale sur "Bright Blue Tango", et c’est plutôt bien fait.


Certains titres sont par contre inscrits dans une démarche un peu plus progressive. Les répétitions des paroles "Sufficiently Breathless" sur le titre du même nom apportent, une fois associées à la guitare acoustique country-rock californienne (ou géorgienne, pour le côté Allman Bros), une petite touche hypnotique et yessienne. De même, certains traits de guitare d’"Everything’s a Circle" évoquent sporadiquement le combo anglais : peut-être que les anciens musiciens d’Iron Butterfly actifs au sein du groupe eurent quelques réminiscences de leurs premières parties en ouverture du groupe en 1971. Plus cotonneux, "Starglow Energy" se rapproche de Manfred Mann’s Earth Band et le court "Voyage of Past Travellers" s’envole dans les galaxies du space-rock.


Objectivement moins original et époustouflant que son prédécesseur, Sufficiently Breathless demeure très bien réalisé et agréable à écouter. Seulement, l’échec commercial eut raison de Captain Beyond qui se séparera après la sortie de l’album, avant de connaître une courte résurrection pour une réalisation en 1977, Dawn Explosion.


À écouter : "Sufficiently Breathless", "Distant Sun"

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