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Critique d'album

Aerosmith


Rocks


(03/05/1976 - Columbia - Hard rock - Genre : Hard / Métal)
Produit par Aerosmith, Jack Douglas

1- Back in the Saddle / 2- Last Child / 3- Rats in the Cellar / 4- Combination / 5- Sick as a Dog / 6- Nobody's Fault / 7- Get the Lead Out / 8- Lick and a Promise / 9- Home Tonight
Note de 4.5/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Hard Rocks"
François, le 13/10/2025
( mots)

À la fin des années 1980, le retour d’Aerosmith fut en grande partie favorisé par l’atmosphère qui irriguait la scène rock du temps, soit un terrain soigneusement préparé par des groupes revival au premier rang desquels Guns N’ Roses qui s’affairait à remettre au goût du jour le hard-rock des 70s, notamment sa version américaine telle qu’inventée par le gang de Boston. Au fond, il s’agissait d’un simple passage de relai, puisque Slash a toujours reconnu sa dette envers Aerosmith et en particulier à l’album Rocks auquel il doit sa vocation. Le guitariste figure dans la longue liste des musiciens ayant vanté les mérites du quatrième album du combo, souvent considéré comme étant le meilleur de leur discographie.


En 1976, Aerosmith est enfin entré dans la cour des grands grâce à Toys in the Attic (1975), leur troisième opus par lequel il obtient enfin un succès bien mérité, opportunément suivi par une réédition de "Dream On" en single, qui arrache à cette date son statut de titre culte. Ainsi, Rocks est l’album que tout le monde attend, celui qui doit confirmer la montée en puissance initiée l’année précédente, celui d’un groupe sûr de lui et livré à tous les excès puisqu’il fut largement composé sous drogue, celui enfin, d’un combo harmonieux où l’ensemble des musiciens (c'est-à-dire également Brad Whitford et Tom Hamilton) s’implique dans le processus d’écriture.


Le résultat est bref (moins de 35 minutes), très Heavy et véloce, intransigeant même, du moins pour l’époque, et c’est ainsi qu’apparaissent l’incroyable "Back in the Saddle", sensuellement tranchant, et "Lick and a Promise" qui accommode cette agressivité à l’univers esthétique du groupe. Celui-ci continue d’imprégner l’album, notamment dans ses contours blues-funk : "Last Child", qui commence comme une ballade pour gagner ce style au rythme syncopé qu’on retrouve également sur "Get the Lead Out". Plus tamisé, "Combination" séduit par la lourdeur de son jeu hard-blues. Et quand les jouets sont au grenier, il y a des "Rats in the Cellar" dont les lignes mélodiques et l'énergie rappellent intelligemment "Toys in the Attic" avec des variations agréablement surprenantes dans les parties instrumentales ou dans l’usage de l’harmonica.


Direct, Rocks n’en est pas moins subtil, comme en témoigne l’autre tube - "Sick as a Dog" - aussi accrocheur qu'il est paré de beaux arrangements soignés et tout en finesse. Son successeur immédiat, "Nobody's Fault" est interprété à la manière de Led Zeppelin, mais son ambiance évoque également la mystique de Blue Oyster Cult, et ses soli sont simplement excellents. L’incontournable ballade, qui s’intitule "Home Tonight", est moins convaincante que celles proposées jusqu’alors, mais elle reste une conclusion honorable et parfaitement à propos, aussi bien par le style que par ses paroles.


Si afficher cinq diamants en couverture pouvait laisser penser à un péché d’orgueil, le résultat – magistral – tord immédiatement le bras à toute tentative de modérer l’enthousiasme dans la réception de Rocks : c'est bel et bien un chef-d'œuvre. 


À écouter : "Back in the Saddle", "Rats in the Cellar", "Sick as a Dog", "Nobody's Fault"

Commentaires
FrancoisAR, le 13/10/2025 à 10:01
... and Rust.
DanielAR, le 13/10/2025 à 09:16
Et ça fait 49 ans que je croyais que la pochette montrait les potentiomètres d'un ampli de guitare... Comme quoi, on apprend à tout âge ! Je redécouvre (avec surprise et un œil tout neuf) l'artwork d'un disque que j''adore. Merci de m'éviter de mourir tout à fait idiot. Diamonds rule, ok !