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Critique d'album

Lynyrd Skynyrd


Edge of Forever


(10/08/1999 - CMC - Rock sudiste - Genre : Rock)
Produit par Ron Nevison

1- Workin' / 2- Full Moon Night / 3- Preacher Man / 4- Mean Streets / 5- Tomorrow's Goodbye / 6- Edge Of Forever / 7- Gone Fishin' / 8- Through It All / 9- Money Back Guarantee / 10- G.W.T.G.G. / 11- Rough Around The Edges / 12- FLA
Note de 5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Train Kept A-Rollin'"
François, le 05/05/2022
( mots)

Après The Last Rebel et Twenty, la nouvelle mouture de Lynyrd Skynyrd avait prouvé qu’elle était à la fois pérenne et capable de grandes choses, ceux qui tournaient les efforts du groupe en dérision commençaient à manquer d’arguments. En 1999, Edge of Forever permit à la fois de poursuivre cette belle aventure sudiste et d’asseoir l’arrivée de Medlock (ex-Blackfoot) et Thomasson (ex-Outlaws) aux guitares comme étant au-delà d’un simple coup de communication du style "All Dixies’ Band". Il ne manquait plus qu’un batteur à peu près fixe, le rôle étant ici assuré par un musicien professionnel (Kenny Aronoff).


Après nous avoir transportés à Monument Valley sur Twenty, les sudistes nous invitent à suivre les voies de chemin de fer qui ont incommensurablement participé à dessiner le territoire US, de l’Atlantique au Pacifique, du Rio Grande aux Grands Lacs. En termes d’iconographie, Lynyrd Skynyrd maintient une inscription dans le Southern-rock de façon très classique …


… Ce n’est pas vraiment une surprise de dire que c’est également le cas musicalement parlant.


Accueilli par le serpent à sonnette puis les grosses guitares sur "Workin’", du pur hard-sudiste d’une efficacité rare avec un refrain saisissant, on se laisse facilement prendre par "Full Moon Night" dans la veine de "Voodoo Lake" (ils semblent avoir compris que ce type de recette cajun était payant), par "Preacher" qui montre les muscles, par la semi-ballade ensoleillée "Mean Street", ou par le rock’n’roll en roue libre de "FLA" …


Si la première partie de l’album est plus convaincante, Edge of Forever déborde généralement d’un groove aussi Heavy que Dixie ("Edge of Forever", le bluesy "Gone Fishin’", "G.W.T.G.G") avec ses riffs endiablées et bien sûr sa triple-dose de soli parfois incroyables et toujours inspirés (la fulgurance de Thomasson sur "G.W.T.G.G"). C’est une version revigorée, résolument saturée de Lynyrd Skynyrd qui est ici proposée. Tout n’est pas parfait, le groupe se laissant aller à ses sempiternelles ballades mièvres, "Rough Around the Edges" et surtout "Tomorrow’s Goodbye" qui est surement leur record en matière de guimauve depuis leur début de carrière … Beaucoup moins honteux, "Money Back Guarantee" s’engouffre dans une désuétude passable. Cela reste du détail sur la douzaine de titres de l’opus.


Lynyrd Skynyrd parvient-il à renouveler le genre avec Edge of Forever ? Sûrement pas. Attendait-on d’eux qu’ils le fassent ? A de rares exceptions, il est aussi certain que la réponse est non. Ils maintiennent ici la légende, et le font avec suffisamment de bon sens pour que l’on continue à s’y intéresser. S’il n’atteint pas la splendeur des 1970’s, il est définitivement établi que le Lynyrd Skynyrd des années 1990 est bien davantage qu’un simple reflet d’un passé révolu.


A écouter : "Workin’", "Mean Street", "Preacher"

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